Je ne sais pas s’il faut être très ouvert d’esprit ou complètement barge pour apprécier ce disque, mais moi, j’adore !!! Il faut être honnête, la première fois que j’ai posé ce cd dans ma platine, il a volé au bout de 20 secondes dans un gros flot de gerbe…Pour ma défense, je précise qu’il commence par un gros beat techno hardcore, rare style musical que je hais… Et je me suis dit « merde, je lui laisse encore une chance, ça peut pas être une telle merde ! » Re-play donc, et là miracle : ce bijou n’est plus ressorti de ma chaîne depuis ! Alors oui, ces malades mixent techno avec metal, mais quelle puissance au final ! Quelle baffe dans la gueule ! Les éléments electro se laissent presque oublier tant ils sont astucieusement intégrés à l’ensemble. Le titre d’ouverture « Gay boys in bondage » sonne comme du
Mass Hysteria amphétaminé, « Rock’n’roll machine » est très proche du tube de
Ministry « Just one fix », les influences de
Die Krupps sont évidentes, bref un condensé de ce qui se fait de mieux en metal industriel, avec une différence de taille :
Punish Yourself est beaucoup plus barge, et pousse son concept au maximum, jusqu’à en devenir sauvage, agressif, voire incontrôlable. Le plus étonnant c’est que dans ce déluge, certains refrains parviennent à s’extirper pour se coller dans notre crane («
Primitive », « Gay boys in bondage », etc.). C’est un disque qui demandera sans doute un effort à certains, mais le jeu en vaut la chandelle. Pour conclure : des gars qui jouent pédale au plancher, du sexe, de la drogue (écoutez « Gimme cocaine »…), de la provocation, ça vous dit rien ? C’est ça le rock’n’roll, non ?!? Et si l’avenir était là ?
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