No Guts, No Glory

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17/20
Nom du groupe Airbourne
Nom de l'album No Guts, No Glory
Type Album
Date de parution 08 Mars 2010
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album451

Tracklist

1.
 Born to Kill
 03:39
2.
 No Way But the Hard Way
 03:34
3.
 Blonde, Bad and Beautiful
 03:49
4.
 Raise the Flag
 03:33
5.
 Bottom of the Well
 04:30
6.
 White Line Fever
 03:09
7.
 It Ain’t Over Till It’s Over
 03:17
8.
 Steel Town
 03:09
9.
 Chewin’ the Fat
 03:12
10.
 Get Busy Livin’
 03:37
11.
 Armed and Dangerous
 04:12
12.
 Overdrive
 03:22
13.
 Back on the Bottle
 03:50

Bonus
14.
 Loaded Gun
 02:51
15.
 My Dynamite Will Blow You Sky High (And Get Ya Moanin' After Midnight)
 03:24
16.
 Rattle Your Bones
 02:36
17.
 Kickin' It Old School
 02:37
18.
 Devil's Child
 02:12

Durée totale : 01:00:33

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Airbourne


Chronique @ metalpsychokiller

15 Mars 2010
Déjà plus de deux ans que le météore incandescent Airbourne, surgi de nulle part, a tout dévasté sur son passage avec un « Runnin’Wild » a juste titre dénommé. Un sacré buzz sur la toile, un immense remue ménage dans la planète Metal, et jusqu’au tohubohu le plus complet dans les rédactions des vieux magazines « dits » spécialisés de la presse écrite habituellement plus enclins à vendre leur papiers qu’à sentir le vent venir et prendre le train en marche. Car ce premier opus délivré par le combo formé en 2001, plus que de brulot, méritait tout simplement le qualificatif de véritable « tuerie » tant des « Black Jack », « Runnin’Wild » ou autres « Girls In Black » étaient sans concessions, ni rémissions possibles. Le clou étant enfoncé comme le démontrait un exponentiel public de fans, restait à confirmer en assénant le coup fatal après celui d’essai. Ce que se proposera donc de faire ce « No Guts, No Glory » labélisé comme son prédécesseur RoadRunner.

Pour ceux qui auraient pu, tel un Valérian agent spatio-temporel, se trouver de l’autre coté de la voie lactée durant le court laps de temps que mirent les australiens à ensorceler des hordes de métaleux, résumons. Une seule galette jusqu’alors, mais quelle divine obole !!! Et en parallèle des participations fracassantes à Wacken (Germany), Mayhem (USA), Download (UK) et au Big Day Out (Australia) d’une part. Et de l’autre, des concerts avec comme comparses, pour ne citer que certains d’entre eux, Iron Maiden, les Rolling Stones, Motley Crue, ou Motorhead, dont le père Ian Fraiser Kilmister -aka Lemmy, pour les ignares- lui-même fut tellement séduit par les kangourous électrifiés qu’il participa au clip de « Runnin’Wild ». Autre précision, mais là si vous ne le saviez pas cela en devient désespérant, Airbourne est un quatuor de jeunots nous venant des terres des Wallabies. Sidney, Melbourne, Victoria, Canberra, Crocodile Dundee, et plus judicieusement du Rose Tattoo du nain criard, tatoué, et enragé Gary "Angry" Anderson beuglant férocement autrefois son « Rock’n roll outlaw » et son « Astra Wally ». Et accessoirement de leurs pères spirituels, les planétairement adulés Ac/Dc dont ils revendiquent l’héritage jusqu’à avoir par un prédestiné mimétisme un line-up ou les frères O’Keefe, Joel (chant/guitare) et Ryan derrière les futs, rendent presque la pareille aux Malcom et Angus Young.


