Redemption Process

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17/20
Nom du groupe Anorexia Nervosa
Nom de l'album Redemption Process
Type Album
Date de parution 11 Octobre 2004
Enregistré à Drudenhaus Studios
Style MusicalBlack Symphonique
Membres possèdant cet album429

Tracklist

1.
 The Shining
 05:28
2.
 Antinferno
 06:46
3.
 Sister September
 06:32
4.
 Worship Manifesto
 05:29
5.
 Codex-Veritas
 07:06
6.
 An Amen
 07:27
7.
 The Sacrament
 06:36

Bonus
8.
 Les Tzars (Indochine Cover) (Digipack Version)
 04:52
9.
 Châtiment de la Rose (Live) (Re-Issue 2015)
 
10.
 The Shining (Live) (Re-Issue 2015)
 
11.
 Enter the Church of Fornication (Live) (Re-Issue 2015)
 
12.
 An Amen (Live) (Re-Issue 2015)
 
13.
 Sister September (Live) (Re-Issue 2015)
 

Durée totale : 50:16

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Anorexia Nervosa


Chronique @ Black_Requiem

21 Octobre 2004
Voila un album qui mérite amplement le 20/20. Non pas parce que Anorexia Nervosa est mon groupe de prédilection et mon groupe favori mais tout simplement pour la sublime beauté de cet album. Redemption Process est sorti le 11 octobre 2004, une date qui restera dans les anales du Metal (en particulier le Metal Symphonique) puisque le groupe assied définitivement sa domination au niveau international dans l’art musical symphonique. A côté de ce sublime bijou les plus grands noms du Metal Symphonique (Dimmu Borgir, Rhapsody, …) ne font guère le poids tant l’œuvre du quintette français est aboutie, complète et complexe. Comme l’écrit avec justesse Frédérick MARTIN dans son livre « Eunolie, conditions d’émergence du Black Metal » : ‘‘la vraie musique, c’est quand on ne peut pas changer une note’’. Eh bien Anorexia Nervosa offre donc là un album de vraie musique.

Une fois n’est pas coutume, le Nihilistic Orchestra franchit un cap supplémentaire pour réaliser une musique encore plus sombre et prenante. Ce Redemption Process est à des lieues de Drudenhaus et New Obscurantis Order. Ce qui fait le charme de la formation est qu’aucun de leurs albums ne sonne comme son prédécesseur, il y a une recherche continue du dépassement pour éviter de sombrer lamentablement dans la facilité et la monotonie la plus totale. Pourtant sans se ressembler, tous leurs albums marquent une étape importante dans la maturité musicale du groupe (je ne traiterai ici que des albums post-Exile) :

* Sodomizing the Archedangel est un album très froid, dénudé en parties orchestrales et encore assez ancré dans le côté underground de l’album Exile. C’est cet album qui voit la nouvelle formation (arrivée de Hreidmarr et Neb Xort).
* Drudenhaus ruissèle de parties de cordes, les claviers y jouent le rôle de pivot musical, la musique est extrêmement agressive à l’oreille.
* New Obscurantis Order propose des parties orchestrales moins imposantes (on y entend l’apparition des parties de cuivres), la haine et la violence y sont plus sournoises et la maturité musicale y est déroutante.

Quant à Redemption Process, il est le résultat de quasiment 3 années d’une profonde réflexion. Fini les nappes de cordes, place à l’orchestre. Certes, d’autres ont eu l’idée de l’orchestre bien avant Anorexia Nervosa me direz-vous. Eh bien, oui mais cet orchestre n’est pas réel. Il est le résultat de tout le talent de Neb Xort et d’autre part Anorexia Nervosa sait utiliser cet orchestre comme peu d’autres savent le faire. Ce Redemption Process peut-être classé sous la rubrique œuvre symphonique, ce n’est nullement du mensonge. Une belle part est offerte aux cuivres (il faut tendre l’oreille et être vraiment aux aguets pour les remarquer) qui donnent tout leur caractère aux morceaux. Par dessus s’ajoute la guitare de Stefan Bayle, musicale, mélodique et tantôt âcre pour tenir l’auditeur en haleine, la batterie de Nilcas Vant qui reste toujours aussi somptueux et habile dans l’art de draper la musique d’un voile sombre de cymbales, la basse de Pier Couquet pour toute la rondeur du fond musical des morceaux et surtout la voix de plus en plus imposante et majestueuse de son altesse Rose Hreidmarr (quelque fois même trop imposante par rapport aux traits d’orchestre).

