System of a Down, le commencement, le premier album d’un groupe mythique, né aux Etats Unis en 1993, sortant son premier album 6 ans plus tard, composé principalement de musiciens Arméniens, j’ai nommé
Serj Tankian au chant, Daron Malakian à la guitare parfois au chant, Shavo Odadjian à la basse et pour finir John Dolmayan derrière les fûts.
L’artwork est une affiche de John Heartfield , crée à la base pour le Parti Communiste Allemand sous le 3ème Reich.
L’album commence en force, et nous met directement dans le bain avec le morceau "Suite Pee" et son intro déboulonante, cette guitare qui nous rend fou tout au long de la chanson, accompagné par les vocaux sublimes et originaux de
Serj Tankian, passant d’une voix énérvée à calme, et même growlée, ce qui fait la force de ce chanteur. L’album commence donc très bien, inutile de douter de la qualité des morceaux suivants, remplis de riffs aussi efficaces les uns que les autres, de variations rythmiques, qui donnent une furieuse envie de tout casser autour de nous.
La force de l’album est sa variété musicale , nous avons affaire à des titres très speeds, très enervés, comme "
Sugar", le tube qui suivra
SOAD tout le long de sa carrière, puis des morceaux plus posés comme "
Spiders", avec son refrain terriblement accrocheur, et son solo sur la fin, un bijou, le travail sur la voix est excellent, impossible de ne pas ressentir d’émotions sur ce titre.
Les titres sont en moyenne assez courts, dépassant rarement les 3 minutes 30, ce qui n’est pas forcément un défaut, le morceaux le plus long, « Mind » commence sur un rythme lent, accompagné d’une mélodie entraînante à la guitare, pour finalement surprendre l’auditeur en plaçant un break, puis se recalmer après, et arriver sur un refrain, une fois de plus, terriblement accrocheur. Les morceaux s’enchaînent et ne se resssemblent pas, aucune lassitude possible tout au long de l’album, tant il est riche musicalement.
Le plus fort dans cette histoire, c’est bien la maîtrise des musiciens pour un premier album, impressionante ! Bénéficiant en plus d’une production aux petits oignons.
En conclusion ,
SOAD frappe fort d’entrée avec un premier album reussi sur toute la ligne, surprenant par sa maturité et sa qualité d’exécution, étonnant tout le monde avec son Néo metal, original et complètement barré. Le début d’une carrière prometteuse.
Perso la scène de Seattle, c'est en affiliation Metal une de mes très grosses lacunes, ces groupes ne m'ont jamais parlés, mais pour moi ils sont clairement la cause du son Neo.
(bon allez je vais dans mes 11 ans - et ouais, l'année de ma première écoute haha, je vais me le passer dans les cages à miel)
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