Revolution Revoluciõn

Liste des groupes Néo Metal Ill Niño Revolution Revoluciõn
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17/20
Nom du groupe Ill Niño
Nom de l'album Revolution Revoluciõn
Type Album
Date de parution 18 Septembre 2001
Produit par Dave Chavarri
Style MusicalNéo Metal
Membres possèdant cet album294

Tracklist

1. God Save Us 03:39
2. If You Still Hate Me 02:55
3. Unreal 03:33
4. Nothing's Clear 03:22
5. What Comes Around 03:46
6. Liar 03:31
7. Rumba 03:35
8. Predisposed 04:13
9. I Am Loco 03:30
10. No Murder 03:21
11. Rip Out Your Eyes 02:49
12. Revolution/Revoluciõn 3:30
13. With You 3:57
Total playing time 45:41
Bonustracks (Re-Mastered Edition 2002)
14. Fallen 03:38
15. Eye for an Eye (Soulfly Cover) (Live) 03:55
16. God Save Us (Live) 04:02
17. What Comes Around (Spanish Version) 03:46
18. Unreal (Spanish Version) 03:34

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Ill Niño


Chronique @ NeoBaBa

31 Août 2011

Comme un ouragan

Au New Jersey, en 2001, les mariachis sont loin de l'image folklo que l'on se fait d'eux. Pas de sombreros, pas de ponchos, pas de siestes le long des voies ferrées, les 6 latinos américains d'Ill Nino ont des dreads, se fringuent sur les conseils d'un designer de manga, et, un peu à la façon d'Antonio Banderas dans Desperado, font parler la poudre plutôt que de pousser la chansonnette. Chronique d'un blockbuster Metal du début de 21e siècle.

Si Revolution Revolucion n'est justement pas en soi une révolution ( en effet, Sepultura et Soulfly étant déjà passés par là auparavant ), il parvint néanmoins à cette époque à mettre tout le monde d'accord, et à hisser un groupe tout jeune encore directement vers les sommets. Idolâtrant Max Cavalera et son œuvre, les 6 gaillards ne s'étaient même pas rendu compte qu'en livrant leur 1er opus à la face du monde, ils avaient alors considérablement ébranlé le trône de leur demi-dieu, que tout le monde pensait alors intouchable ( lui compris ), se reposant sur ses lauriers, car persuadé que personne ne pouvait lui arriver à la cheville sur son propre terrain. Comme il avait tort ! Non content de moderniser le Metal tribal, Ill Nino faisait là une queue de poisson à leur idole un peu éssouflée, ainsi qu'à tous les autres groupes Metal " hype " de l'époque. Korn, Machine Head et Limp Bizkit n'avaient plus qu'à se rhabiller, Ill Nino était LE groupe qui cognait plus dur que les autres, aux côtés d'autres derniers-nés d'un Neo Metal alors en perte sérieuse de vitesse. La recette est simple, mais ô combien efficace ; une alternance fluide entre passages de bucherons et parties mélodiques qui se vissent dans le crâne, avec bien souvent, un gros break inattendu qui fait la part belle aux influences hispaniques du groupe ( cf le break excellent de flamenco dans le brulôt " God Save Us " ).

Ill Nino va en effet bien plus loin que Soulfy en incorporant à sa musique des sonorités latines. Outre la présence d'un DJ ( qui ne restera pas cependant ), distillant ci et là samples et scratchs, l'apport de sons hispaniques parfaitement intégrés au Metal bourru du groupe le distingue franchement. L'album se conclut d'ailleurs sur une jolie ballade flamenco chaleureuse ( malheureusement chantée en anglais, et pas en espagnol ), qui permet de calmer les esprits après la tempête, car oui, il y'a de fortes chances que vous ayez été auparavant quelque peu bousculé.

Même si certains refrains risquent de rebuter les plus hardcore en raison du côté un peu popisant par moments, la plupart se régaleront en écoutant cette débauche Metallique, cette orgie sonore pareille. La montée en puissance de " God Save Us ", le survolté " Rumba ", les " No Murder, No Murder " scandés en mid tempo par un Christian Machado enragé, l'intense et furieux " Liar " ( sûrement l'un des meilleurs titres de l'album ), autant de moments terribles et imparables qui raviront les amateurs de gros son. Les plus calmes préféreront se retrancher sur les singles " Unreal " et " What Comes Around ", plus accessibles, bien qu'impeccables, ou sur le presqu'indus " Predisposed " au rythme plus posé, tandis que les sauvages d'entre nous jetteront leur dévolus sur l'épileptique " If you Still Hate me ", et surtout sur le gargantuesque " I am Loco ", véritable perle de Metal viril et couillu.

