Pour resituer l’action, en 1999,
Angelcorpse est considéré comme le fleuron de la scène
Brutal Death US et est en passe de devenir un futur poids lourd de la scène international. Constitué en autre de Peter Helmkamp(futur
Revenge),
Gene Palubicki et Tony Laureano(futur
Nile) qui ne sont pas les premiers venus. Ils nous pondent donc en 99 ce magnifique album au doux nom de «
The Inexorable ». Le groupe a splitté juste après cet album pour mon plus grand regret.
«
The Inexorable » représente la fusion parfaite entre la lourdeur et la puissance du Death et la haine et l'agressivité du Black. En effet les riffs très lourds et puissants combinés à une voix hurlé black (excellente au passage) et une batterie épileptique forme un cocktail extrêmement explosif. Les amateurs de mélodies ou de raffinement peuvent passer leurs chemins car cet album est exactement l’inverse, pied au plancher du début à la fin avec une dose de brutalité peu commune. La production est excellente pour ce genre d’album et elle permet de faire ressortir toute la violence et la puissance de l’album. Les compos sont excellentes et elles alternent mid tempo assez lourds avec des passages de blast beat «tremblements de terre» grâce à au jeu de batterie ultra rapide de Tony Laureano (quelle putain de vitesse !!!) qui vous fracassent les cervicales. Toutes les compos sont ponctuées de cours solos totalement survoltés bien executés par Palubicki .
Quand à la voix de sieur Helmkamp, elle est ultra agressive et elle colle parfaitement à l’ambiance rajoutant une couche de bestialité à l’ensemble. Pour finir, je conseillerai cet album qui renvoie 90% des productions dîtes brutales au rang de chanson pop, à tous les fan de groupes tels que
Arkhon Infaustus ou
Blasphemy et à tous les personnes en recherche de sensations fortes (voit très fortes !!!!).
(s) Pazuzu
17/20.
Une tuerie. Hyper violent et rapide mais tellement bien foutu avec des riffs maléfiques.
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