Made in Hell

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17/20
Nom du groupe Lonewolf
Nom de l'album Made in Hell
Type Album
Date de parution 07 Mars 2008
Labels Goi Music
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album48

Tracklist

1.
 Shadowland
 05:46
2.
 Divine Art of Lies
 05:10
3.
 Host of the Dark
 04:22
4.
 Seawolf
 04:00
5.
 Black Heaven
 05:24
6.
 Made in Hell
 04:52
7.
 Night Peace
 03:47
8.
 The Heart of Hell
 03:59
9.
 The New Inquisition
 04:54
10.
 Utopia
 05:30

Durée totale : 47:44

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Lonewolf


Chronique @ metalpsychokiller

01 Juin 2009
Crée en 1993, le quatuor grenoblois de Lonewolf nous revient dans les bacs, après « March into the Arena » en 2002 et « Unholy Paradise » en 2004, avec un troisième opus de 47 minutes intitulé « Made in Hell ». Toujours articulé autour des Borner, Félix à la batterie et Jens au chant, le line up a repris sa composition originelle avec le retour du bassiste Dryss boulmedais du Canada. Le lead guitariste de talent, Damien Capolongo complétant le combo. Parallèlement, le groupe est désormais signé par le label grec « Eat Metal Records »; voilà pour les nouveautés…
Car ce troisième opus pour sa part n’en recèle que très peu. A l’image de bon nombre de groupes (Firewind par exemple puisque nous parlions des hellènes ci-dessus…) Lonewolf a trouvé une voie, sa voie… Et la suit résolument, sans paraître se soucier ni des tendances évolutives du métal actuel, ni des chroniqueurs pouvant faire des gorges chaudes de ce heavy teuton des années 85/90 concocté par nos frenchies. Le loup solitaire se fait plaisir et nous en profitons amplement.
Car le nerf de la guerre, celui de l’appréciation où non des offrandes des isérois, est très simple: Si vous êtes adeptes du Heavy speed traditionnel allemand vous aimerez; et si en outre vous faites partie intégrante des fans de Running Wild –particulièrement la période des albums « Gates of purgatory » à « Port Royal et Death or glory »-, alors vous adorerez. La production un peu « crue », style quasi True metal, collant d’ailleurs parfaitement à ce heavy burné d’outre Rhin (mixage effectué par Eike Freese de Dark age à Hambourg) et renforçant encore le sentiment conceptuel de « a tribute to ».
Le loup forgeron, à l’image du cover, délivre ainsi un metal puissant et nous martèle avec un véritable déluge de décibels alternant entre cadences lourdes et syncopées, et tempos plus soutenus et frénétiques. Le fil rouge des compositions étant caractérisé d’une part par une facette martiale, guerrière ; et d’autre part par les vocalises de Jens, accrocheuses, éraillées, typées Chris Boltendhal (Grave Digger). Une rythmique colossale, des riffs épais à la Accept, apposés sur des mélodies simples mais efficaces; une multitude de soli guitaristiques toujours omniprésents et valorisants, et une réelle propension à délivrer des refrains hymnaires. La recette typiquement Heavy n’est pas nouvelle, loin s’en faut, mais elle est délivrée avec énormément de talents. Certains titres sont ainsi particulièrement réussis « Shadowland, Divine art of lies, Black heaven » et surtout le « Made in Hell » éponyme de l’album et pur joyau standard potentiel à la Manowar.
Une galette beaucoup plus aboutie, plus peaufinée, plus accrocheuse que ses devancières donc, mais restant dans la pure veine de Lonewolf. Le groupe a gagné en maturité dans tous les secteurs et cela se ressent tout au long de leur offrande.
Des défauts ? Ben ouep, peut-être ; mais à vous de les chercher car moi Running Wild, j’adore.

15/20 METALPSYCHOKILLER

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Commentaire @ mrfredo666

04 Septembre 2009

Pour un peu qu’on s’y connaisse en géographie, on sait que la ville de Grenoble est située dans une cuvette. Par contre, ce qu’on sait moins, c’est que c’est aussi un creuset bouillonnant de métal en fusion. Cette ville, coincée entre trois massifs montagneux, nous a offert jadis le grand Présence, auteur d’un seul chef d’œuvre, et maintenant nous ravit d’une foule de jeunes loups suivant fièrement les traces du vétéran Nightmare. Parmi eux, nous nous intéresserons aujourd’hui à Lonewolf.Ce groupe existe depuis 1993 et compte à son actif trois albums. Made in Hell, le dernier d’entre eux est sorti en 2007 chez les grecs de Eat Metal Records et est diffusé en France depuis février 2008. Le loup solitaire nous livre ici dix brûlots d’un pur Heavy Metal très fortement influencé par la scène allemande des années 80 et 90. Il n’est pas question ici de chercher l’originalité à tout prix. Le schéma classique « intro/couplet/refrain/couplet/refrain/solo/refrain » est le plus souvent utilisé. Ce qui frappe, c’est la prodigieuse efficacité des compos. Les tempos sont soit rapides (Shadowland, Seawolf) soit plus lourds (Made in Hell ou The New Inquisition), mais comportent des refrains ayant tendance à vous rentrer dans le crâne et vous donner une furieuse envie de headbanger sauvagement, le bras levé en les reprenant en chœur. Alors certes, les titres sont un peu moins fouillés que dans l’album précèdent, Unholy Paradise mais sont taillés pour la scène, domaine où Lonewolf excelle réellement, preuve en est leurs participations passées à de nombreux festivals et concerts en France mais aussi en Europe. Le groupe rencontre d’ailleurs un joli succès en Grèce…

En outre, pour cet opus, le groupe, pour la première fois de sa carrière bénéficie d’une production tout à fait acceptable, et prouve par là même qu’il n’est pas forcement utile de s’exiler loin de France pour avoir un son correct. Le mixage a par contre été réalisé par Eike Freese (Dark Age). Chose rare dans ce style de production, le duo basse batterie n’ecrase pas tout et laisse donc librement places aux mélodies et nombreux solis de guitare, ainsi qu’aux lignes de chants très rentre dedans tout en restant mélodiques. Pour conclure, nous avons ici un très bon album d’un groupe utilisant les ficelles d’un genre maintes fois utilisées. S’ils ne tombent pas dans les travers et les clichés de ce genre, c’est parce qu’ils ont vraiment l’âme du Heavy Metal. Ces mecs depuis 15 ans respirent et vivent la musique avec une passion qui ne peut nous laisser indifférents.

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