The Killer Angels

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16/20
Nom du groupe Civil War
Nom de l'album The Killer Angels
Type Album
Date de parution 11 Juin 2013
Produit par Le Groupe
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album49

Tracklist

1.
 King of the Sun
  05:26
2.
 First to Fight
  04:19
3.
 Saint Patrick's Day
  05:10
4.
 Rome Is Falling
Ecouter 05:24
5.
 Sons of Avalon
  04:11
6.
  I Will Rule the Universe
Ecouter05:11
7.
 Lucifer's Court
  03:45
8.
 Brother Judas
 04:16
9.
 My Own Worst Enemy
  03:51
10.
 Gettysburg
  05:05

Bonus
11.
  March Across the Belts
 03:53

Durée totale : 50:31

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Civil War



Chronique @ Eternalis

29 Juillet 2013

[...] préférant rester dans l’ombre, certes envahissante mais ôh combien rassurante, de ses illustres ainés.

Le clash en aura surpris plus d’un. Séparation définitive, proche de l’implosion totale, d’un groupe en constante progression que l’on pensait incroyablement soudé et fort. Que restait-il, dès lors, de Sabaton, alors que quatre de ses six membres avaient plié bagages en même temps en stipulant un manque d’écoute et de coordination ?
Si les suédois, alors en pleine actualité avec la sortie du puissant, à défaut d’être enthousiasmant, "Carolus Rex", ont semblé touché les premières semaines, l’annonce de nouveaux musiciens et d’une tournée les a rapidement remis en selle afin de repartir à l’assaut d’un monde heavy metallique de plus en plus à leurs pieds.

Qu’en est-il de ces déserteurs ? De ces musiciens abandonnés qui, de leurs dires, préférait mettre les voiles du fait d’un manque de considération et d’écoute de plus en plus pesant de la part du duo pendant Brodèn/Sundström ? Ils sont là, avec leur propre groupe, Civil War (hum…) prêt à montrer l’ensemble de leur savoir-faire malgré un manque certain de soutien de la part de leur label Despotz Records chez nous, la communication ayant été fort discrète.
Les quatre ex-Sabaton se sont entourés du bassiste expérimenté Stephan Eriksson et du chanteur que l’on ne présente plus, Nils Patrick Johansson, vocaliste d’Astral Doors ou Weithering Heights pour ne citer que ceux-ci, ou encore guest à maintes reprises ces derniers temps. L’idée de trancher avec le registre guerrier de Sabaton est évidente et va de pair avec la volonté de proposer une musique plus épique et grandiose.

Néanmoins ancré dans un heavy metal pur race, d’obédience allemande avec une pointe britannique, Civil War s’éloigne rapidement de l’héritage du précédent groupe des compositeurs pour imposer un son plus rude et heavy, moins power. Le chant de Patrick, toujours aussi proche de celui de Dio, en est le fer de lance puisqu’il permet d’instaurer un caractère chevaleresque, presque médiéval, à une musique qui manque parfois de caractère et de personnalité, il faut bien l’admettre. Les mélodies vocales et les lignes de chants sont au centre du travail de composition, prenant une place prépondérante dans le spectre sonore, et prennent complètement le dessus sur des riffs parfois réduits au strict minimum (l’hymnique "I Will Rule the Universe", fédérateur mais fatiguant de fainéantise harmonique).
Les claviers, très rythmiques dans Sabaton, servent ici presque essentiellement à l’ambiance, apportant parfois une touche symphonique mais restant de manière globale en retrait. Les guitares sont au centre et permettent un impact sonore immédiat, de plus aidé par une production à l’épaisseur étourdissante. "King of the Sun" impose un riff simple mais diablement efficace permettant à Patrick de démontrer sa maitrise vocale impressionnante bien que, à titre personnelle, je dois admettre trouver qu’il en fait parfois bien trop, multipliant les intonations et changeant tellement de style sur un même morceau qu’on en perd la substance émotionnelle requise. Il faut néanmoins souligner ce travail immense sur le fait de façonner des refrains imparables créer pour être repris et ayant cette faculté fédératrice de rallier plusieurs générations.

Pourtant, à l’écoute complète de "The Killer Angels", il manque quelque chose qui permettrait à Civil War de se démarquer de la masse, d’être plus que juste un all-star-band dont on ne sait si le line-up perdurera plus de deux ans. Le rythme du disque est parfois difficile à suivre, trop souvent mid-tempo pour emballer sur l’ensemble de l’album et se reposant trop volontiers sur les prouesses vocales de son chanteur (pour témoin le dantesque "St Patrick’s Day" aux allures folkloriques trop légères mais au refrain foncièrement génial) et n’osant pas grand-chose dans le domaine de la composition pure ou des arrangements. Là où Daniel Myhr critique l’immobilisme de son ancien groupe, il ne regarde pas la facilité déconcertante de ses propres nouveaux morceaux qui répètent souvent le même schéma et qui ne propose que trop rarement un riff ou un solo mémorable tout au long de l’album.
Très traditionaliste et formé dans un moule entre acier et finesse, "The Killers Angels" ne parvient à aucun moment à montrer son propre visage, préférant rester dans l’ombre, certes envahissante mais ôh combien rassurante, de ses illustres ainés. Et ce n’est pas le plus agressif et très « Sabatonien » "My Own Worst Enemy" qui nous fera dire le contraire…

9 Commentaires

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Gorgar - 30 Juillet 2013: Super chanteur + musique grandiose = Civil War
The Killer Angels est un album brillant devenu indispensable au bonheur de mes oreilles actuellement!
wunsch - 30 Juillet 2013: Très bon album. Pour ce qui est de la note j'aurais mis un ou deux points de plus minimum, c'est long d'être du heavy moyen !
Je trouve que Eternalis fait trop de rapprochement avec Sabaton, même s'il est évident que la remarque devait être faîte. Et pour finir, il manque un peu de magie, c'est très bien mais on pouvait s'attendre à mieux. Donc le chroniqueur n'a pas tord en disant que cet album ne parvient pas à montrer son propre visage. Il manque une identité tout de même à ce groupe. Mais ce n'est que le début, et c'est prometteur !
Durango - 21 Novembre 2013: Je remercie Eternalis pour sa chro, et suis plutôt d'accord pour dire que le groupe per se ne se démarque pas par sa personnalité (Johansson a une voix tellement particulière qu'il est difficile ne pas assimiler le groupe à Astral Doors malgré quelques harmonie qui démarque Civil War de ce dernier).
Cependant, je trouve comme mes comparse ci-dessus quer la note est extrêmement sèvere. "13/20" est pour moi l'indication non pas seulement d'une paresse de composition ou d'un manque d'ambition comme le sous-ented la chronique, mais aussi d'une qualité (d'un point de vue musique) tout bonnement très moyenne. Or ce n'est pas le cas à mon sens : Ca ne ré-invente peut-être pas l'eau chaude, mais on est vachement bien dans ce bain quand même et l'album est très, très, agréable d'écoute.
angus107 - 30 Janvier 2023:

Entre Sabaton et Civil War, c'est un peu le meme combat, un heavy métal bien accrocheur.

Mais j'avoue avoir un petit faible pou Civil War, la voix du chanteur est parfois bluffante quand on la compare à Ronnie James Dio, qui est une de mes idoles.

J'ai un petit faible pour Gettysburb.

17/20

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