Aujourd'hui, Ill Nino pêche un peu. Plus d'inspiration, plus de gros label apte a leur fournir un son aussi énorme que celui des premiers opus, " l'enfant malade " n'a plus le tempérament aussi tempétueux qu'autrefois. Le groupe ne nous sortira plus de tornades pareilles, mais ce premier opus sorti d'un peu nulle part, n'a pas pris une ride ! A écouter par jour de grand vent ( et pas que )…

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Silent_Flight - 02 Septembre 2011: Yeah que de souvenirs, cet album a tourné en boucle et tourne toujours un peu d'ailleurs, c'est un de mes albums néo préférés avec les premiers Deftones et Korn. Ca envoie le pâté, c'est mélodique sans être trop mielleux, ouais quoi ça le fait grave!
Romano32 - 25 Septembre 2011: Comme toujours je me retrouve dans tes chros neobaba. Continues à chroniquer le néo comme ça, j'adore.
Pour ma part je trouve que c'est le meilleur album d'Ill Nino et de loin
Celldweller55 - 08 Novembre 2012: Je ne suis pas un fanatique des originaux mais là faut le dire : ils ont fait fort avec ce premier opus et je n'ai jamais rien trouvé de meilleur dans leur discographie.
Game_system - 29 Avril 2016: Pour ma part, c'est l'un des albums de néo-metal les plus solides, recherchés et originaux que j'ai pu écouter. Je trouve que les sonorités latinos sont bien mieux incorporé dans leur son que l'ont fait Sepultura et Soufly, pourtant souvent cités comme références dans le domaine. J'adore aussi les vocaux et le son lourd des guitares typiquement néo qui envoient du lourd.

Je pense qu'on peut le considérer comme un incontournable du genre, que ce soit dans le genre "latino metal" ou le genre néo. Comme le souligne le chroniqueur, cet album est un ouragan, de par son inépuisable énergie, ses mélodies travaillés et son côté flamenco splendide.
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Chronique @ Game_system

15 Août 2024

Le meilleur représentant de la scène Latino Metal

A une époque dans l’histoire du metal la culture latino était à la mode, et s’est vu bénéficier de plusieurs représentants de renom qui ont fièrement contribué à la mettre en avant avec des albums marquants. Sepultura et Soulfly sont indéniablement les plus grands représentants de cette mouvance latino, mettant très en valeur la culture brésilienne avec deux succès massifs : "Roots" pour le premier et l’éponyme, "Soulfly", pour le second. A cela j’ajouterais, à titre personnel, l’excellent album "Poder Latino" des Argentins d’ANIMAL, qui, selon moi, aurait parfaitement mérité un succès similaire, et rend parfaitement hommage à l’Argentine et à son histoire ainsi qu’à celle de l’Amérique Latine. C’est dans cette mouvance en faveur du peuple latino dans le monde metal qu’est apparu un certain Ill Niño avec son premier album, "Revolution Revolución", en 2001. Un petit historique s’impose.

Durant les années 90, la scène hardcore de l’époque s’est vue complètement retournée sans dessus dessous par tout un tas de groupes qui ont poussé le genre vers de nouvelles contrées et ont fait exploser les décibels. Parmi ces groupes se trouve un certain Pro-Pain, dont le hardcore hargneux, groovy et teinté de thrash avait marqué la scène de l’époque (Aaaaah « In for the Kill », aussi loin que je me souvienne, ce fut ma première grosse claque hardcore, tel un uppercut sec, j’en ai encore des souvenirs !). Dave Chavarri, alors batteur à l’époque de Pro-Pain, s’ennuyait au sein du groupe après un an de loyaux services ; jouer juste du hardcore ne semblait plus l’amuser. En l’année 1998, l’idée lui est donc venue de former son propre groupe et de se lancer dans une toute nouvelle aventure : c’est le début d’Ill Niño.

A la base, Ill Niño était formé de Jorge Rosado au chant, Daniel Gomez à la guitare, Christian Machado à la basse, et bien sûr Dave Chavarri à la batterie, et jouait une musique semblable au hardcore. Mais très rapidement, au fil des changements de line-up, il s’est retrouvé à jouer une musique totalement différente avec un line-up définitif en 2001, au sein duquel figurent : Lazaro Pina à la basse, Marc Rizzo et Jardel Paisante aux guitares (oui, le grand Marc Rizzo avait bien débuté avec Ill Niño à la base !), Dave Chavarri toujours à la batterie, Roger Vazquez aux percussions, et surtout, Christian Machado, qui laisse derrière lui la basse pour occuper le poste de chanteur ; line-up avec lequel sortira "Revolution Revolución".

