The Ascension

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18/20
Nom du groupe Otep
Nom de l'album The Ascension
Type Album
Date de parution 30 Octobre 2007
Style MusicalNéo Metal
Membres possèdant cet album151

Tracklist

1. Eat the Children
2. Crooked Spoons
3. Perfectly Flawed
4. Confrontation
5. Milk of Regret
6. Noose & Nail
7. Ghostflowers
8. Breed
9. March of the Martyrs
10. Invisible
11. Home Grown
12. Communion
13. Andrenochrome Dreams

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Otep


Chronique @ bojart

20 Septembre 2010
Dans un univers musical vicié par la pittoresque saga Twillight, le culte voué à la dernière robe (du plus mauvais goût) tout en morceaux de viandes de Lady Caca (on dit merci les chtis Ethiopiens !) ou bien l’existence même des Jonas Brothers, dans ce territoire où la bonne zique est écrasée par les dollars et euros générés par les crottins commerciaux actuels, certains groupes nous aident à respirer un peu... pour exemple Otep, groupe 'ricain de néo brutal mené par la délicieuse Otep Shamaya, sortait en 2006 « The Ascension ». J’éteins la boite à fèces qu’est notre chère TV et je visse mon casque sur la tête afin d’écouter ce fameux troisième album des Californiens.

Comment pourrais-je ne pas m’intéresser au cover du titre « Breed » de Nirvana, tiré du sacro-saint « Nevermind » ? Introduit par un message de la chanteuse expliquant que pour elle, Kurt Cobain est protégé du monde actuel, de la souffrance et de la tristesse depuis sa mort... c’est son avis personnel et je ne la contredirais pas sans pour autant lui donner raison. Revenons à la reprise, la basse gonflée à bloc et la batterie sereine nous amène peu à peu au tempo d’origine du titre original. Otep Shamaya suit quasi-parfaitement la rythmique vocale de Kurt et le groupe modernise ce titre sans pour autant le dénaturer, si bien que n’importe quel Nirvanamaniaque reconnaîtra le morceau dés les premiers phrasés. Joli hommage qui, s’il est assez plaisant, ne détrônera pas le titre d’origine !
Ambiance inquiétante au début de « Eat The Children », submergé par la rafale des grattes d’Aaron et Doug s’accordant aux vocaux mi-sauvages mi-civilisés de l’interprète. Basse et batterie sont toujours prioritaires, toutefois aidées par la gratte rythmique lors des nombreux changements de tempo. Un morceau court mais agité de spasmes électriques et gutturaux.

Une nouvelle intro ambiante... on se laisse guider par la guitare suave et la voix trainante et mélodique de la demoiselle, cette dernière faisant contrepoids à une composition progressive, elle chantonne le refrain sur les aboiements des riffs avant qu’elle-même ne jappe un peu. De suite, les vocaux brutes puis mélodiques se mélangent…un chant a capella très touchant au grain de voix intimiste et instinctif clos ce superbe « Invisible ». Carrément plus brutal, « Crooked Spoons » débute sur les chapeaux de roues, le couplet y est plus parlé que chanté et la chanteuse s’en donne à cœur joie sur la partition du refrain , nerveuse et lourde, la batterie et la basse étant incontournables sur « The Ascension ». La jeune femme crie de toutes ses forces et chante avec une voix égratignée... un dernier cri met fin aux hostilités.
Côté gros coup-de-cœur, notons le très inspiré « Milk Of Regret ». La guitare prend de l’assurance, la ligne de basse la soutient et les tambours et grosses caisses s’en vont accompagner les vocaux délicats d’Otep Shamaya, qui deviennent animaux car la tigresse, la rage au cœur, braille puis chantonne avec habilité, dans une alternance intéressante, pour un morceau de néo métal progressif fort en grognements et murmures, telle une bête blessée gémissant avant que la Faux ne s’abatte sur elle. N’oublions pas le morceau éponyme de l’album et sa ligne de basse vigoureuse couplé aux riffs déchainés des deux guitares agressives, guidées par le chant alternatif de la chanteuse américaine. La compo orientée indus thrash se combine de façon surprenante aux vocaux gutturaux, presque hystériques de l’interprète ! Une chanson qui a du chien !

Bravo aux californiens d’Otep pour cet opus haut en couleur et débordant d’énergie. Un très bon album souffrant juste d’une certaine linéarité sonore car niveau vocaux, ça déménage mon pôv’ Jon’ Davis (comme Korn dans le temps). En espérant que le quatrième album soit du même acabit !