Mais l’album ne se dévore pas que par les oreilles. Il s’apprécie également avec les yeux et qui dit maturité musicale dit également maturité dans la présentation. Fini les « Rose Mother Sucking Hreidmarr » qui collaient à merveille à l’ambiance malsaine et froide des deux précédents albums, tous les musiciens s’appellent Mr Xort, Mr Bayle, Mr Vant, Mr Couquet ou encore Mr Hreidmarr. La pochette revient également vers quelque chose de plus classique (le côté guerrier ressortant quand même de façon assez … flagrante), et je ne vous parle pas des photos dignes de photos d’art, réalisées superbement par Tancrède Szekely.

Dans ce Redemption Process qui aura mis du temps à voir le jour, poésie et romantisme s’unissent en une même entité, la musique classique, Anorexia Nervosa, tel un ange céleste, y déploie ses ailes afin de faire découvrir au monde l’étendue de ses talents. Pourtant Anorexia Nervosa est le groupe français de Black Metal (bien qu’ils ne se définissent pas ainsi) qui vend le plus d’albums ce qui a pour effet inévitable de faire jaser les plus stupides, taxant injustement le groupe de « commercial ». Propos totalement absurdes lorsqu’on écoute la discographie du groupe.

Toute la mélancolie et la noirceur du groupe ce retrouvent dans cet album, Anorexia Nervosa y fait de la belle et vraie musique ce qui s’entend tout de suite. Plus triomphateur que leurs précédents opus, ce Redemption Process est à l’heure actuelle sans doute la plus belle œuvre de Metal Symphonique. C’est par la musique que le groupe s’est fait connaître, c’est par le talent que le groupe s’et imposé, il n’est donc que justice que le groupe soit ce qu’il est aujourd’hui. Ave Anorexia Nervosa !

7 Commentaires

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Steelhammer - 30 Juillet 2008: Je trouve cela bizarre que l'on dise toujours que 20/20 est exagéré... On a chacun son point de vue et je suis tout à fait d'accord avec le Chroniqueur même si que j'aurais plutôt mis 17/20.
MikeSlave - 02 Septembre 2012: je cite : "dans les anales du Metal ".
furaxyn - 16 Octobre 2012: Ah ah ah ! Elle tue cette faute !

Bon sinon, j'ai rien contre Black_Requiem, mais ses vielles chro d'AN laissent un peu trop suggéré qu'il est un fan absolu du groupe. Déjà pas mal refroidi par le bancal Exile et le surfait Drudenhaus, j'ai pas mal hésité avant de poursuivre l'aventure mais New Obscurantis Order m'a plutôt plu assez récemment. Il faudrait que j'essaye un jour cette dernière galette.
vargv - 16 Fevrier 2013: je m'en lasse pas ce cette albums et la voix de rms hreidmarr est vraiment woaw...
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Chronique @ goyo

13 Avril 2009
En tant que Français, nous savons parfaitement et mieux que quiconque que nos terres sont très fertiles en matière de métal extrême. Gojira, Hacride, Benighted, Ataraxie, Blut Aus Nord et beaucoup d'autres ont contribué à la reconnaissance de l'identité non négligeable des groupes de notre bon hexagone. Dans ce beaucoup d'autres, il y a Anorexia Nervosa. En effet, en 1997 sortait un Exile très sombre mais encore très flou quant au style pratiqué, mais le black symphonique de Drudenhaus sorti en 2000 installa confortablement nos fiers Limousins dans la sphère métal française. Le départ de Hreidmarr, et par conséquent mise en pause du groupe, en 2005 fit certainement perdre du potentiel de futurs fans ces dernières années, mais Anorexia Nervosa resta jadis un des maîtres mots du métal hexagonale. Mais avant le tragique départ du charismatique leader du groupe, Anorexia Nervosa venait de sortir l'année précédant le drame une des plus grosses tueries musicales sorties sous la bannière bleu-blanc-rouge, le sublime Redemption Process qui attire notre attention en ce moment même.