Intéressant ce sophisme historique et culturel sur la génèse du quatuor; mais ce second opus alors, quels en sont les essences et l’intérêt? « It’s only Australian Hard/Rock, Dude !!!». car ce « No Guts, No Glory » est issu de la même veine que le précédent. Pour résumer et imager, la différence la plus notoire sera juste que ‘Runnin’Wild » était du Rock Hard, et que son successeur est plus Hard Rock. L’alchimie concoctée par le quatuor ne variera pas d’un iota, et ce sera tant mieux car le résultat sera aussi décapant et saisissant. Une véritable ode, une pure résurrection de l’époque bénie des « Dirty Deeds Done Dirt Cheeps » et autres « High Voltage » made in Heaven –Or In Hell- 2010, cure de jouvence pour quadras et pur bonheur pour leurs fistons. Mettez un Ac/dc dans une réunion de Bikers, et le dernier des arsouilles se lèvera aussitôt pour headbanguer la canette de bière chaude à la main. Et bien Airbourne, c’est cela ; Le pur Hard rock, Ride on, dégoulinant de trippes, sueur, galère et whisky. Une façon de vivre et d’être, une religion comportementale, et fi des faux semblants ou poses stéréotypées. Les vrais hard rockers d’hier et les purs métaleux d’aujourd’hui capteront la nuance et saisiront là ou je veux en finir…

Dès l’intro lancinante de la lead guitare annonçant un martèlement binaire frénétique de la batterie et des riffs bien gras sur le « Born To Kill » d’entrée, le commun des adeptes lambda aura assimilé lé message éponyme à la track. Bourré d’adrénaline et testostérones à bloc, le combo n’est pas là pour faire dans la dentelle ni le placebo, et les lignes vocales acérées d’O’Keefe emmène l’attelage diabolique à une vitesse échevelée. Accrocheur à souhait, le refrain simple et on ne peut plus marqué, à la manière du « Black Jack » précédemment cité, le quatuor vous en met plein les cages à miel d’emblée. « Raise the Flag » reprendra semblable recette avec autant d’atours et une finalité d’agréments identiques, en distillant de surcroit une dualité de lignes de guitares digne des frères Young en grande forme.

Car entre temps les deux « No Way But the Hard Way » et « Blonde, Bad and Beautiful” aux tempos plus modérés et reflétant à nouveaux des tranches de vie de nos rockers des antipodes auront achevé de vous asservir. Le « No Way », premier single et clip de l’album, traitant des années de galères dans Melbourne de nos jeunots survivants à coups de Whisky et de barbecue ; quand le titre accolé sur « BBB » sera suffisamment explicite en lui-même et que le solo ciselé calqué par Joel sera un pur régal. Non adepte du titre par titre, comme le savent tous les lecteurs assidus (killing joke !!!) de mes reviews, délaissons donc celui-ci temporairement pour s’arrêter sur d’autres éléments plus explicites quand au rayonnement qualificatif de cet opus.

Les artwork covers et illustrations sont signés « The Sharp Brothers » et « Ben Couzens », les Gibson et Fender (Flying contre Sg Standard, choisissez votre camp !!!) crachent sur des Marshall et Ampeg, la Tama et les Zildjian vont rendre l’âme tellement elles sont martyrisées et l’emphase sonore proposée est sur mesure à la mélodicité d’Airbourne. Chaude, acérée et acerbe, cette dernière concoctée dans son cheminement par Johnny K (Disturbed, 3 Doors Down, Staind) et Matt Dougherty aux Groovemaster Recordings, puis mixée par Mike Fraser aux Warehouse Studios de Vancouver, et enfin mastérisée aux Sterling Studios de New York par Ted Jensen ; allie le meilleur des eighties à la modernité actuelle. Un rendu auditif parfait collant comme un gant à la musicalité déployée par le quatuor et tirant celle-ci vers l’excellence.

Un autre point marquant sera que la tracklist ne s’affadira pas sur la distance. Ici, pas question de pondre deux ou trois très bon morceaux, puis de passer à du remplissage avec des plages conventionnelles et simplistes. Treize titres sans temps morts, tous conquérants et séduisants, et n’entrainant en outre aucune linéarité. En extraire certains plutôt que d’autres parait bien exhaustif, mais à ce petit jeu le « Steel Town » (pas celui de « Big Country ») corrosif, suintant l’acier liquide, le magma industriel en fusion, et se référant à Sheffield ville sinistrée au Royaume Uni, parait s’imposer. Tout comme pourrait y prétendre un « Overdrive » judicieusement dénommé, un déjanté «Back On The Bottle », ou un « White Line Fever » digne dans sa qualité de celui de Motorhead quoique n’en n’étant pas un cover. Mais un ressenti restant on ne peut plus personnel, cette figure de style est réductrice, tout comme certains pourraient claironner qu’ « Armed And Dangerous » leur rappelle un certain « Walk All Over You » quand par ailleurs « Riff Raff » a pu inspirer « It Ain’t Over Till It’s Over »… Ouep, peut-être, et alors ???

