Raise

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17/20
Nom du groupe Karelia
Nom de l'album Raise
Type Album
Date de parution 27 Avril 2005
Style MusicalElectro Industriel
Membres possèdant cet album42

Tracklist

1.
 Raise
 05:29
2.
 Child Has Gone
 04:36
3.
 Breakdown
 05:46
4.
 The Hermit
 04:09
5.
 Disharmonic Dogmas
 01:53
6.
 Cross & Crescent
 03:51
7.
 Tearful Clown
 06:36
8.
 Unbreakable Cordon
 07:03
9.
 Coming Turn
 05:05
10.
 High Hopes (Pink Floyd Cover)
 05:40

Durée totale : 50:08

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Karelia


Chronique @ guardian

16 Mai 2005
Rappelez vous, il n'y a pas si longtemps de cela, un petit groupe venu du fin fond de l'Alsace créa la sensation en écoulant plusieurs millier de son album "Usual Tragedy". Ce succès fut mérité à l'écoute de cet excellent opus fortement influencé par Rhapsody, et nous a amplement mis l'eau à la bouche en attendant la suite...

Ce jour est maintenant arrivé et c'est alors que "Raise" est déjà sortis au Japon (et écoulé à plus de 2000 exemplaires) que nous parviennent les 1ère notes des Alsaciens. L'album s'ouvre en douceur avec la chanson éponyme qui commence par un énorme riff et un speech d'...Hitler!!! Et là, la voix de Matthieu envahit tout. C'est lent, c'est émouvant, c'est superbe. Et soudain survient ce passage, cette forteresse de choeurs qui nous traverse littéralement le corps, nous donnant des frissons de partout. La production est énorme, le son fabuleux, et ce morceau est tout simplement indéscriptible tant il fait ressentir d'émotions. On est loin de leur début, mais là, force est d'avouer qu'en 5 minutes Karelia a pondu un hymne et promet de nous en mettre plein la vue. Dès le second morceau on retourne à un heavy plus rapide et plus classique sans pour autant basculer dans le banal, loin s'en faut. Je me répète mais le son est grandiose, spécialement celui de la batterie. Une fois de plus le refrain est destiné a rester ancré dans les mémoires. En plus du chant envoutant de Mat, il est épaulé par une choriste sur "Child has Gone". Même s'il n'a pas totalement disparu, leur côté heavy speed laisse peu à peu place à un heavy plus lourd, lent et progressif, accentuant plus encore les riffs et le chant, et nous retrouverons ce côté tout au long des 10 titres de ce monstre. Sur chaque morceau on pourra donc retrouver un son bien spécial qui semble devenir la marque de fabrique du groupe et qui permettra bientôt, s'il continue dans cette voix, de reconnaitre le groupe dès l'écoute comme on peut aisément distinguer un In Flames ou Stratovarius. Ce ne sont pas les "Cross and Crescent" et autres "Breakdown" qui me contredirons.Et comme si on en avait pas assez bouffé, l'album s'achève sur une reprise splendide du "High Hopes" de Pink Floyd avec un refrain sur fond de double pédale qui ne laissera personne de marbre.

Vous l'aurez compris, Karelia vient de faire un coup de maitre dans sa quête vers le pouvoir, grâce à une affirmation de soi même comme peu aurait osé le faire. Maintenant bien au dessus de la masse de groupe pris au piège dans la mode du revouveau de la scène heavy, les Alsaciens viennent de prouver que tout n'a pas encore été fait et qu'avec travail et perceverance, même un groupe de ce pays pourris peut se mêler aux plus grands.

4 Commentaires

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Freyja - 09 Août 2006: Ayant écouté le cd au moins 100 fois, après avoir attendu presque 3 mois pour le recevoir (alala ces importations pour avoir les éditions japonaises..) je peux enfin mettre mon commentaire.

La première fois que j'ai écouté le cd, je suis restée conne, tellement bien, rien à redire, je me sentais ailleurs, transportée.

Des sons magnifiques, des textes recherchés, une voix exceptionnelle... Du beau!!

Et la reprise de "High Hopes". On dirait presque l'original la voix!

Et bien, je dis vivement un concert en Suisse.. Ou un autre cd..
 
GLADIATOR - 27 Octobre 2008: j'ai adoré "usual tragedy"...et je sens que je vais aimer ce "raise"...merci...glad.
dark_omens - 09 Fevrier 2009: ce groupe est vraiment génial, et en plus il sont de mon bled; d'ailleurs j'ai faillis les rejoindre juste avant la sortie de Usual Tragedy...
Aergoth - 03 Mai 2012: Groupe qui envoi du lourd!! Une si belle voix également....
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Chronique @ dark_omens

24 Juin 2013

Un ouvrage où chaque détail semble maitrisé afin de nous procurer l’émotion la plus pure...

Après un Usual Tragedy, premier pas d’une maturité assez incroyable, l’adolescent qu’est Karelia nous revient et aspire, très légitimement à devenir un homme. En marche, voici donc son deuxième pas.

