The Path

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15/20
Nom du groupe Silent Saga
Nom de l'album The Path
Type EP
Date de parution 12 Octobre 2017
Style MusicalMetal Symphonique
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1.
 The Path
 06:03
2.
 New Horizons
 05:46
3.
 Sins
 04:08

Bonus
4.
 Bittersweet
 04:00

Durée totale : 19:57

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Silent Saga


Chronique @ ericb4

07 Mars 2021

Un troisième et inspirant volet dans le sillage atmosphérique de ses invitants aînés...

Porté par ses deux premiers et encourageants EP, « Ball of Vanities » et « Immortal » successivement, le quartet créé en 2016 à Hambourg par la chanteuse/flûtiste Sabrina Todt et le guitariste/bassiste/claviériste Renato Angelo ne tardera pas à réenclencher les machines. Et ce, à l'instar de « The Path », le troisième et tout aussi modeste volet de ce triptyque, sorti la même année que ses deux prégnants aînés. Cela étant, c'est au sein d'un power mélodico-symphonique à la fois enjoué et énergisant, dans la veine de Nightwish, Xandria, Imperia, Delain, et consorts que nous plongent, à leur tour, les quatre pistes de la laconique offrande. A l'image de son prédécesseur, ce frais arrivage ne symboliserait-il alors qu'une pierre de plus ajoutée au déjà solide édifice ? Ce troisième et ultime épisode de la saga ne recèlerait-il pas quelques spécificités qui le démarqueraient un tant soit peu de ses inspirants aînés ?

Sans surprise, auprès des deux têtes pensantes du projet continuent d'oeuvrer le guitariste Alex Mancini et l'expérimenté batteur Daniel Sapcu. A nouveau coproduit par le prolifique guitariste/bassiste/vocaliste néerlandais Sander Gommans ((HDK, Trillium, ex-After Forever, ex-Mayan..), connu pour avoir assuré la production d'albums de ses propres groupes et de Phantom Elite, Mercy Isle...) et la parolière et alto américaine Amanda Somerville ((Exit Eden, Kiske/Somerville, Trillium), sollicitée par HDK, After Forever... pour les paroles de certaines de leurs chansons ; par Mercy Isle, Trillium... pour la production de leurs galettes), ce troisième mouvement bénéficie, en outre, de finitions passées au crible et d'une belle profondeur de champ acoustique. Une manière de nous accueillir avec les honneurs de la part de l'éclairée formation...

Au fil des 20 minutes d'une traversée en eaux tantôt houleuses, tantôt limpides, le combo révèle à nouveau son aptitude à concocter de sémillants arpèges d'accords ; de séduisantes mesures qui, assurément, vous resteront gravées en mémoire encore longtemps après votre immersion dans le chaudron bouillonnant. A commencer par « The Path », un ''xandrien'' mid/up tempo metal mélodico-symphonique progressif aux riffs aussi magnétiques qu'acérés et adossés à une rythmique résolument frondeuse, et encensé par les fluides et pénétrantes inflexions de la sirène. Délivrant un refrain d'une redoutable efficacité mélodique, recelant de vives accélérations de son corps orchestral, réservant, en prime, de soudains mais opportuns changements de tonalité ainsi qu'un bref mais grisant solo de guitare, le frétillant manifeste dispose de l'arsenal requis pour concourir parmi les hits en puissance, hit que l'on ne quittera qu'à regret. Dans cette veine, on ne retiendra pas moins l'impulsif, pimpant et ''imperien'' « Bittersweet », et ce, au regard de son tempérament sanguin, son infiltrant cheminement d'harmoniques et du fin legato dispensé par l'habile lead guitariste. Mais la troupe n'a pas encore esquissé sa dernière mesure, loin s'en faut...

Dans une visée plus volontiers rock'n'metal symphonique gothique, nos compères disposeraient d'une autre corde, et non des moindres, à leur arc. Ce qu'illustre le ''delainien'' mid tempo syncopé « New Horizons », un tonique, fringant et un tantinet complexe méfait aux riffs crochetés, voguant sur d'amples et ondulants nappes synthétiques, et pourvu d'enchaînements intra piste des plus sécurisants. Relayant chacun de ses couplets finement ciselés d'un refrain catchy et mis en habits de lumière par les sensuelles volutes de la déesse, inscrivant parallèlement dans sa trame de délicates gammes au piano, l'engageant effort déploierait des trésors d'ingéniosité pour tenter de nous rallier à sa cause. Et force est d'observer que la sauce prend sans tarder... Certes moins directement orienté vers les charts, à mi-chemin entre Delain et Imperia, l'offensif « Sins », pour sa part, octroie à la fois d'inaliénables et saillants coups de boutoir, de fines et captatrices nuances mélodiques, et des arrangements instrumentaux de fort bonne facture.

Dans la droite lignée stylistique de sa devancière, la troisième offensive n'a guère tari d'armes efficaces pour asseoir sa défense. Tout aussi bien inspiré quant à ses sentes mélodiques, mais guère plus innovant quant à ses arpèges d'accords et guère plus varié eu égard à ses exercices de style, le laconique mais engageant méfait se suit de bout en bout sans ambages, sans réelle surprise non plus. Toutefois, jouissant d'une production d'ensemble difficile à prendre en défaut, d'un potentiel technique judicieusement exploité et d'harmonies aussi sémillantes que finement dessinées, le message musical laisse entrevoir un zeste de maturité compositionnelle supplémentaire. Bref, un troisième et inspirant volet dans le sillage atmosphérique de ses invitants aînés, dans l'attente à peine voilée d'un album full length. Wait and see...


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