Fear Those Who Fear Him

Liste des groupes Doom Death Vallenfyre Fear Those Who Fear Him
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16/20
Nom du groupe Vallenfyre
Nom de l'album Fear Those Who Fear Him
Type Album
Date de parution 02 Juin 2017
Labels Century Media
Enregistré à Godcity Studio
Style MusicalDoom Death
Membres possèdant cet album49

Tracklist

1.
 Born to Decay
 01:48
2.
 Messiah
 02:00
3.
 Degeneration
 03:10
4.
 An Apathetic Grave
 05:54
5.
 Nihilist
 01:56
6.
 Amongst the Filth
 03:26
7.
 Kill All Your Masters
 02:09
8.
 The Merciless Tide
 05:15
9.
 Dead World Breathes
 00:40
10.
 Soldier of Christ
 03:12
11.
 Cursed from the Womb
 06:41
12.
 Temple of Rats
 02:49

Durée totale : 39:00

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Vallenfyre


Commentaire @ LeMoustre

12 Juillet 2018

Return To The Eve

Déjà le troisième album longue durée pour Vallenfyre, le projet parallèle de Gregor McKintosch, plus connu chez Paradise Lost, fondé en 2010. Ici, tout pue le Celtic Frost à pleines narines, celui d'avant 1986. Le riff de "Messiah" (clin d'oeil au premier groupe de Warrior ?) en atteste dès l'ouverture, une fois passée l'intro lugubre. Par ricochet temporel, le deathster trouvera du Obituary, beaucoup de swedish deathmetal à la Entombed, voire du Triptykon ("Cursed From the Womb") ça et là. Tempi tantôt lents, funèbres ("An Apathetic Grave" très early-Paradise Lost) ou plus tapageurs ("Nihilist", "Kill All Your Masters"), les 12 titres forment une unité remarquable, et confèrent au disque une épaisseur à toute épreuve, sans ennui possible, chaque morceau possédant sa propre atmosphère.

Loin des mélodies plus mainstreem de son groupe principal, et quelles qu’en soient les motivations internes personnelles, la bande de Greg (remarquablement entouré par Hamish Glencross (ex-My Dying Bride) et le batteur Waltteri Väyrynen également depuis peu chez PL) réussit comme il est indiqué sur les encarts publicitaires un beau mélange entre doom, death (on pense souvent aux deux premiers Entombed témoin ce début de "The Merciless Tide" au growl exquis ou ce "Dead World Breathes" de... 40 secondes) et crust. Aucun répit, un riffing acéré bien mis en évidence par la production dense, des morceaux très variés qui oscillent entre moins de 2 minutes et plus de 6, Vallenfyre si l'on excepte une originalité proche de zéro (et alors ?), réussit avec le cap du troisième disque une parfaite synthèse avec des titres à la fois percutants, distincts les uns des autres et comme issus de la genèse de plusieurs genres. Une franche réussite.

2 Commentaires

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mickael69 - 12 Juillet 2018:

Très bonne chronique. D'ailleurs je me demande s'y Vallenfyre (Greg Mackintosh) n'est pas une réponse à Bloodbath (Nick Homes). Le dernier skeud de Paradise Lost Medusa est plutot doom death (ils reviennent à leurs racines)

 
luggh - 27 Juillet 2018:

En fait ce serait plutôt l'inverse, Holmes ayant rejoint Bloodbath en 2014 alors que Mackintosh a créé Vallenfyre en 2010.

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