Le 11 Novembre 2004 précisément sortait donc la représentation même du Black Métal symphonique dans toute sa quintessence. Je vous invite à décortiquer l'étiquette non erronée qui sert comme chacun le sait à classer l'album dans les bacs d'une quelconque enseigne chez qui on a pour habitude de s'amuser à alléger notre cher porte-feuille... Black Métal, oui, sans aucun doute, mené avec force par la rage, la haine et l'obscurité émanant des riffs assassins et profondément glacials du Maître Stéphane Bayle, et de la voix rugueuse, corrosive et frénétique du Sieur Rose Hreidmarr. Symphonique ? Bien sûr, et ce grâce aux doigts magiques d'un formidable claviériste se cachant sous l'étrange pseudonyme de Neb Xort (à ce jour connut dans le milieu de la production notamment.). Mais nous n'avons pas ici affaire à des mélodies orchestrales et belles comme chez Dimmu Borgir par exemple, mais à un son terriblement angoissant provenant du fin fond de l'harmonie diabolique de nos Français maquillés. The Shining, morceau d'ouverture de l'album, représente à merveille la noirceur et la colère machiavélique dont Anorexia Nervosa veut nous faire part. Naturellement, il serait lassant de n'entendre que de courroux et de violence durant les 50 minutes de cet album... Mais il se trouve qu'en France, on pense à tout (Chauvin ?! Nooooooon !). En effet, certains morceaux viennent pour mon plus grand plaisir casser le rythme agressif pour ajouter une superbe touche mélodique... Oui, je parle de LA grosse tuerie de l'album, Sister September. Allez, je suis de bonne humeur, je vais vous faire un petite liste d'adjectifs désignés par mes soins à décrire ce morceau : Oppressant, beau, magique, angoissant, funèbre, planant, introspectif, mélancolique... Alors voilà, avec ce Redemption Process, on vit un moment inoubliable dans le fin fond de notre âme pendant cette lame de fond agressive et mélancolique. On se laisse, avec un plaisir masochiste, aux mains de Rose Hreidmarr, de Neb Xort, de Stefan Bayle, Nilcas Vant et Pier Couquet qui se chargent avec un talent impressionnant de nous envoyer directement aux enfers, et ce sans passer par la case départ.

Les moyens utilisés pour nous faire passer cette haine à travers tout notre corps n'ont absolument pas étés négligés, car la production est assez impressionnante. La profondeur de cette dernière permet sans encombre à faire croire à n'importe qui qu'un véritable orchestre se cache derrière cette nappe ardente, passionnée et hostile de guitares tueuses. Et tout ça grâce à un seul même homme, vous le croyez ça ? Vous le croyez qu'un seul homme parvient à l'aide de ses cinq doigts à chaque main à recréer tout un univers de violons et cuivres hurlant et blasphémant ? Car c'est dans cet univers là que s'installent les autres instruments tels des galaxies parcourant notre univers à nous. Autrement dit, la dimension de cet album se crée à l'intérieur de ce faramineux univers orchestrale et magistrale. Neb Xort, c'est le patron quoi.

Maintenant, parlons du visuel. Cette pochette grandiloquente et belliqueuse, ces photographies superbement réalisés...On est gâtés quoi. De fond en comble, Redemption Process sème les concurrents au titre d’œuvre d'art. Toute la discographie d'Anorexia Nervosa s'unit ici, toute l'angoissante mélancolie se rejoint dans cette même oeuvre, toute cette rage et toute cette frénésie qui a fait la renommée du groupe jusqu'ici produit, ajoutée à une dose non négligeable de divine et transcendante musicalité, parvient a hisser ce Redemption Process au sommet du métal symphonique, au côté d'Emperor, Dimmu Borgir, Kalisia, Septic Flesh et autres puissances ayant radicalement révolutionné ce monde. Hail Anorexia Nervosa !

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Commentaire @ azaziel

02 Mars 2009
Rêvons un peu. Rêvons d’un album parfait. Une oeuvre d’art qui allie une magnificence digne d’un Sibelius ou de quelque autre Satie avec une colère à faire trembler l’Inquisition. Le résultat ? Redemption Process, un cri de désespoir enveloppé de haine...

