Pour ceux qui connaissent déjà
Civil War, vous devinerez aisément que nous n'avons pas affaire à du Prog cérébral et technique, mais bien à du Heavy
Metal direct et sans fioritures, parsemé ici et là de claviers quelque peu pompeux. C'est donc un an après le très bon Gods and General que le groupe suédois nous revient avec un nouvel album intitulé
The Last Full Measure, tout aussi réussi que son prédécesseur. Comme à son habitude, la musique du groupe n'aura pas changé d'un iota.
En effet, sur cette nouvelle offrande, le groupe nous proposera des compositions très Heavy, speed, parfois mélodieuses et épiques (le groupe
Hammerfall n'étant jamais très loin). L'ensemble côtoie le meilleur comme le pire, comme par exemple le très réussi "America" et sa belle mélodie pour le premier et le très téléphoné pour ne pas dire convenu "Tombstone", aux claviers kitch, pour le second.
Côté production, là rien à dire, c'est Heavy, puissant, avec une instrumentation bénéficiant d'un mix très homogène et tout à fait approprié pour ce genre d'album. Contrairement à la pochette (on croirait presque avoir affaire à un album de
Sabaton) que je trouve plutôt moche, assez surchargée avec ses inlassables couleurs de tuniques bleues et son thème de guerre de sécession.
C'est sur les chapeaux de roue que "
Road to
Victory" ouvre les hostilités, avec quelques notes de claviers suivies d'un riff de guitare mordant, soutenu par une rythmique détonante qui, associée au chant puissant de Nils Patrick
Johansson, fera sans aucun doute merveille lors des prochains concerts du groupe. Dans un même registre, nous aurons droit à des brûlots tels que : le très persuasif et speed "
Gladiator" et son couplet refrain exquis, "
Deliverance" avec ses motifs de guitares couplés aux claviers et un refrain fédérateur idéal pour rassembler les foules, tout comme l'éponyme, voire le très enjoué "People of the
Abyss" au riff et au refrain efficaces.
Dans un registre plus modéré, mais tout aussi digne d'intérêt, nous aurons "Gangs of
New York" et ses belles guitares, l'excellent "America" mid tempo à l'air enjoué dont un chant très mélodieux, limite lyrique coupé en son centre par un pont central plus calme, suivi de soli de guitare flamboyante. Par moments, le groupe nous la jouera Heavy épique, comme l'atteste le magnifique "A Tale
That Should
Never be Told". Ses touches orientales de sitar, doublées de guitare, me feront inexorablement penser au
Rainbow des débuts. Le fédérateur et mélodieux "
The Last Full Measure", pas en reste, se trouvera aussi magnifié par le chant puissant et modulé de Patrick Nills, toujours autant à l'aise dans ce registre.
Au chapitre des titres les moins percutants nous aurons droit à "Tombstone" qui empruntera son air aux danses du genre Polka et Troïka russe. Le passable "Savannah", avec son côté happy à la
Freedom Call, soutenu par des claviers au son très kitch et convenu ne parviendra jamais à atteindre le niveau du reste de l'opus.
Au final,
Civil War avec ce troisième chapitre au thème de guerre de sécession nous propose un album qui fera encore la part belle à des morceaux de bravoure, épiques, au chant digne d'un grand
Dio. Mais si
The Last Full Measure est certes assez réussi, il est encore trop proche de ses prédécesseurs, les superbes
The Killer Angels et
Gods and Generals.
À l'avenir, le groupe devra faire attention à ne pas s'enliser dans cette formule qui, à la longue, risquerait de vite lasser l'auditeur.
Donc si je comprends bien ils se répètent et ça nuit à l'intérêt de la chose...tiens c'est bizarre j'ai l'impression d'avoir déjà entendu ça quelque part....ah mais oui bien sûr, c'était pour Sabaton ! QuEl HaSaRd
Désolé, mais je n'arrive pas à comprendre où tu veux en venir???
J'en viens au fait que le line-up de Civil War est majoritairement composé d'anciens membres de Sabaton !
Rien de nouveau à l'horizon de Civil Wars, bis repetita.
15/20
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