Airbourne ne revendique ni ne cache rien. Une parenté trop flagrante avec Ac/Dc pour les mauvais coucheurs ? Difficile de taire l’influence quand de surcroit le chant de Joel O’Keeffe parait être le maillon entre Bon Scott et Brian Johnson. Un Rock trop peu contemporain ? Le combo joue ce qu’il est, n’en déplaise à ses éventuels détracteurs. Une musicalité restituée plus que crée ? Là, vous basculez dans le vice et la médisance pure et gratuite. L’unicité d’Airbourne est réelle, captivante, séduisante et irrémédiablement sincère. Le public le ressent, adhère, et les cohortes de fans grossissent d’autant plus aisément que continueront à nous parvenir des opus de la qualité de « No Guts ». Le précédent et initial « Runnin’Wild’ était excellent (Une tuerie, vous dis-je !!!), et bien « No Glory » est encore meilleur. Une boucherie !!!

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Silent_Flight - 26 Novembre 2010: Dans ce cas, tout le monde peut se mettre à faire du Mötörhead, et ce sera le succès assuré? Mais merde, quoi, évidemment que le public apprécie, il n'est pas objectif pour un sou. Puis dire qu'ils sont les dignes successeurs d'AC/DC qui nous barbent avec les même riffs depuis 1980 (d'puis Brian Corbeau), juste ciel, à un moment faut laisser le mythe là où il est, et s'en inspirer au lieu de le pomper note pour note, son pour son. Stop, sérieux...
metaleu35 - 28 Novembre 2010: Airbourne copiait sur Running Wild, mais pas pour Born to Kill !
metaleu35 - 28 Novembre 2010: il copiait AC-DC sur Running Wild, j'ai oublié d'ajouter AC-DC
OVERKILL77 - 15 Mars 2011: C'est toujours un peu pareil, quand même... je me lasse vite !!
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Chronique @ dark_omens

09 Septembre 2013

Pas de réconciliations envisageables à l'aune de ce No Guts, No Glory...

Inutile d'imaginer un seul instant que les débats stériles de polémistes patentés qui se déchirent sur les champs de batailles de l'esprit artistique, pourraient trouver, à la lueur de ces quelques lignes, une quelconque paix consentie. L'apaisement salutaire s'éloigne d'autant plus que chaque camp avance dissimulé derrière ses arguments pertinents qui, paré du masque de la raison, ne sont rien d'autre que de niaises vérités évidentes. Oui, Airbourne joue, au riff près, et avec un certain talent, la musique du plus illustre de ces compatriotes australien, AC/DC. Et oui, la vigueur, l'énergie, la fougue et l'habileté avec laquelle il s'emploie à le faire engendrent un incroyable plaisir fondé.

Une fois le préambule obligatoire établis, prélude dont le seul mérite est de définir assez aisément et assez justement la musique des frères O'Keeffe, il convient, tout de même, d'aller au-delà. Il apparaît comme incontestable que l'incroyable exaltation avec laquelle ces artistes s'évertuent à communier sur scène avec son public est remarquablement admirable. Pourtant c'est, aussi, dans le marbre d'œuvre intemporellement gravée qu'il nous faut, humblement, juger. Une idée moyenne, même défendue avec un talent, un enthousiasme et une sincérité évidente, n'en devient pas nécessairement une bonne idée.

Et si Airbourne ne manque certainement pas de cette ardeur enivrante, ni même de cette franchise exaltante, je reste convaincu que ces qualités ne sont que vernis. Sous ces couches grisantes la vision de ce groupe n'est, selon moi, qu'un paysage terne. En effet sans le brillant de ces formes entêtantes, le fond de cette musique " australo-angussienne " manque de saveur.

Bien évidemment, les frères O'keeffe ont pour eux l'élan de cette jeunesse, une vitalité et une hardiesse infaillible, mais aussi cette capacité à nous offrir des titres efficaces, là où, désormais, son grand frère australien semble plus emprunté. Ainsi l'énergie communicative d'un furieux Raise your Flag ou encore d'un It ain't over till it's over (dont le riff et l'atmosphère ressemblent à s'y méprendre à ceux de Whole Lotta Rosie) semble être, volontairement ou non, inaccessible pour d'autres. Car la véritable force d'Airbourne est, aussi, là. Il est capable de réussir là où les frères Young sont, aujourd'hui, impuissants.

