A que de souvenir que de faire la chronique de l’un des premiers CDs achetés avec mes petits sous de gamins. Et que dire de mieux sur ce disque si ce n’est qu’il surpasse largement tous les autres « débranchés » du genre. Pour les veinards, si vous avez vu la vidéos c’est encore meilleurs. On retrouve donc nos compères rois de la planète grunge lâchés avec des instruments acoustiques pour ce qui restera comme un dernier adieu de
Kurt à ses fans. Un moment unique à travers lequel passe toute l’émotion d’un groupe culte.
Bien sur pour certains c’est une hérésie de jouer en acoustique, mais pour une raison totalement mystérieuse, la magie opère de la première à la dernière note. Le groupe se prend au jeu et l’on se retrouve avec la quasi-totalité des « tubes » de
Nirvana dans une version pour le moins originale. Petite batterie, basse acoustique, et le gaucher légendaire
Kurt sur sa chaise toujours tête baissé. Eh oui comment vaincre cette timidité maladive qui le caractérisait, combien de fois l’aura-t-il fait……
Mais trêve de plaisanteries et revenons à la musique. Le son est monstrueux (même pour de l’acoustique), et on entend tous ce qui se passe au niveau des instruments. On entend également les nombreux « pains » de
Kurt dont le plus énorme est celui sur le début de solo de «
The Man Who Sold the World ». Mais qu’importe les « pains » ; l’intensité est à son paroxysme, sa voix est merveilleuse belle. Elle est n’a jamais été aussi poignante et on ressent chaque émotion, toute son émotion.
Outre les titres de
Nirvana, on retrouve des covers idéalement choisis. Leur réinterprétation est tellement intense que en oublient les originaux.
Out David Bowie (pour ne citer que lui mais pas des moindres), Welcome
Nirvana !!!!!!!
Dommage, trois fois dommage, l’enregistrement est fait de telle sorte que l’on n’entend le public qu’entre les morceaux. Quand on sait combien les gens peuvent décupler l’émotion d’un titre c’est bien triste. Un petit «
Come As You Are » avec un public en folie ça l’aurait fait je pense……. Quoique «
About a Girl » ou «
All Apologies » ou aaaahhhhhhhh en faite tous les titres quoi !!!!!!!!
Dans un dernier élan le groupe nous propose un « Where Did You
Sleep Last
Night » de toute beauté ou
Kurt donne tous ce qui a comme si la chanson lui avait déchiré le cœur : un moment anthologique !!!!!!
Probablement le disque le plus indispensable de la discographie du groupe, ce Unplugged est un petit bijou qui se doit d’être dans toutes le chaumières.
Un objet de culte !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Si pour beaucoup le « Unplugged in New York » de Nirvana est sans nul doute l’un des meilleurs concerts jamais enregistrés, je n’irais pas jusqu’à partager cet enthousiasme.
Si en effet le début de l’album atteint des sommets de grâce et d’émotions, son milieu se fait plus quelconque avec notamment ces reprises pas franchement divines des Meat Puppets.
Néanmoins ce disque possède une indéniable aura, un charme particulier, une charge émotionnelle proprement hors du commun inhérente à la personnalité de Kurt Cobain et à sa manière de porter ses morceaux au bout de sa voix chaude, touchante, fatiguée, déchirée.
On sent donc toute la souffrance et la sensibilité du chanteur mais en jouant sur un disque entier dans ce registre ceci peut quelques fois lasser.
« Unplugged in New York » restera pour moi comme un étonnant testament folkeux, très digne et élégant, de la part d’un grand groupe qui aura marqué son époque...
Cirtique complète sur mon blog : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/02/unplugged-in-new-york-nirvana.html
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