Après la fin officielle de
Sentenced (aaarrrgghhh),
Vile Laihiala repart du bon pied avec un deuxième album de
Poisonblack, son side-project devenu son principal bébé.
Le premier album,
Escapexstacy, avait reçu nombre de compliments dans la catégorie goth metal.
Poisonblack reprend la recette, mais l'épice de saveurs métalliques beaucoup plus prononcées. Un changement de line-up au niveau de la basse : Janne Kukkonen remplacé par Antti Remes. Départ du frontman Juha-Pekka "JP" Leppaluoto, frontman de
Charon, remplacé par
Vile en personne, qui en plus du rôle de gratteux reprend celui du chanteur, pour le plus grand bonheur des fans de
Sentenced. C'est donc le retour du bon vieux riff gras et de la voix unique de
Vile. Cette voix si typique, un peu cassée, peu technique mais reconnaissable entre mille, marie idéalement la rage et la douceur. Parfaite pour cet album !
Pour les fans du genre, la sortie de LSD était très attendue, ne serait-ce que pour vérifier la solidité du groupe après le départ d'un frontman connu et efficace. Pari relevé haut la main.
Lust Stained Despair est, en effet, une réussite, aggressif et mélancolique à la fois, avec des pépites comme
Nothing Else
Remains,
Hollow be my name,
Rush, Nail, Soul in flames (morceau avec de forts accents "Sentencediens", ce qui n'est pas pour nous déplaire...).
L'imagerie, goth mais pas ridicule, est réussie, le son et la prod sont bons. Les morceaux vous trimbalent dans une large palette d'émotions, de la nostalgie (The darkest Lie) à l'énergie (
Never Enough) avec une facilité déconcertante. Avec un deuxième album si réussi, on souhaite à
Poisonblack le meilleur pour la suite.
Votre dévoué,
Monsieur
War.
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