Splinters

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16/20
Nom du groupe Vallenfyre
Nom de l'album Splinters
Type Album
Date de parution 12 Mai 2014
Labels Century Media
Enregistré à Godcity Studio
Style MusicalDoom Death
Membres possèdant cet album81

Tracklist

1.
 Scabs
 03:36
2.
 Bereft
 07:11
3.
 Instinct Slaughter
 01:26
4.
 Odious Bliss
 04:09
5.
 Savages Arise
 02:40
6.
 Aghast
 05:15
7.
 The Wolves of Sin
 03:08
8.
 Cattle
 02:57
9.
 Dragged to Gehenna
 04:15
10.
 Thirst for Extinction
 02:07
11.
 Splinters
 06:27

Durée totale : 43:11

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Vallenfyre


Chronique @ growler

31 Août 2014

« Splinters » est un album lourd, violent et accrocheur

Gregor Mackintosh avait complètement surpris son monde en 2011 avec la sortie de « A Fragile King », sous le nom de Vallenfyre, projet (pensait-on à ce moment) initié par la douleur inhérente à la perte paternelle, n’ayant pour but que d’extirper les pensées noires et les velléités morbides du père Grégor, tellement sa musique marquera les esprits par sa noirceur et son côté mortuaire. Pour l’occasion, le leader de Paradise Lost s’était entouré de Hamish Glencross (My Dying Bride) à la seconde guitare, de Scoot (Doom, Extinction Of Mankind) à la basse et de Adrian Erlandsson, son compère de Paradise Lost, à la batterie.

Il est clair aujourd’hui, que Vallenfyre n’était pas qu’un simple projet « one shot » mais bien réellement un groupe à part entière, dans lequel Gregor Mackintosh fait renaître son amour de jeunesse qui n’était autre que le doom/death-metal à l’ancienne. Vallenfyre a donc publié, à l’entame de cet été 2014, son deuxième long format, intitulé « Splinters », avec un line-up inchangé.

Le premier morceau « Scabs » met directement les pieds dans le caveau, le son est dégoulinant de gras, velu à souhait, crasseux, donnant à l’ensemble ce fort sentiment morbide et ce côté « death-metal old school » du début des années 90, qui trouve immédiatement écho dans mes cages à miel. Le riff est pachydermique, puissant, la rythmique est soutenue, Vallenfyre frappe fort d’entrée. Et, cette composition est loin d’être orpheline puisque la violence est également de mise sur « Instinct slaughter », « Cattle » ou « Thrist of extinction » où le groupe lorgne directement vers le grindcore le plus poisseux, renvoyant immanquablement à Napalm Death et dévoilant ainsi une nouvelle facette de sa personnalité.

« A Fragile King » avait marqué les esprits par sa lourdeur et, une fois encore, le quatuor fois mouche (verte, forcément…). Il suffit de jeter une oreille à « Aghast », au fabuleux « Bereft » qui en impose par sa lenteur éléphantesque, ses accords massifs, son ambiance glauque et obscure qui ferait perdre le sourire au plus joyeux des clowns, ainsi que son petit break « obituaresque » très efficace. « Splinters » qui clôt le disque, est littéralement une ode funeste, une véritable marche funéraire, et voit le groupe se frotter au « funeral doom » sans être ennuyeux, ce qui représente un véritable gage de qualité. Et puis, comme on ne se refait pas, des réminiscences de Paradise Lost apparaissent ici ou là (Scabs, Bereft, Splinters), donnant ainsi une plus-valu à l’ensemble.

Bien que « Splinters » pue la mort par tous les pores, la production de Kurt Ballou (Black Breath, Kverlertak…), réussi le pari de conserver cette identité « death old-school » tout en insufflant de la clarté aux compositions, renforçant ainsi la puissance de celles-ci. Aussi, rien à redire côté interprétation, nous avons quand même à faire à une sorte de « all star band » et, Gregor Mackintosh est toujours aussi impressionnant vocalement, tant son growl est épais et profond.

Même si « Splinters » est plus équilibré que « A Fragile King », les influences reste cependant trop omniprésentes comme les premiers méfaits de Entombed (« Scabs », « Instinct Slaughter », Odius bliss »), Asphyx sur « Aghast » ou le riff de « The wolves of sin » qui me rappelle un peu « As the magma mammoth rises » et, Napalm Death sur « Thrist of extinction ». Pour les morceaux les plus lents, difficile de ne pas penser à des combos cultes que sont Hellhammer ou Celtic Frost. Enfin, « Dragged to Gehennah » souffre qualitativement en comparaison au reste de l’album et sent le titre de remplissage à plein nez.

Vallenfyre ne prétend aucunement réinventer le death métal, il puisse juste son essence à sa source et, bien que dénué de toute originalité, il fera passé de très bons moments à tous les « vieux » métalleux dont je fais partie et qui ont vécu l’émergence de la scène scandinave du début des années 90, avec l’éclosion de Entombed ou encore Dismember. « Splinters » est un album lourd, violent et accrocheur au-dessus duquel, plane une ambiance funeste, morbide et poisseuse.

On sait maintenant pourquoi l’été a été pourri…

1 Commentaire

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metalfury1 - 26 Novembre 2014: Quelle baffe! Je découvre juste et j'ai du mal à m'en remettre! Ils font du neuf avec du vieux en fait mais ils le font sacrément bien! La prod de notre petit Ballou est phénoménal. Super chro au passage!
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