Rising

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Nom du groupe Lustmord (USA-1)
Nom de l'album Rising
Type Live
Date de parution 2006
Style MusicalDark Ambient
Membres possèdant cet album3

Tracklist

Re-issued in 2013 by Ant-Zen.
1. Decompression
2. Compassion
3. Congregants Request 1
4. Lust
5. Congregants Request 2
6. Destruction
7. Congregants Request 3
8. Benediction
9. Conclusion
10. Exit
11. Untitled

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Lustmord (USA-1)


Chronique @ Svartolycka

25 Novembre 2006
Se trouver avec en main ce disque, c’est quelque chose auquel je ne m’attendais vraiment pas. Pourquoi ça ? Tout simplement parce que Brian Williams n’a jamais enregistré d’album live jusqu’alors… Et voilà que le britannique installé aux Etats-Unis décide de faire sa première (et unique ?) représentation. Quand même, en vingt-cinq ans de carrière voici le seul témoignage que Lustmord peut aussi s’accommoder de l’exercice périlleux du live. C’est vrai, le dark-ambiant et ses assimilés en concert devant un public, au début on ne voit pas trop... On se met devant un ordinateur (portable de préférence), on projette des films expérimentaux et là on appui sur « play » et on attend que cela se passe en jouant à « World of Warcraft » pour entretenir l’illusion...

Tout cela bien sûr s’avère faux (et je parle en connaissance de cause), toute l’affaire se compose ici de mixage de samples à l’aide de logiciels. L’occasion pour le compositeur de donner un autre visage à ces titres que ce soit de la manière la plus spatiale ou agressive qui soit. En cela Lustmord peut effectivement donner une ampleur à ces compos sur la globalité de sa carrière (le bonhomme travaille habituellement sur Ableton, un logiciel permettant une écriture instinctive qui sied parfaitement au live). Et bien que son seul concert se soit fait pompeusement le six juin 2006 (06/06/06) à la Satan’s Church, Lustmord a, encore une fois, mis tout le monde d’accord...

L’introduction est longue, néanmoins, il faut parfaitement saisir qu’un concert de dark-ambiant et autre musique expérimentale n’est pas une mince affaire, lieu de toutes les discordances, jugements et monstrations sonores.
Brian Williams fait montre d’un talent (qui n’est plus à cacher) en faisant non pas une compilation sous forme de best-of de ces meilleurs titres sur vingt-cinq ans mais donne un nouveau visage à ces derniers en créant sur le vif de nouveaux !! Pour cela, rien de tel que de mélanger, touiller et recracher certains ingrédients d’anciens titres pour dévoiler un nouveau visage aux compositions de Lustmord. Ici, se croisent pêle-mêle tonalités d’albums et de titres qui donnent des titres hybrides et non moins sombres pour ne pas dire sépulcraux. Le résultat ? Impressionnant de maîtrise sonore où Brian Williams se laisse même aller à des improvisations (les connaisseurs comprendront).
Au milieu de tout ça, les fans écouteront avec insistance et reconnaîtront avec un plaisir certains passages et autres samples de disques antérieurs. Ainsi pourra t’on reconnaître le cri lovecraftien du titre «Deep Calls to deep» (sur « Purifying Fire »), les touches drones de « Heresy part III ». Mais aussi on verra ce mélanger les parties orchestrales et fortement cinématographiques de « Metavoid » avec l’ambiance de « Zoetrope » sans oublier le ténébreux et terrifiant passage « ligétien » « Immersion » sur « Carbon Core ».

Je pourrais les énumérer mais ça c’est le travail de l’auditeur, faut pas pousser non plus…. Le résultat dans son ensemble est unique et on retrouve ici la pleine puissance des atmosphères typiquement Lustmord placé dans une continuité tout simplement sidérante vu qu’on sent pas (et jamais) de coupures entre les morceaux (plus courts que d’habitude par ailleurs), à tel point que ce qu’on entend n’est qu’une seule piste accrocheuse et surtout sublime où se côtoient frayeurs telluriques et vide intersidéral sans accroches et sans esbroufes. Un minimalisme qui ne se fait jamais chiant mais toujours prenant et viscéral qui brasse bon nombre de sensations obscures avec une aisance presque insupportable (mis à part un sample qui revient un peu trop souvent à mon goût).

Bref, tout ça pour dire que l’unique concert de Lustmord remet bien les pendules à l’heure comme à chacune de ses sorties d’ailleurs. Un nouvel emballage saisissant pour un travail d’une minutie mathématique flamboyante et des compositions réactualisées leur donnant un souffle crépusculaire.
Un achat OBLIGATOIRE pour les fans et une façon pour les néophytes de se pencher sur le groupe.
Magistral !!


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