From the Brink of Infinity

Liste des groupes Heavy Symphonique Whyzdom From the Brink of Infinity
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17/20
Nom du groupe Whyzdom
Nom de l'album From the Brink of Infinity
Type Album
Date de parution 21 Septembre 2009
Style MusicalHeavy Symphonique
Membres possèdant cet album71

Tracklist

1. The Witness 07:05
2. The Train 06:00
3. Everlasting Child 06:39
4. The Power and the Glory 05:36
5. Freedom 02:43
6. Escaping the Ghosts of Reality 07:08
7. Atlantis 06:51
8. The Old Man in the ParkI 06:13
9. The Seeds of Chaos 03:57
10. Daughter of the Night Pt. I / A Glimpse of Eterni ty 02:50
11. Daughter of the Night Pt. II 07:07
12. On the Wings of Time 06:51
Total playing time 1:09:00

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Whyzdom


Chronique @ Hutch

30 Mai 2010
Formé en 2007 suite à la rencontre entre Vynce Leff, auteur/compositeur réputé dans le milieu du rock progressif, et Telya Mélane, chanteuse, actrice et danseuse diplômée du Cours Florent, Whyzdom publie rapidement un Ep démo au début de l'année 2008. Intitulée "Daughter of the Night", la galette reçoit un accueil globalement positif tant de la part des médias spécialisés que des amateurs. Le groupe allait-il transformer un essai fort concluant avec son premier album "From the Brink of Infinity" paru à l'automne 2009 ? Levons tout de suite le suspense pour émettre une forte réponse affirmative!

D'emblée, on remarque que le qualificatif "métal symphonique" colle parfaitement à Whyzdom. D'une part, des riffs et des solos de guitare puissants, une basse qui claque et une batterie au taquet prouvent que nous avons bien à faire à un groupe de métal dont les musiciens possèdent déjà une belle expérience. D'autre part, l'orchestre est ici utilisé dans son intégralité, en grands ou petits ensembles selon les besoins, mais ce sont bel et bien toutes les familles d'instruments qui sont déployées, et de manière fort pertinente encore: la partition symphonique a été pensée dans ses moindres détails et fusionne habilement avec la section métal, les influences du groupe se situant dans le répertoire post-romantique du dix-neuvième siècle (Ravel, Debussy,…) mais agrémentées de quelques dissonances contemporaines (influences de Penderecki, Lygeti,..) bien envoyées. Devant l'effectif utilisé, on pourra même parler d'orchestre philharmonique et ainsi générer une expression néologique en disant que Whyzdom fait du "métal philharmonique". Il y a donc des parties métal, orchestrales mais aussi chorales. Le somptueux chœur mixte déjà employé sur l'Ep revient plus puissant que jamais et confère une intensité dramatique qui donne beaucoup de corps aux onze chansons constituant l'album. "Freedom" en représente l'un des meilleurs exemples tant le crescendo émotionnel s’avère bien palpable.

Cet ensemble musical fort bien charpenté se lie avec des textes poétiques ayant pour dénominateur commun la dualité de l’âme humaine, quelque part entre ombre et lumière, bien et mal, espoir et désespoir, vie et mort,… Bénéficiant de plusieurs degrés de perception, on prend plaisir à se replonger régulièrement dans leur lecture. Cependant, une donnée reste indispensable pour que l’ensemble prenne tout son envol : le chant. Epaulée ponctuellement par le chœur précité et une voix black masculine (celle de Vynce) extrêmement bien dosée, notamment lors des contrechamps avec le chant lead, Telya avait largement convaincu les auditeurs de l’Ep de ses capacités vocales. L’album confirme ce que l’on appellera pas des « aptitudes » mais le talent bien réel d’une chanteuse modulant sa voix avec finesse, envoyant puissance et sensibilité au bon endroit, au bon moment. La comédienne apparaît aussi tout au long du l’album puisque ce n’est pas tant Telya elle même que l’on entend que les personnages qu’elle interprète avec beaucoup d’à propos, que ce soit dans les titres entièrement réenregistrés qui figuraient sur « Daughter of the Night » que dans les sept autres morceaux ornant l’album.

Complexe, « From the Brink of Infinity » demande plusieurs écoutes attentives afin qu’en soit saisie toute son essence. Néanmoins, l’ouvrage est loin d’être élitiste car de nombreux passages fédérateurs (les refrains) voire des titres entiers accrochent immédiatement l’oreille (« Atlantis », « Daughter of the Night », « Everlasting Child ») tandis que d’autres (le progressif « Escaping the Ghosts of Reality », la poignante ballade « The Old Man In The Park ») emmènent l’auditeur vers des ambiances plus intérieures, plus mélancoliques aussi, mais tout aussi captivantes. On soulignera également le soin méticuleux de la production (de l’enregistrement au mixage puis au mastering) qui achève de faire de ce premier album une réussite dans la longue liste des productions métal symphonique de l’année 2009. Whyzdom est sans conteste un groupe à suivre de très près et c’est avec plaisir que l’on attend la suite de leurs aventures musicales.

5 Commentaires

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Kelarian - 31 Mai 2010: Erf je voulais faire ma première chronique sur cet albumm... mais je n'ai jamais eu le temps... (foutu bac). De toute façon elle n'aurait pas été aussi bien que celle ci. Bravo :)
Erzobeth - 31 Mai 2010: Mais il est évident que ce groupe à une sacrée dose de talent , dès LEUR 1ere Demo Daughter of the Night j'ai aimé leurs compos !ils méritent leur note
Ormagoden - 25 Fevrier 2012: Un groupe fantastique ! LA plus grosse claque que je me sois pris depuis Sortilège. La France possède réellement des groupes de talent.
 
spiritualhealing - 03 Octobre 2012: ouai enfin des groupes de talent il y en a d'autres: loudblast, gorod,benighted, gojira et j'en passe...
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