Swallowed in Black

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18/20
Nom du groupe Sadus
Nom de l'album Swallowed in Black
Type Album
Date de parution 11 Septembre 1990
Enregistré à Fantasy Studios
Style MusicalDeath Thrash
Membres possèdant cet album157

Tracklist

Re-Issue in 2017 by Listenable Records
1.
 Black
 05:24
2.
 Man Infestation
 04:04
3.
 Last Abide
 02:13
4.
 The Wake
 04:15
5.
 In Your Face
 01:00
6.
 Good Rid'nz
 04:30
7.
 False Incarnation
 04:35
8.
 Images
 04:24
9.
 Powers of Hate
 03:34
10.
 Arise
 06:12
11.
 Oracle of Obmission
 03:42

Durée totale : 43:53

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Sadus


Chronique @ Fabien

22 Mai 2007
Formé en 1984 dans l'état de Californie, Sadus officie à ses débuts dans un registre thrash rapide et violent. Il enregistre en 1986 la démo Death to Posers, qui lui vaut une participation remarquée sur le split culte Raging Death de Borivoj Krgin, aux côtés de Ravage et Xecutionner (Atheist, Obituary). Mais, ce n'est qu'à partir d'Illusions, son LP auto-produit en 1988 et vendu à 7000 exemplaires (réédité en 1991 en version CD sous le nom Chemical Exposure), que le quatuor attire l’attention de Monte Conner, Boss de Roadrunner, qui décide alors d'ajouter le groupe à son catalogue. Le contrat débouche sur les sessions de Swallowed in Black en mai 1990 sous la houlette de Michael Rosen (ayant enregistré le Souls of Black de Testament), puis sur sa commercialisation en octobre de la même année, en même temps que le génial Tower of Spite des anglais de Cerebral Fix, paru sur le même label.

A l’époque, Sadus est au plus proche de la fibre deathmetal et sort ainsi un Swallowed in Black au style plus brutal, représentant à ce jour son missile le plus crasseux, rapide & agressif, à l'image de son illustration montrant la mort évoluant dans un marais gluant et goudronneux à souhait.

Dès le titre Black, tout commence très vite, sur une musique véloce et survoltée où les guitares tranchantes soutiennent la voix écorchée de Darren Travis, qui se déchire littéralement les entrailles à chaque cri. Puis vient le redoutable Man Infestation avec son introduction lente & morbide, sur des chuchotements inquiétants se transformant très vite en un tonnerre de vitesse et d’agression. Le décor est ainsi planté pour le reste de l’album, dominé par cette déferlante de riffs monstrueux et ces petites intros utilisées avec parcimonie, insufflant à l’ensemble une atmosphère glauque & mystérieuse, pour citer la mort latente d'Arise, la folie de Last Abide ou encore la furie de The Wake et Images.

Sadus n'est pas en reste côté technique, imposant les jeux de guitares de Darren Travis & Rob Moore d’une sacrée dextérité, sur le rythme pourtant effréné de Jon Allen. Les superlatifs manquent également pour exprimer la précision et la richesse des lignes de basse de Steve DiGiorgio, qui effectue un travail remarquable, dans un style extrême où les bassistes s’appuient malheureusement trop souvent sur les guitares.

Différent du deathmetal de l’époque, plus généralement massif et caverneux, Sadus sort ainsi un album possédant une identité très forte, mixant à la perfection la violence et la rapidité du thrash avec les aspects les plus malsains et sombres du deathmetal. Plus injustement méconnu à sa sortie, en regard des incontournables Consuming Impulse, Deicide et Slowly We Rot du même label à cette époque, Swallowed in Black reste une pièce à insérer dans toutes les discothèques extrêmes, sa vitesse hallucinante et la richesse de ses atmosphères façonnant un joyau unique en tout point.

Fabien.

23 Commentaires

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MCGRE - 13 Novembre 2011: Ouh alors la je suis vraiment d'accord avec Fabien Swallowed In Black reste une vrai réussite death thrash un régal pour les oreilles ( enfin pour les miennes en tout cas ) et comparer cet album de SADUS avec ENTOMBED ou OBITUARY je sais pas ça colle pas trop .
BEERGRINDER - 13 Novembre 2011: C'est aussi une idée brillante de Charles de comparer Sadus à Obituary et Entombed? Ça expliquerait notamment qu'il soit passé à côté de l'essence de ce Swallowed in Black.
grogwy - 08 Avril 2017: Autant dans le magazine Hard Force j'appréciais les chroniques caustiques d'Hervé "Sk" Guégano, autant celles de son remplaçant Charles Gronche m'insupportaient au plus haut point.
Non seulement ce "journaliste" possédait une culture Metallique très limitée, mais ses écrits étaient narcissiques (il parlait plus de ses rapports avec sa femme que du contenu des disques !!!), et pas du tout objectifs (il a descendu le "Severed Survival" d'Autopsy dans la rubrique "les truands", belle preuve de son incompétence), ce qui les rendaient imbuvables.
corpsebunder50 - 29 Janvier 2022:

Je découvre cet album... et j'adore. Je ne m'étais jamais plongé dans les débuts de Sadus. Quelle puissance! Je me demande moi aussi, comme Fabien, comment la réputation de ce groupe n'est pas supérieure à ce qu'elle est. Je crois qu'il va devenir incontournable. J'ai aussi jeté une oreille au premier, et compte m'y replonger très vite, tant la furie thrash a l'air de ne jamais s'arrêter. Merci pour les chroniques!

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