S'il apparait comme vain d'énumérer tous les stigmates les plus propres au Hard Rock, et particulièrement à AC/DC, que développe Airbourne sur ce nouvel opus, il satisfaisait, incontestablement, pleinement ceux qui s'en contentent et continuera d'alimenter les critiques de ceux qui s'insurgent de cet éhonté plagiat. La polémique n'est donc pas close.

La controverse reste donc d'actualité et les interrogations de rigueur.
Mais est-il nécessairement besoin d'intellectualiser son ressenti et de le projeter dans une vision d'avenir où se poseraient, invariablement, les questions d'une carrière musicale basée sur les faits d'armes d'autres ? Non, bien évidement. Cette tendance du mouvement Hard Rock à ne pas renouveler son propos, mais ces acteurs, apparait comme récurrente. Cette démarche de non-renouvellement des idées, que votre humble serviteur aura définis, exagérément, comme l'agonie du genre, n'est rien d'autre qu'une habitude culturelle, selon moi, dommageable, mais de laquelle résulte incontestablement, et lorsque les musiciens sont talentueux, un bonheur communicatif indéfectible. Ainsi beaucoup auront oublié tous ces fiers soldats qui n'auront pas marqué de leurs empreintes inaltérables l'histoire, mais qui auront suscité la satisfaction certaine d'un auditoire avide. Effacés les Kix, Dangerous Toys, Panama ou encore The Darkness, désormais la nouvelle sensation se nomme Airbourne. C'est ainsi...

Quoi qu'il en soit, et à titre tout à fait subjectif, je préfère goûter aux émotions suscitées par l'original originel, plutôt qu'à celle suscitées par des copies, même géniales. Et j'aime, aussi, à ajouter que je regrette la surmédiatisation de ce groupe au dépends d'autre dont les idées créatives, et les œuvres, apparaissent comme bien plus intéressantes (Buckcherry, The Poodles…)

Pas de réconciliations donc à l'aulne de ce No Guts, No Glory. Les uns continueront de se satisfaire de ces délicieuses allégresses immenses fomentées, très justement, par ce Hard Rock " australo-angussien ", quant aux autres ils poursuivront cette dénonciation, non moins justement, sous le sceau du plagiat irrespectueux. Et tous auront raison.

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Hacktivist - 09 Septembre 2013: Je m'attendais à ce que tu fasses une chronique de ce type. J'avais pu lire auparavant que tu n'aimais que l'original, donc AC/DC. D'une part, je te comprend, car c'est bel et bien un plagiat, qui même s'il est pleinement assumé par le groupe, peut en énerver plus d'un, mais force est de reconnaître que Airbourne a bien pris la relève et arrive à un résultat honorable avec l'énergie et le punch qu'ils apportent. Une sorte de AC/DC en plus moderne. Moi, c'est le contraire, j'accroche pas à l'original, mais Airbourne, j'apprécie. En tout cas, belle chronique et je m'en vais lire de ce pas celle sur AC/DC.

Par contre, le risque avec ce groupe, c'est qu'ils tournent en rond au fil des albums, et je pense que c'est bel et bien ce qui arrivera. Donc à la différence de AC/DC, Airbourne n'aura jamais une reconnaissance mondiale, ni une carrière plus prometteuse que AC/DC. C'est peut être la conséquence de leur plagiat.
Hathore - 11 Septembre 2013: Chronique bien écrite, mais j'ai l'impression que tu fais une chronique sur le groupe mais pas sur l'album en lui même, tu n'expliques pas vraiment pourquoi celui là en particulier est si fade (si j'en suis ton avis). Pour ma part autant leur premier album était d'un hard rock ultra classique, à la AC/DC autant cet album bien que toujours sur les même bases tend a avoir un style plus personnel. Ceci restant un avis personnel :)
angus107 - 12 Décembre 2022:

Après un 1er album, certes, très rock 'n' roll, mais très linéaire, on attendait un peu plus de créativité pour ce 2e opus, ce qui n'était pas dans la poche pour les kangourous australiens.

Grosse déception, on a içi juste un copié collé de Running wild.

