Minus Exitus

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17/20
Nom du groupe Dark Age (GER)
Nom de l'album Minus Exitus
Type Album
Date de parution 22 Fevrier 2008
Style MusicalDeath Mélodique
Membres possèdant cet album84

Tracklist

1. Minus Exitus 04:16
2. Black September 03:59
3. Outside the Inside 03:44
4. The Dying Art of Recreation 04:06
5. Exit Wounds 04:06
6. Seven 03:21
7. Interlude 00:12
8. No Way Home 04:56
9. Cold 04:53
10. Instrumental 04:27
11. Life for Blood 04:00
12. The Echoes Discipline/October 08:15
Bonustrack (Japanese Edition)
13. Children of the Revolution (T-Rex Cover) 04:25
Total playing time 54:41
Bonus DVD (Limited Edition)
Live at Rage Against Racisme Festival (Duisburg; Germany)
1. Neokillers
2. Black September
3. Zero
4. Last Words
5. Minus Exitus
6. Suicide Crew
7. For Whom the Bell Tolls
Studio Report : The Making of Minus Exitus
Behind the Scenes (Backstage Footage)

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Dark Age (GER)


Chronique @ tonio

01 Avril 2008
Il aura fallu quatre années aux allemands de Dark Age pour nous sortir enfin un successeur à « Dark Age », leur précédente réalisation. « Minus Exitus » est le quatrième album de cette formation passée maître dans l’art de composer des morceaux accrocheurs. Fans de Death mélodique, ne loupez pas le coche…

Même avec l’expérience, un groupe n’est jamais à l’abri d’une plantade, mais une fois encore, Dark Age s’en sort avec les honneurs. Quand je parle de death mélodique, je pense à une musique proche de celle de Katatonia par exemple. Le côté mélodique vient principalement des refrains en chant clair, les rythmiques étant pour leur part très souvent bâties sur de très gros riffs plein d’épaisseurs. Et quelle habileté dans la composition ! Un terme me vient à l’esprit pour parler de Dark Age : homogénéité. Le groupe ne faiblit pas un instant sur cet album et la qualité des morceaux est constante. Chaque titre est admirablement mis en valeur soit par des riffs en béton, soit par des refrains prenants, soit par les deux en même temps, et là c’est l’extase ! "Minus Exitus", le plus violent "Exit Wounds" ou "Life For Blood" sont des hits en puissance. Quelle habileté dans la composition…
Il faut dire aussi que Eike Freese parvient à donner à la fois puissance et chaleur à son chant, sans jamais se complaire dans des vocaux pleurnichards ou mielleux. Écoutez un peu son excellent travail sur l’intimiste "No Way Home", du grand art !

Par ailleurs Dark Age se permet quelques petites prises de risque réussies, en ajoutant par exemple des guitares acoustiques sur les rythmiques de "Outside The Inside" ou en se fendant d’une reprise du "October" de U2 (piste cachée). Plus les années passent, plus le groupe affirme sa personnalité et son style… Les musiciens nous prouvent également à quel point ils sont doués en se faisant (et en nous faisant) plaisir avec un instrumental chargé de soli, morceau tout simplement intitulé "Instrumental".

Plusieurs écoutes m’auront été nécessaires pour m’imprégner complètement de l’univers de « Minus Exitus », même si beaucoup de mélodies sont immédiatement accrocheuses. J’espère seulement que Dark Age battra le fer tant qu’il est chaud et qu’il n’attendra pas de nouveau quatre années avant de nous servir une nouvelle galette de cette qualité.




1 Commentaire

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K_TRAXX - 01 Avril 2008: Album prenant et accrocheur. Tout ce qu'on demande a du death pas trop difficile d'écoute. Chez gibert, les CD en présentoir devant la borne d'écoute partent comme des petits pains !
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Commentaire @ Wahaha

02 Septembre 2008
Première... Emotion...

Dark Age... Groupe allemand... Ça sent le vieux thrash death réchauffé... Eh bien non! Un espèce de death mélodique bien sympathique. Oui, car je découvre ce groupe avec cet album - belle découverte je dois dire.

Ce Minus Exitus commence donc avec Minus Exitus - comme c'est original ! Un titre qui n'est pas une intro. On est introduit dans celui-ci par la respiration saccadée du chanteur, qui enchaîne de suite avec un chant à la fois death et mélodique - death mélodique quoi. Batterie et basse font leur boulot, ça claque, pendant que la guitare joue un riff quelque peu mélodique. Le refrain en chant clair passe comme une lettre à la poste, ce qui n'est pas le cas de tous les groupes.
On enchaîne ensuite avec Black September. Au début on pense à une pâle copie de Limp Bizkit avec cette guitare saturée, mais cet effet est passé au second plan deux secondes plus tard avec ce riff très clair, qui laisse comme un air de déjà-vu. Là encore, on a la même construction, avec un chant death-mélo' pour les « couplets » et un chant clair pour le refrain. Ce petit riff, évoqué précédemment, se perpétue à différents points de la chanson, pas toujours identiques, mais toujours bien sympathiques, laissant la place (un moment donné) à un solo d'une vingtaine de secondes, qui nous entraîne avec lui. Très bon morceau.