Anorexia Nervosa n’est (n’était…) certes pas le groupe le plus facile à suivre de la scène extrême. Mariant avec brio et génie une violence encore plus poussée que chez bien des blacks métalleux en furie avec une ambiance indéniablement gothique, le groupe à su imposer sa patte. Et après Drudenhaus, brillant et baroque, New Obscurantis Order, sombre et brutal, l’orchestre nihiliste nous offre un album à la hauteur des attentes les plus longues.

Dès les premières notes symphoniques de « The Shining » (rappelant assez le début de « Mother Anorexia ») nous pénétrons un univers où la sensibilité est exacerbée jusqu’à la haine pure (« Worship Manifesto »). Les vocaux de Hreirdmarr n’ont jamais été aussi bons, les intonations de sa voix trahissent une émotion réelle, à l’évidence il est conscient de ce qu’il chante ! Ses hurlements poussent parfois jusqu’à la lamentation courroucée (ceci est particulièrement vrai dans le magnifique « Antiferno »). L’ensemble est moins "compacté" que sur ses prédécesseurs grâce à une production soft et froide qui est une des (innombrables) bonnes surprises de cette galette. Comme d’habitude la batterie est toujours d’une technicité impressionnante que peu maîtrisent comme le sieur Vant. Les guitares sont plus puissantes que jamais, et les orchestrations n’ont, à mon sens, pas encore été égalées par un groupe de black symphonique. Seule la basse reste un peu de côté mais c’est habituel chez Anorexia Nervosa et les inconditionnels n’y verrons à coup sûr pas un problème majeur.

Il n’y a rien de surprenant, mais les textes sont une fois de plus tout simplement parfais. Véritables élégies débordantes d’ironie et de tristesse, ils sont meilleurs que ceux des précédents opus.

Mes profonds respects, donc, pour le groupe, leur travail sur cet album, et plus particulièrement pour la pari risqué mais relevé haut la main que représentait la chanson « Sister Semptember », une de leurs plus belles réussites.

Alors vous l’aurez compris, si vous avez quelques piécettes qui trainent, il n’est rien que je ne puisse plus vous recommander que cette œuvre d’art sans équivoque…

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Blackaria - 03 Mars 2009: Un très bel éloge fait par une main de maître à un groupe remarquable et dont je ne puis plus me passer grâce à vous.

Au plaisir. . .
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Commentaire @ BlackHorde

13 Novembre 2005
Il aura fallu trois ans pour accoucher du monstre. Car il s'agit bien d'un monstre dévastateur que l'entité maléfique ANOREXIA NERVOSA vient de mettre bas. "Redemption Process" est une oeuvre extrêmement aboutie, d'une densité inouïe qui ne révèlera tous ses secrets qu'écoute après écoute. 7 titres seulement mais quels titres ! Passionnant d'un bout à l'autre, le groupe met en scène des tableaux d'une décadence grandiloquente où les arrangements symphoniques, bien que partie intégrante de la musique, savent se faire discrets. Ils ne sont ni pesants ni démonstratifs, il font partie intégrante des morceaux mais ils ne prennent jamais le pas sur la musique elle-même. Le risque évident de faire pompeux et démonstratif (Même BORGIR se heurte là-dessus sur son dernier opus en date) est habilement contourné en faisant percer ces cuivres (serait-ce des cors ?) aux accents guerriers à travers le rouleau compresseur des guitares sur l'épique "The Shining". ANOREXIA signe une musique qui porte, incroyablement évocatrice et percutante. La tempête, le cataclysme ! Des images de force de la nature qui collent à merveille à la puissance développée par chacun des morceaux, d'une densité ahurissante en termes de détails et d'arrangements. Et même si la base musicale reste très violente, on parle bien de Black à la base quand même, l'habileté, le génie même du groupe tient dans sa capacité à développer des atmosphères planant au dessus du bouillonnement permanent des titres. Du grand art ! Un boulot de composition énorme secondé par une production géniale, signée comme d'habitude par Xort au Drudenhaus, le studio personnel du groupe. Que dire de plus ? Les mots manquent devant un album aussi abouti et maitrisé. Je ne saurais trop vous conseiller de télécharger "Codex Veritas", pour moi le meilleur titre de l'album. Et encore quand je dis meilleur, ça ne veut pas dire que les autres sont moins bons. Tout le reste est du même niveau c'est pour dire... Disons que c'est le titre qui me touche le plus, les interventions du chœur lyrique me font dresser les poils sur les bras ! Ça y est, la France tient SON groupe de Black symphonique. "Redemption Process" fera date j'en suis sûr et ANOREXIA NERVOSA place la barre très très haut. De quoi dégoûter définitivement tous les groupes qui aimeraient se lancer sur la même route ! Un groupe à qui il ne reste dorénavant plus qu'à souhaiter de mener une carrière qui les portera beaucoup plus loin que les frontières de l'Hexagone. Ce nouvel album est une carte de visite en or qui peut leur ouvrir pas mal de portes et de scènes internationales. Quitter Osmose pour Listenable a été un choix judicieux à cet égard. En bref, un album réellement indispensable aux fanatiques du Black symphonique qui comblera les espoirs les plus fous que bon nombre de connaisseurs plaçaient dans le groupe ! A graver dans le marbre pour l'éternité.

