Sur le papier ce disque me faisait envie. Mais après la déconvenue du Graspop ou
Ripper Owens avait massacré les vieux titres de Malmsteen et ou Yngwie lui-même s’était auto parodié (oui il faut le faire) je ne savais plus quoi en penser moi de ce
Perpetual Flame. Le constat va être rapide. Ce disque est mauvais et puis c’est tout.
On va me dire que c’est parce que je n’aime pas Malmsteen, mais c’est faux (au contraire). Il faut simplement être honnête, ce disque n’apporte rien, mais vraiment rien. Pire on a l’impression d’avoir du resucée sans saveur. On va commencer par tailler un petit costard à notre ami
Ripper. Il va falloir arrêter les conneries mon garçon. OK il s’est fait salement viré de Judas et de
Iced Earth et
Beyond Fear n’a pas marché mais quand même…. Ce n’est pas tant le fait qu’il cachetonne c’est surtout le fait qu’il est réduit à faire de la soupe. On a l’impression qu’il n’a même pas eu un droit de regard sur ses lignes de chant (ce qui doit être le cas). En plus son chant est totalement bidouillé, une machine aurait pu faire mieux (bon la je pousse le bouchon un peu loin mais ça me saoule). Bref on dirait presque que c’est
Mark Boals, à ce compte là autant ne pas chercher midi à quatorze heures et il fallait le reprendre. D’autant que du point de vue du chant, le bon Yngwie peut faire du bon. La preuve en est, le seul bon titre de la galette « Magic city ». Yngwie chante sans faire l’ivrogne et c’est plutôt classe. En plus le titre est tout en sobriété, aux antipodes du reste de l’album.
Car il faut se le farcir ce nouvel album.
Plus d’une fois j’ai failli couper ma chaîne tant le calvaire fût long. J’adore quand Malmsteen dévale son manche à toute allure mais là c’est trop. A la limite il nous aurait fait un disque avec un solo de 50 minutes ça aurait été la même. Les mélodies sont médiocres, les riffs inexistants et même les soli sont déjà entendus. Il ne sera donc pas difficile de savoir quel est le destin de ce disque, la poussière. Allez on va quand même repêcher «
Red Devil ».
Plus sobre que le reste, il tire son épingle du jeu avec un jeu plus sobre du suédois aux breloques.
Et comme si cela ne suffisait pas l’enchaînement des titres est des plus étrange. En effet si le début nous les brisait avec un Owens en méforme, il sera vite supplanté par la branlette de manche. Le disque finit avec pas moins de 3 instrumentales (toutes plus pénibles les unes que les autres), le titre chanté par Malmsteen. On le retrouve vite fait accoudé au bar de « Eleventh Hour » mais bon aille aille aille……
Voilà on ne va pas épiloguer des heures, ce disque est vraiment mauvais, même pour le fan ultime ce disque risque d’être imbuvable. Dommage qu’il n’est pas mieux tiré partie de sa collaboration avec
Ripper Owens et dommage que Tim ne se reprenne pas en main sérieusement. J’espère que ce disque n’est qu’une erreur de parcours mais quand on sait que c’est l’une des genèse les plus longues pour Malmsteen ça fait quand même un peu froid dans le dos…….
Il suffit de le comparer au précédent pour se rendre compte du peu de variétés et d'innovations dans les compos, des solis peu excitants et un chanteur en dessous de tout (mal mixé, mal dirigé aussi puisque les lignes mélodiques sont faites par Malsmteen)
Prod' très moyenne, chant moyen, compos moyennes mais pourtant j'aime bien ce disque. Tout simplement parce que je trouve que pas mal de riffs évoquent les débuts de Malmsteen, notamment son second album que je vénère. Je dois perdre l'ouie avec l'âge :-)
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