Mindloss

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16/20
Nom du groupe Gorefest
Nom de l'album Mindloss
Type Album
Date de parution 11 Août 1991
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album97

Tracklist

Re-Issue in 1993 and 2005 by Nuclear Blast
1.
 Intro
 01:02
2.
 Mental Misery
 05:05
3.
 Putrid Stench of Human Beings
 04:18
4.
 Foetal Carnage
 05:02
5.
 Tangled in Gore
 04:34
6.
 Confession of a Serial Killer
 05:33
7.
 Horrors in a Retarded Mind
 04:00
8.
 Loss of Flesh
 03:46
9.
 Decomposed
 05:51
10.
 Gorefest
 04:00

Durée totale : 43:11

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Gorefest


Chronique @ Fabien

20 Décembre 2007
Pionnier du deathmetal néerlandais aux côtés de Pestilence, Thanatos ou Sinister, Gorefest se forme en 1989 autour de Frank Harthoorn et Jan-Chris De Koeijer, dégageant des relents gores très marqués durant ses premières années, à l’image de son patronyme. Après deux démos, le groupe batave décroche alors un contrat avec la petite écurie Foundation 2000 (Sempiternal Deathreign, Skeletal Earth) qui parvient à convaincre le maître Colin Richardson, alors ingénieur du son du bastion britannique Carcass, Napalm Death, Bolt Thrower, de rejoindre la Hollande pour l’enregistrement de Mindloss, premier album de la formation.

Avec sa pochette décalée, montrant l’injection directe de produits de grandes marques dans le cerveau d’un automate décapité et trépané, Mindloss ne passe pas aperçu à sa sortie. En plein dans le trip gore, Gorefest lâche un deathmetal sans concession, à grands coups de rythmiques lourdes et de riffs brutaux, soutenant les grunts terriblement graves de Jan Chris, qui confèrent en grande partie la personnalité du groupe à l’époque.

Bénéficiant d’un son de guitares puissant, Mindloss enchaîne ainsi les bons titres, à l’image de Mental Misery et de ses accélérations fracassantes ou encore du mémorable Retarded Mind aux riffing assassin. Au-delà, l’album peine à se distinguer rééllement de la masse des réalisations deathmetal du moment, reprenant plus ou moins les structures déjà entendues depuis les Eternal Fall, Consuming Impulse (Morgoth, Pestilence) et compagnie.

Bien qu'assez conventionnel, ne renfermant pas encore le groove dégagé dès l'année suivante par Gorefest, le death gore intraitable de Mindloss parvient à imposer le groupe dans le paysage deathmetal de 1991, notamment grâce au charisme de son chanteur et à la singularité de son growl, mais aussi grâce à la notoriété de son ingénieur du son. Ce premier album constitue ainsi un début intéressant, l'oeuvre la plus sauvage du quatuor batave, qui montre déjà un fort potentiel et affirmera véritablement son identité sur l’intemporel False, avec ses accents groove délicieux et si particuliers.

Fabien.

2 Commentaires

11 J'aime

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eulmatt - 29 Décembre 2007: Je ne crois pas avoir déjà écouté ce disque, mais à te lire on a quand même l'impression qu'il y a un vrai fossé entre Mindloss et False, curieux à un an d'écart. Du moins, si ce fossé est aussi grand que celui qui sépare False et Erase, on comprend mieux que la réputation de GF repose sur quasiment un seul album.
LeMoustre - 15 Mai 2017: Un peu sévère Fabien, avec cet album, me semble t-il ?
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