Si le 1er album a fait l'effet d'une bombe dans le monde du Hard Rock, l'effet est vite retombé avec ce No Guts, No Glory. 

En espérant un peu plus d'imagination pour le suivant

16/20

 

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Chronique @ Psychosic

26 Avril 2011

Oui, Airbourne joue toujours du AC/DC, mais avec un certain talent.

« C’est reparti pour un tour ! ». Ben oui. Souvenez vous, de Airbourne, de leur Runnin’ Wild, de ces quatre kangourous originaires de la même terre que les célèbres animaux réputés bon boxeurs. Ces quatre énergumènes donc livraient dans leur précédent opus un Hard-Rock macho et empestant le Whisky et autre alcool de supermarché. Un Hard-Rock qui rappelait bizarrement une certaine légende de la musique, venant elle aussi de l’Australie ( au cas où le lecteur avide de connaissance n’aurait pas compris que l’habitat naturel du kangourou n’est pas la toundra canadienne ). Bref, qui a dit AC/DC ?

Oui, Airbourne joue du AC/DC, ce n’est plus un secret pour personne, mais le groupe le fait avec un certain talent et une production un peu plus percutante, pour preuve leur précédent opus. Alors, quand le groupe annonce son nouvel album « No Guts, No Glory », c’est la ruée des détracteurs et des fans transis. Certains criant à la copie honteuse, d’autres hurlent que Airbourne est capable de se renouveler ( Si, c’est vrai, il y en a ! ). Rien de tout ça. Car Airbourne ne changera jamais sa recette. A savoir, cinq accords, une voix bien Hard-Rock, mais sans ce brin un peu rugueux, une batterie linéaire mais très entraînante, et une basse pas toujours audible. Mais Airbourne n’est pas non plus une copie honteuse. Une copie, certes ( Joël dit lui-même : « On va pas pleurer pour être comparé à Coldplay » ).

Mais elle est loin d’être honteuse, tant les solos sont exécutés avec brio, tant les quatre wallabies font ce qu’ils savent faire avec leurs tripes, et balancent toutes leur énergie dans leurs compositions. Une assise rythmique ultra-entraînante, malgré des rythmes très simples, et des riffs basiques et pourtant très inspirés. La première force de cet album, c’est d’être plus varié que son prédécesseur, au niveau des tempos, … Les enchaînements se font mieux, on passe d’un titre à un autre sans pouvoir reprocher un ennui dû aux similitudes entres les morceaux. Malgré le surplace par rapport au précédent album, c’est un très bon point pour ce petit dernier qui s’enfile assez bien.

Ce nouvel opus est également plus fourni ( 18 titres avec les Bonustracks ), et en plus de cela, il est loin de crouler sous son poids, car il est plein de tubes et d’excellents titres rappelant les meilleurs moments du vieux Hard Rock. Airbourne, de nouveau très loin de faire dans l’originalité, ne met en tout cas pas ce facteur dans ses priorités et ses objectifs. Très efficace, ce « No Guts, No Glory » montre néanmoins que le groupe a tout intérêt à continuer à dégoter les bons riffs et futurs hymnes du Hard Rock moderne.

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Saturnine - 12 Juillet 2011: Un plus par rapport à AC/DC ? Perso, je trouve la prod' un peu crade d'un Let There Be Rock parfaite, car bien qu'un peu brouillon, ce son "rough", métallique et plein d'aspérités est en totale adéquation avec l'incandescence rock n' roll que délivre le groupe. Je ne suis pas certain que l'on y gagne tant que ça avec les productions actuelles trop proprettes. Question de goût. Et je rejoins Overkill77 sur la voix monocorde et braillarde. :P
MCGRE - 12 Juillet 2011: Ouai c'est pas faux tout ça , mais bon en live ils sont monstrueux , et je trouve le 1er album Running Wild bien meilleur .
Psychosic - 12 Juillet 2011: J'aime bien les deux albums pour ma part.

Saturnine, à mon avis entre toi et moi nous avons un cas de choc des générations ;)
OVERKILL77 - 13 Juillet 2011: O.K pour Running Wild, cet album est un très bon 1er album, mais No Guts, No Glory est vraiment saoulant. J'ai encore essayé de l'écouter hier soir, mais putain, je n'arrive pas à aller au bout... Et heureusement, je n'ai pas les 5 titres bonus... COUD'CHANCE!!!
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