Le premier album de
Lonewolf orphelin de chronique sur SOM, c'est tout simplement un acte quasi criminel.Mesdames et Messieurs, préparez vestes en cuirs, clous, haches et épées et surtout surtout une dose décente (j'entends par la entre 20 et 30 litres) de sublime cocktail de houblon antique.
Alors, déja, commençons simplement par les présentations : anciennement nommé "Walpurgis
Night', ce groupe né en 1991 à Grenoble a toujours pratiqué un Heavy très pur, très pêchu et entrainant, accompagné d'une technique vraiment proprette.
Malgré un début prometteur, un certain nombre de titres prometteurs, faits dans un heavy metal inoxydable et enregistrés sur K7, c'est l'échec de l'édition de ce qui devait être leur premier album "children of the
Unlight" par un obscur label pas trés clair qui vint a bout de la motivation du groupe en 1996. Cependant 4 ans plus tard, le leader Jens Borner raviva la flamme du groupe grenoblois avec un nouveaux line-up sans pour autant changer la recette de sa musique.
"
March into the Arena" est donc le premier véritable album de
Lonewolf, alors ce qu'on était en droit de se demander, c'était bien sûr si ce skeud allait confirmer les bonnes démos sorties sur K7 7 ans plus tôt.
Alors alors, déjà premier point positif,un artwork ma foi vraiment réussi, dans des couleurs qui annoncent bien le ton de cet album... ça va puncher sévère. A la première écoute,On se rend compte que l'album a un son propre et bien équilibré entre les différents instruments et que le rendu est bien pêchu comme il faut.
Niveau songs, on est de suite sous le charme de certains bébés comme la chanson éponyme de l'album,
March into the Arena avec son entêtant refrain,
Forgotten Shadows qui est articulée autour d'un riff tout con mais qui au final a un rendu monstrueux, ou bien
Pagan glory avec la grande qualité technique des guitares dans cette chanson.
Après, les autres chansons sont vraiment plaisantes à écouter et sont aussi susceptibles de provoquer quelques méchants pétages de nuques,comme la très heavy "Buried ALive" ou bien encore "The
Curse of the Seven Seas" avec son inattendu mais néanmoins réussi mi de tempo.
C'est après 2 ou 3 écoutes, en m'asseyant pour soigner mon mal de crâne (dû au fait d'avoir mangé un mur pendant l'écoute du Cd en se prenant pour un warrior allant à la cueillette d'entrailles sanglantes avec l'aide de sa hache), et en me détachant un peu de la mélodie que j'ai pu remarquer l'excellent travail du bassiste tout au long de l'album bien qu'un peu trop a l'écart à mon goût.
Non, non je vous vois déjà venir certains gratteux,leurs mèches grasses au vent, avec leurs éternelles réflexions sur les bassistes genre "ouais un bassiste ça sert à rien, gros " ... ... Allez apprendre comment on fait de la musique bande de piches et surtout... ET NE REVENEZ JAMAIS!!!!!! Bref pardonnez cette petite perte de contrôle... Bon j'en étais où moi avec tout ça...
Ah oui, oui je disais : le travail du bassiste grenoblois qui est toujours présent dans les chansons, bien qu'il s'effaçe un peu devant les guitares qui nous déversent d'excellentes mélodies ou de très bons solos qui, à mon avis, n'auraient pas souffert de quelque chose de plus puissant et de plus présent sans pour autant perdre de leur efficacité.
Vous aurez remarqué que depuis le début, je n'ai pas évoqué une seule fois ce qui à mon sens est une particularité quasi spécifique à
Lonewolf (et à un autre groupe, plus jeune et plus célèbre dont l'ombre plane malheureusement sur
Lonewolf ), j'ai nommé bien évidemment la voix de Jens.
Alors, après avoir recueilli plusieurs avis sur le sujet, j'ai pu remarquer que trois camps camps se formaient et se livraient une bataille acharnée sur la question: Le premier, auquel personnellement j'appartiens, trouve que ça fait plaisir d'avoir un chanteur avec une voix bien couillue dans un style où les chanteurs se laissent (trop?)souvent attirer dans les sphères aigues de la vocalitatude (Ségolène sort de ce corps).
Le deuxième (auquel appartient mon frangin, je vous raconte pas le soir les discussions sur le sujet, c'est assez sanglant!) qui trouve que dans l'ensemble, le disque est bon mais que la voix pourrit tout pour différentes raisons de goût, genre il manque d'émotions dans la voix ou bien que tout simplement la personne n'est pas du tout adepte des voix de ce type, très rugueuses, je peux le comprendre, les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
Par contre, sérieusement, le troisième groupe me donne vraiment des envies d'homicides sauvages à la fourchette rouillée...les fans de SABATON, qui en très grande majorité ou plutôt pour ne pas faire de généralités, le nombre non négligeable de die-hard de SABATON avec qui j'ai pu "converser", qui évidemment ne peuvent pas s'empêcher de sortir cette phrase..."Euh... euh... mais ... mais... c'est du
Sabaton like, bro"... Là ,c'est le drame. Tout s'emballe,
la fourchette se plante presque elle même dans le rectum du malheureux qui a prononcé ces mots... Oui, oui je sais, la violence directe, c'est mal mais ce genre de personne est insensible a l'argumentation sensée, vous pouvez leur avancer 300 preuves différentes qui montrent qu'elles ont tort mais ça ne sert a rien...du genre
-" Ben nan mec, ce groupe existe depuis un moment avant la création de Saba ...
-"Nan mais tu dis de la merde gros,
Sabaton c'est la vie"
-"Mais attends!! Je dis pas que
Sabaton c'est naze mais..."
-"Nan mais t'as tort gros, cherche pas, en plus tu le sens qu'ils se sont inspirés de Saba...
POUTCHAKAAAA CUILLERISATION DU RECTUM!
Plus sérieusement ,"March into th
Arena" est un album de Heavy Speed, bien ficelé, qui a déjà fait craquer pas mal de nuques depuis qu'il est sorti, et a relancé un très bon groupe de Heavy Francais, qui semblait être mort. Un grand merci à ces gars !!!
C'est catalogué comme chronique ce torchon de beauf ?! Surprenant !
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