Après de nombreux changements de chanteuses,
Whyzdom rencontre enfin sa muse en la personne de Marie Rouyer qui vient de fêter ses deux ans au sein du groupe. Avec la sortie de «
Symphony for a Hopeless God »
Whyzdom atteint la maturité.
D'une part, les orchestrations n'ont jamais été aussi soignées et proches d'un véritable orchestre symphonique. D'autre part, la performance vocale de sa front-woman vaut le détour... Mais, je reviendrai sur ce sujet un peu plus loin.
En préambule, je voudrais avouer que, comme un bon vieux métalleux old-school français, j'étais néophyte en metal symphonique (excepté
Therion pour qui je garde un immense respect, car ils restent en partie les pionniers dans le domaine). Je rapprochais vaguement le metal symphonique à chanteuse à
Nightwish. Je n'avais pas conscience de la richesse de cette musique et c'est grâce à une heureuse rencontre que j'ai découvert des groupes comme
Whyzdom et
Epica.
Fermons la parenthèse et revenons à nos moutons. Ce troisième opus est une tuerie dans le domaine et
Whyzdom se place comme le fer de lance de ce genre musical en France. Ils ont déjà conquis l'
Europe. Il ne leur reste plus qu'à conquérir le cœur trop critique parfois de notre beau pays. Mais cet album devrait définitivement convaincre.
Comme sur les précédents albums, on retrouve des riffs de guitare bien lourds sur « Let's Play With
Fire » et sur l'introduction de « Don't Try to
Blind Me »; les orchestrations sont encore plus majestueuses notamment sur l'étonnant "Waking up the Titans" et "Where are the Angels"; on trouve des solos ingénieux, savant mélange de technique et de mélodie sur "Let's play with
Fire" ainsi que sur le solo harmonisé de "The
Mask"; et pour couronner le tout, des refrains vous emportent en enfer comme au paradis avec la sublime voix de Marie comme sur "Eve's Last Daughter" (un des meilleurs titres) ou sur «The
Mask».
À ce sujet, il faut noter le travail extraordinaire du chant, qui nous propose enfin quelque chose d'autre que l'ennuyeux duo répétitif de la plupart des "groupes à chanteuse", avec chant féminin mielleux et chant masculin caverneux. Chez
Whyzdom, la chanteuse se transforme elle-même en démon sur "Asylum of
Eden", en sorcière sur "While the
Witches Burn", en enfant terrorisée dans "Tears of a
Hopeless God" ou en ange, voire en déesse de l'Olympe avec ses chants lyriques. On se croirait presque à l'Opéra!
Seul bémol, pour moi le morceau "Don't Try
Blind Me" qui est un peu moins percutant comparé au reste de l'album.
En somme, comme les païens ont été convertis au christianisme,
Whyzdom convertira certainement les plus réfractaires au metal symphonique. Car, je vous l'assure, c'est du lourd!
http://metal-blogs.com/alonewithl/2013/07/15/zalys-wandering-through-space/
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