Bj

5 Commentaires

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peto - 20 Septembre 2010: Chronique vraiment cool!
En temps qu'immense fan du groupe, je trouve que c'est l'album le plus abouti des 4 du groupe.
D'ailleurs, je vais le réécouter!
Merci.
Celldweller55 - 20 Septembre 2010: J'avais aimé la première piste mais je n'ai pas accroché au reste. Belle chronique !
dissikator - 08 Octobre 2010: Perso je préfère le "Sevas Tra", carrément brutal. J'ai découvert le groupe avec cet album et je ne m'en lasse pas. Mais bon, c'est une affaire de goûts.
Sympa ton intro avec la boite à fèces! XO
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Commentaire @ la_mascotte

04 Mai 2009
Otep, du nom de sa chanteuse/auteur/compositeur/interprète/leader charismatique/et quasi seul membre permanent du groupe Otep Shamaya, nous revient en 2007 avec un troisième album nommé The Ascension. Révélé au public en 2002 avec Sevas Tra en distillant un métal plutôt énergique (quelle voix la demoiselle !!) et violent, aux ambiances malsaines et malveillantes (hum ! encore une enfance difficile…), Otep à eu un peu de mal à confirmer avec un deuxième album House of Secrets plus extrême et pour le coup morbide au possible (ca va pas mieux apparemment les souvenirs d’enfance). Alors que nous réserve cette nouvelle cuvée ? Une continuité vers le toujours plus glauque et violent ou alors un album qui transpire la joie de vivre ? (Et puis quoi encore !!...)

Avec le premier morceau Eet the Children on reste en terrain connu avec des paroles scandées, un tempo rapide sans temps mort mais avec peut être un soupçon de mélodie en plus. Le début de Crooked Spoon est du même acabit mais surprise ! Une petite mélodie chantonnée et quelques notes de piano s’invitent sur ce titre (ah ! les problèmes s’arrangent on dirait…). Le titre se termine tout de même par le son d’une dispute entendue depuis le fond d’un placard ou d’une cave par une personne dont on n’entend que la respiration (on s’refait pas…). A l’écoute du troisième morceau Perfectly Flawed on constate que le piano entendu précédemment n’était pas juste un coup d’essai car il est présent ici tout le long du titre et ne fait que confirmer que Otep a découvert qu’un peu de douceur se marie très bien à sa musique violente. Néanmoins la suite de l’album contient quand même son lot de titres enragés et suffocants (Confrontation, Noose & Nail, Ghostflowers, March of the Martyrs, Home Grown) fidèles à l’esprit morbides de la miss (Milk of Regrets, Communion) avec toujours ce penchant nouveau pour un peu plus de mélodie (l’envoûtant Invisible). La reprise du Breed de Nirvana est quant à elle anecdotique puisqu’elle n’apporte rien ni à l’album ni à l’originale.

Otep nous sort ici un album abouti aussi sombre et violent qu’à l’accoutumé, dont l’apport de quelques mélodies bien senties et pas trop omniprésentes donnent une profondeur certaine à la musique du groupe et permettent accessoirement de laisser souffler un peu l’auditeur.

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Commentaire @ notaweirdo

04 Mai 2009
Bénie soit celle qui m'a apporté cet album. Après cette longue absence, Otep revient en pleine forme prêt à en découdre avec son passé pour le plaisir des oreilles.
Ici, on s'attaque a du lourd, le regret, la violence conjugale, la famille en général. Intros terrifiantes, morceaux secouant et outro glaciales, voila le menu de The Ascension.
Notons les titres qui se dégagent de l'excellent peloton.
March of the Martyr nous fait retrouver le groupe sombre des début, dans des couplet lancinants, lobotomisants. Vous voila prêts pour la suite. Ou pas.
Confrontation vous claque dans la face comme T.R.I.C avant lui. Le morceau est agressif, interminable, assommant, parfait. Nombreux sont ceux qui l'avaient découvert avec Ghostflower et Crooked Spoon, mais il prend tout son sens au coeur de l'album (tout comme les deux plages précédemment citée).
Surprise, la reprise de Breed est rigoureusement juste, mais reste un plaisir certes peu innovant, mais extrêmement plaisant. Evidement, la voix d'Otep fait toute la différence.

Mention spéciale pour Home Grown, à mon avis LE morceau de l'album. Hurlant, terriblement émotif, plein de sens et de colère, j'en suis resté tout retourné.

Otep nous a fait attendre, mais vous ne serez pas déçus.

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