Mais vient Outside The Inside. Aïe ! Pourtant, tout s'annonçait bien, un joli riff agressif, mais on déchante vite : c'est quoi ça ?! On a l'impression d'être passé de l'Allemagne à l'Espagne avec un semblant de salsa et un chant clair quasi-parlé. C'est pas beau. On n'est néanmoins rassuré quand le beau riff bien gras revient, emmenant avec lui le chant death. Mais bon, ça ne dure pas. Non, ce chant clair et ce riff hispanique revient. Et là, le chant est chanté - normal me direz-vous - mais il est chanté faux. Ouuuh ! On souffre. C'est terrible. Je croirais entendre mon chien. Et c'est comme ça tout du long : chant death/gros riff, chant clair/guitare en papier mâché, etc… Et même pas un solo digne de ce nom pour sauver les meubles… Une fois finie, on l'a réécoutée et essayé de trouver quelque chose de potable - mais non, décidément non…

On passe fissa à The Dying Art Of Recreation. On est de suite rassuré : pas de chant clair… Mais on est pas non plus ravi ! On alterne un parlé rauque et des « Be careful » quasi-tout du long… Alors que derrière, ça fait son boulot, c'est agréable à l'oreille. C'est dans ces moment-là que l'on voudrait un bon petit morceau instrumental…
Décidément, ça fait deux fois sur quatre qu'on nous sort un morceau quelque peu nul - il faut le dire. On prie pour que le cinquième, Exit Wounds, soit différent.
Enfin ! On commençait à désespérer ! Cet instrumental fait penser à Napalm Death : tout le monde joue pareil. Concernant le chant, on revient à la structure de base : alternance de chants clairs et death. On ne l'espérait plus. Beau morceau, mais sans plus. À écouter au moins une fois, mais ce n'est pas le meilleur de la galette.

Par contre, le meilleur, c'est peut-être celui-ci : Seven. Ça commence par une introduction parlée, qui est ensuite remplacée par un instru' agressif et carré (un bel instru'). Le chant est aussi magnifique, aussi bien clair que death. Le morceau de cet album. Seul bémol : Seven en track numéro six, c'est pas tip-top… M'enfin, on les pardonne.
Après avoir écouter Seven dix fois, on passe enfin au vrai numéro sept : No Way Home. Pendant les cinq premières secondes, on se demande si iTunes n'est pas en mode shuffle et nous mets un coup de Benny Benassi. Mais les choses reviennent à la normal très vite, avec un rythme lent. Le chant aussi est lent… et clair… punaise, les Beatles se sont reformés !!
Oh non ! Je suis pour l'expérimentation et tout ça, mais me caler ce morceau-là en plein milieu sans prévenir, c'est dégueulasse ! Enfin, le morceau n'est pas désagréable, malgré quelques parties qui sonnent un peu faux et le «brothers and sisters» qui tape un peu sur le système. Il faut vraiment plusieurs écoutes pour apprécier ce titre, au rythme lent et ce synthé, plus présent.
Après ce moment de somnolence aiguë (selon les personnes), Cold arrive. Là, de suite, le rythme est plus incisif. Je ne vous cache pas que ça fait du bien. La structure chant death/clair revient, et les instru' sont toujours aussi bons. Ça claque, c'est mélodique : c'est beau (et puis, ce solo). Très différent des solos précédent, mais vraiment exceptionnel. On le mettrait en boucle. Et puis cette piste se termine avec ces choeurs, teintés de musique celtique…

Au tour de Instrumental. Là, rien à dire, juste à écouter et à savourer. Quatre minutes et demi de solo quasi non-stop. On respire à plein poumons. C'est beau. On en voudrait plus souvent des comme ça. Merci messieurs.

On redescend du septième ciel où nous avait mené Instrumental pour Life for Blood. Toujours ce chant death et clair qui s'entrecroisent, mais on ne s'en plaint pas. Comme d'habitude, c'est carré, ça claque (et un petit solo pour enjoliver la chose).
The Echoes Disciple est un point d'interrogation. Il commence avec sûrement le plus agressif passage de ce CD. Le chant est tellement poussé qu'il devient presque Core. Le chant clair est encore plus aérien que d'habitude. Les instrus se déchaînent…
Puis paf ! Après un outro, plus rien, silence radio.
Pourtant seulement la moitié des huit minutes de la chanson sont écoulées... S'en suit un long silence... Puis on nous passe Black September en retour rapide... Puis du piano. Un piano lent... Et un chant clair... Mais ? Mais c'est du U2 ! October !! On est bluffé. Ils ont le culot de faire ça ! Chapeau ! Mais en même temps... Pourquoi ?

Minus Exitus est donc un CD qui mérite des félicitations, mais paradoxalement certains points sont totalement à revoir. Il ne faut donc pas se limiter à une seule écoute, mais vraiment se plonger à fond dedans - pour essayer de le comprendre.

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