Rien que les informations essentielles sur l’album donnent une idée du propos musical. Nous avons un nom de groupe signifiant en espagnol « L’enfant » (quoique volontairement mal écrit, s’écrivant normalement « El Niño »), et un nom d’album désignant un mot, « révolution », aux connotations politiques-sociales évidentes, traduit en deux langues différentes (anglais et espagnol). Il n’en faut pas plus pour comprendre que nous avons bien là un groupe de latino metal. Comme si tous ces éléments n’étaient pas aussi évidents, les noms et les origines des membres du groupe attestent de cela : brésiliennes pour Christian Machado, péruviennes pour Dave Chavarri, par exemple.

On lance donc le premier titre, « God Save Us », et on a déjà face à nous une véritable bombe sonore. Christian Machado débute par les premières paroles chantées calmement avant de très vite basculer vers un scream accompagné par un riff chargé en décibels, le genre de passages capables de faire jumper tout un Woodstock à la fin des années 90. Le même schéma se reproduit par la suite mais, cette fois-ci, avec un passage bourrin plus long où Christian nous assène de ces screams, avant de subitement basculer vers un refrain chanté sur fond de guitares acoustiques aux airs latinos des plus agréables. La chanson jouera constamment avec ces différentes alternances entre le néo-metal bourrin, le mélodique émotionnel et les sonorités latinos sur fond de guitares acoustiques et de percussions. Le refrain est puissant et émotionnel, les riffs explosifs plaisants à souhait et les influences latinos ingénieusement fouillées dans la puissance néo-metal. Le tout pour l’une des plus belles chansons latino metal qui soit. Oui, ça commence très fort !
Le reste des chansons de l’album sont globalement dans le même état esprit que « God Save Us », parmi lesquelles : « If You Still Hate Me », qui débute avec un gros riff accompagné par toute une grosse instrumentation latino dansante aux percussions prononcées et qui enchaîne aussi la chanson avec une alternance de passages bourrins-refrain mélodique ; « Unreal », qui baisse un peu le tempo en se montrant plus axé sur le chant avec un refrain mélancolique, redoutable d’efficacité, ou encore « Rip Out Your Eyes », qui inverse efficacement la formule avec cette fois couplets chantés et refrain hurlé.

Bien que les chansons de l’album démontrent un niveau constant de qualité, certaines sortent vraiment du lot. Outre le déjà cité « God Save Us », il y a aussi « What Comes Around ». Cette chanson propose une expérience musicale plus "ambiancée", grâce aux couplets avec effet de guitare planante, riffs plus atmosphériques lors du refrain et pont en mode full instrumentation latino et paroles chantées en espagnol ; « What Comes Around » fut précisément le gros single de l’album à sa sortie, et, à titre personnel, la première chanson qui a réellement gagné mon intérêt envers le groupe.
« Liar », elle, commence avec une intro chantée en acoustique, avant d’alterner vers quelque chose de bien plus bourrin, une formule qui a déjà fait ses preuves certes, mais ce qui distingue « Liar » du reste, c’est toute la tourmente émotionnelle qui ressort du refrain ! « I Am Loco », pour sa part, se veut la chanson la plus bourrin avec Marc Rizzo, qui nous balance ses riffs les plus vénères et ravageurs, un Machado enragé qui nous sort des hurlements teintés de hargne, un refrain exprimant de la confusion et une ambiance tourmentée. « Nothing’s Clear », quant à elle, est une tuerie de la première seconde à la dernière. Elle est celle qui réussit le mieux le propos musical d’Ill Niño, avec une constante alternance entre agressif et clair bien mené, une bombe de refrain d’une efficacité dantesque, un impressionnant jeu de batterie venant de Chavarri, mais surtout, un pont latino en milieu de chanson d’une sublime exécution, avec des belles envolées acoustiques mélancoliques accompagnées par de chaleureuses percussions dansantes, venues accompagner les lamentations sentimentales du Machado, chantées en espagnol, s’il vous plait!

Enfin, celle qui, selon moi, est la plus spéciale, et mon grand coup de cœur de cet album, est la dernière chanson : « With You ». Ballade acoustique sur une profonde histoire sentimentale, on est plongé dans les influences latino du groupe dans toute sa pureté musicale. Le jeu du duo de guitares acoustiques est propre et nous fait pas mal penser aux chansons acoustiques traditionnelles latino, les percussions appuient encore plus cette ambiance sud-américaine si chère au groupe, la batterie plus discrète apporte plus de profondeur à la section rythmique, et surtout, clou du spectacle, la performance de Christian Machado est chargée en sentiments, racontant ce qu’il a vraiment au fond du cœur. Depuis la toute première fois que j’ai écouté « With You » jusqu’à encore aujourd’hui, il m’est impossible de me la passer sans imaginer le groupe jouer la chanson sur une plage des côtes de l’Amérique Latine en plein soir autour d’un feu de camp, et la petite brise qui va avec. J'aurais juste préféré qu'elle soit chantée en espagnol, le charme y aurait été plus important, mais bon, c'est déjà bien comme ça. Une très charmante ballade qui clôt l’album d’une belle manière, et qui montre toute la sincérité d’Ill Niño au moment d’exprimer ses origines latino, plus qu’un simple gimmick musical de mode passager.