Avec cette nouvelle foulée sur le chemin, loin de trahir son identité musical Karelia tente de s’éloigner intelligemment de ses influences qui étaient les plus évidentes, de ses racines musical à la fois italienne, scandinave, suédoise, un peu trop flagrante sur sa première œuvre. Pour y parvenir il épure son style, en écartant son Heavy mélodique à tendance orchestral de ce gothisme sous-jacent, et laisse place à une amertume plus adulte. Pour ce faire il compose également les morceaux qui constituent cet album comme une construction où chacun des instruments vient enrichir le tableau, s’acharnant à étoffer l’atmosphère, bien plus que venant se poser là simplement comme un bel ajout. C’est particulièrement flagrant pour les claviers qui ont été soignés et parsemé de manière ingénieusement parcimonieuse, et dont chaque note contribue à renforcer l’ambiance du morceau dans lequel ils s’intègrent. Tout ceci n’a qu’un seul but : mettre en valeur l’émotion palpable au creux de chaque pièce de cet édifice. Pour la rendre plus perceptible encore, Matthieu Kleiber n’hésite pas, aussi, à abandonner ce chant grave, profond et ultra-maniéré, un autre vestige de ce gothisme d’antan, pour un chant plus naturel, moins forcé ; avec lequel il peut, à l’évidence, partager bien plus d’émotions avec son auditoire. Un chant qu’il continue d’alterner avec un autre plus aigu, exercice dans lequel il a fait quelques progrès.

On sent bien la volonté de Karelia, il a pensé son album dans ces moindres détails, et pour une mise en scène parfaite, il va jusqu’à inclure des samples, ornements dont l’intention est de nous emmener à l’endroit exact où il nous attend. Des morceaux comme ‘Raise’, et ses alternances, de rythme à la fois soutenu, à la fois plus lancinant, qui n’est pas sans rappeler dans une certaine mesure ‘Slaves of Time’, illustrée par des samples de discours d’Adolf Hitler témoigne de cette détermination et de cette maîtrise décrite jusqu’ici. Sur ‘Child Has Gone’ Karelia pousse même l’ouverture d’esprit, qui n’est pas forcement une des caractéristiques les plus réputés dans le milieu métal, jusqu’à inclure une intro à l’ambiance plus électro. Intro qui offre une transition nette et parfaite pour redémarrer, ensuite, sur une partie plus classique.

Cette recherche permanente, cette curiosité musicale n’est, évidement, pas sans risque mais Karelia n’est pas là pour laisser emprisonner ses idées, sa soif de découverte, dans les murs dressés par ceux qui refusent tous changements et il ose, avec intégrité, tout ce qui peut servir ses desseins. Mais ce disque ne constitue pas non plus un changement aussi radical qu’il y parait, on y retrouve quand même, au delà des évolutions évidentes et nourrit de celles-ci, tout ce qui a fait le charme, et l’identité propre du groupe jusqu’alors. Karelia n’a donc pas peur d’élargir ses horizons en intégrant dans sa musique des éléments variés, divers, étonnants qui aident à rendre sa musique plus cohérente, plus dense ; mais surtout plus touchante. Dans ‘Disharmonic Dogmas’ il pousse, par exemple, le plaisir jusqu’à faire voyager nos sens jusqu’aux portes de l’orient.

Il est indispensable aussi de noter la qualité des textes et des thèmes abordés ici, loin des banalités affligeantes qui sont souvent le lot dans le genre, Matthieu Kleiber, lui, écrit des textes inspirés, réfléchis, et assez remarquables. Citons par exemple ‘The Tearfull Clown’, hommage vibrant au génie Charles Chaplin. Dans un tel contexte, terminer l’album sur une reprise de Pink Floyd, ‘High Hopes’, n’est évidement pas anodin.

Voici donc un ouvrage où chaque détail semble maitrisé afin de nous procurer l’émotion la plus pure. Un disque où le ressentis est la principale préoccupation de Karelia et alors que les alsaciens auraient pu, comme bon nombres l’auraient fait à leur place, se contenter d’emprunter le chemin de la facilité en sortant un deuxième enregistrement copie conforme du premier ; ils ont préférés celui plus dur de l’évolution. Le plus dur, mais sans aucun doute le plus intéressant pour eux, comme pour nous.

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Commentaire @ Kivan

03 Fevrier 2009
Karelia est de retour avec son deuxième album intitulé « Raise »... et si il y a un point sur lequel tout le monde est d’accord, c’est à quel point le groupe a su évoluer depuis le précédant opus « Usual Tragedy ». La progression est vraiment très nette !
A nouveau signé par Drakkar, la production de l’album est à la hauteur des compositions du groupe et le son, très bon, permet de faire parfaitement ressortir sa puissance mélodique.
C’est un peu simplifier les choses à l’extrême, mais je me permets de dire que l’album me semble se découper entre deux types de titres : d’un côté, les titres purement heavy, rapides et techniques, qui, sans pour autant s’apparenter à des copies de Rhapsody, font forcément un peu penser au groupe italien ; et puis d’un autre côté, il y a les titres où le groupe a su ajouter avec brio des parties de chœur absolument grandioses !
Personnellement, je trouve qu’il s’agit là des titres qui ressortent le mieux, mais ce n’est qu’une question de goût.
En tout cas des compos telles que « Raise », ou ma favorite « Cross & Crescent », sont de pures merveilles avec des chœurs puissants et mélodiques qui nous conquièrent immédiatement !
Donc non seulement un album très varié, très riche, mais également et surtout ô combien réussi.
Peut-être que l’évolution du groupe surprendra certains des plus anciens fans, mais nul doute que ce nouvel album en touchera plus d’un nouveau… en tout cas, moi j’en suis !!

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