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JolgeirrAouadiumLuciahl - 19 Septembre 2010: euuuuh anorexia nervosa le groupe de black metal symphonique (1991-2007) m'a vrèm aider dans ma vie et m'a encouragè aussi a passè des moments difficiles...
merci beacoup anerxiA!!!
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Commentaire @ Psycho-Mantis

08 Janvier 2005
Il ne faut pas être de mauvaise foi, c'est un très bon album dans sa conception.

Je ne vais pas reprendre la description musicale qui a déjà correctement été définie part Black Requiem, d'autant qu'il n'est plus nécessaire de présenter Anorexia Nervosa à qui que ce soit.

Il n'est pas tellement nécessaire de présenter l'aspect musical et ses aspérités non plus, car cet album survient littéralement dans la lignée des deux précédents qu'étaient « Drudenhaus » et « New Obscurantis Order ».

Personnellement, d'un point de vue général, je suis déçu.
Déçu car je m'attendais à une énorme baffe, mais pour prendre une claque, il faut un minimum d'innovation. Or je n'ai pas la sensation qu'Anorexia se soit tellement renouvelé par rapport à ses deux précédentes réalisations.

Objectivement, si « Redemption Process » était sorti à l'époque de « Drudenhaus » et vice-versa, je n'aurais absolument pas « tilté » d'une quelconque incohérence dans l'évolution musicale du groupe. C’était déjà le même problème avec « New Obscurantis Order » qui n’avait pas eu le même succès que son prédécesseur pour cette raison.

Tout cela pour dire, qu'au bout du troisième album avec les mêmes ingrédients, je commence un peu à me lasser. L'effet de surprise n'est pas à son comble, et cet album n'implose pas dans mes oreilles et dans mon coeur, comme avait pu le faire « Drudenhaus » à son époque.

Alors entendons-nous bien, au cas par cas, sans prendre en compte autre chose que l'album en lui même, c'est un excellent album.
Lorsque l'on écoute le premier titre: "The Shining", on a la sensation que la flamme de « Drudenhaus » se ravive totalement, mais dès le troisième titre, et ce jusqu'à la fin de l'album, la monotonie s'installe un peu, on aurait aimé un petit "supplément" par rapport aux albums précédents. Au final, on reste un peu sur sa faim, voire même un peu "soulagé" que ça se termine enfin.
Dans cette trop parfaite "harmonie" et "similitude" entre les morceaux, on a du mal à garder toute sa concentration sur la musique jusqu'au bout.... on sature un peu tout simplement. C'est juste dommage, surtout lorsqu’il est impossible de remettre en cause le talent des musiciens.

En ne tenant compte que de l'album en lui-même, j'aurais certainement mis un 17/20, mais en prenant en compte la performance et l’évolution générale d'Anorexia Nervosa sur cet opus par rapport aux précédents, je ne puis décerner plus qu'un passable 14/20

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