Un joli succès ce "Revolution Revolución", qui a d’ores et déjà propulsé Ill Niño dans la reconnaissance, et qui, selon moi, s’avère être le meilleur représentant de la scène Latino Metal, avec une excellente implémentation des éléments latino folkloriques à un néo-metal puissant et maîtrisé, des revendications sincères et une prestation vocale remarquable. Je ne reproche à l’album qu’une seconde partie un peu moins marquante avec des chansons un chouia moins inspirées (« Rumba », « Revolution Revolución »), mais en même temps, après une première moitié aussi intense et chargée de tubes qui s’enchaînent, difficile d’assurer une deuxième moitié d’album du même niveau. Un très bon début qui restera à jamais considéré comme leur meilleur méfait, et cela sera d'autant plus clair lors de la parution de leur second album, "Confessions", deux ans plus tard, qui, malgré un succès commercial plus important et certains excellents passages, démontrera une petite panne d’inspiration de la part du groupe. Un petit faux pas qui, heureusement, sera vite rattrapé avec les albums suivants de leur carrière.

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Game_system - 21 Août 2024:

Oui Ill Niño a souffert du syndrome du premier album trop bon, même si la plupart des choses qu'ils ont fait après n'est pas mauvais, mais ne sont certainement pas aussi marquant que Revolution Revolución. Puis il y a aussi eu beaucoup de tourmentes et de dramas au sein du groupe, ce qui explique qu'ils n'ont plus rien sorti depuis 10 ans déjà et se sont fait assez oubliés.

Merci de m'avoir lu.

Bragh - 04 Fevrier 2025:

Merci pour la chronique de cet album de neo que j'ai beaucoup écouté lorsque je l'ai acheté, mais que j'ai laissé de côté par la suite dés que je me suis mis au black metal. Ta chro raconte des tas de choses que je ne connaissais pas sur cet album et ce groupe.

Game_system - 04 Fevrier 2025:

Et moi je te remercie de m'avoir lu :)

Content de t'avoir fait appris des choses et de t'avoir fait revivre de vieux souvenirs, cet album a aussi eu un grand impact sur moi !

Bragh - 06 Fevrier 2025:

C'est un album que j'avais acheté en 2013. Il ne m'a peut être pas autant impacté que toute la discographie de Korn. Mais ce groupe, avec Adema et quelques autres trucs glanés par-ci par-là, ont impacté une petite partie de ma vie avant que je me mette à vouloir devenir un puriste. Je trouvais déjà ces seconds couteaux du neo metal de très bonne facture.

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Commentaire @ freeman

01 Octobre 2003
Ha la la! Que dire de Ill Nino sinon que c'est tout simplement un excellent groupe ayant trouvé l'harmonie parfaite entre mélodie accrocheuse dans les refrains, très accrocheuse (genre tu te surprends à fredonner à n'importe quel moment), des hurlements à faire frémir un lion, des rythmes tribaux à la Soulfly, des légers petits sons électroniques, et surtout une modulation de voix incroyable genre : je passe d'une voix super mélodieuse, puissante et gémissante en même temps à une voix bien furieuse et rauque à la fois, mais me direz vous quel est la différence entre Ill Nino et tous ces pauvres groupes de néo metal ?
Et bien c'est très simple la construction des morceaux est vraiment travaillée, c'est un voyage très plaisant entre mélodie et fureur et c'est ça ce que j'aime chez eux, ce n'est pas de la basse qualité quoi, ce n'est pas un pauvre mix de mélodie avec de temps en temps un peu de geulerie , c'est véritablement la dimension tribal et électronique, qui loin d'être le gadget en plus, donne à Ill Nino cette puissance (sans maitrise la puissance n'est rien! lol), cette rage si présente dans leurs textes ainsi que cette soif de vivre !

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djcashmatix - 06 Fevrier 2010: tout a fait d accord avec toi un bon album mais déçu par album enigma
Game_system - 04 Mai 2016: Tout à fait d'accord aussi, Ill Nino se démarque clairement des autres groupes de néo en signant un excellent premier album. Je ne sais pas trop à quoi ressemble leur son d'après mais leur début est génial.
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