J'ai rencontré
Poisonblack en 2006, par le plus grand des hasards en me rendant à un concert de
Lacuna Coil dans une toute petite salle de la capitale auvergnate. Bien évidement, mon seul but de cette épopée était de voir en chair et en os la charmante Cristina et éventuellement obtenir un rencart pour lui exprimer tous les bienfaits que je ressentais lorsque je visionnais ses clips.
Mais l'attente allait être longue : 2 groupes s'occupaient de la première partie. Le premier, dont j'ai oublié le nom, m'a fait certainement vivre les 25 plus longues minutes de ma vie, mais aussi un grand sentiment de bonheur lorsqu'ils ont quitté la scène pour laisser place à un sombre combo plutôt inconnu venu de Finlande :
Poisonblack. Vu la tête des gaziers, je m'attendais franchement au pire, mais dès les premiers morceaux, et pour la première fois de ma vie en live, j'ai été bluffé et conquis par ce mélange de mélancolie et d'énergie pure distillé par ces malfrats. Ils ne sont pas arrivés à me faire oublier Cristina, mais, dès le lendemain matin, je possédais les 2 albums qu'ils avaient à leur actif, et depuis je suis fan ! voilà pour la petite histoire!
Si «
Lust Stained Despair » avait marqué une évolution musicale par rapport à « Escapextasy » en arborant un côté plus radical, très ancré dans le Heavy, ce coup-ci «
A Dead Heavy Day » ne provoque pas de chamboulement véritablement significatif et se situe, en gros, dans la même veine musicale. Néanmoins, il se veut plus diversifié que les deux opus précédents et regroupe des titres pêchus, mid-tempo et, bien évidement, les inévitables ballades. Les compositions sont plus mûres, plus riches et proposent des parties musicales évoluées. Les guitares restent très en avant et distillent des riffs aussi dévastateurs qu'un bulldozer Cater pillard.
Pour preuve, certains titres comme « The Days Betweens » possèdent des parties qui semblent être tirées des
Rushs de «
Master and Puppets » ! Les solos sont eux aussi généralement très réussis, plus root’ roll dans leur exécution, ce qui a pour effet d’amplifier leur puissance. N’ayez crainte, les petits passages remplis de feeling sont eux aussi de la fête (« X », « Only You Can Tear Me Apart »). Le clavier de Marco Sneck est toujours omniprésent soit par ses mélodies envoûtantes qui font transparaître une petite couleur atmo chère au groupe, soit par ses solos fougueux ou plus surprenants comme celui 'x', empruntant une vieille sonorité d'orgue Hammond. La partie rythmique assurée par Antti Remes et Tarmo Kanerva s'avère inébranlable et totalement efficace : que demander de plus ?
Et surtout quel plaisir que de retrouver cette voix cassée alliant hargne et douceur, reconnaissable entre toutes ! Ville, imperturbable, reste au top de sa forme. Il va même jusqu’à proposer une légère évolution dans ses parties vocales en oubliant de temps en temps son timbre grave pour exploiter plus souvent un panel de médiums au travers d’un chant plus poussif ou au contraire, clair. Le résultat est superbe car la palette émotionnelle se voit franchement étendue : le côté agressif rehausse les morceaux rapides et le côté plus doux réservé aux passages plus intimistes altère cette colère.
Bilan ? Des morceaux encore plus percutants (« Diane », «
Human-compost »), des envolées musicales superbes («
A Dead Heavy Day », « Only You Can Tear Me Apart » ), du feeling et des moments plus intimes (« X », « « Only You Can Tear Me Apart ») et tout cela relevé par une production de folie : impossible de ne pas savoir ce que veut dire « gros son » après ça !
Fans de
Poisonblack et ex-fans de
Sentenced, il n'y a pas à tortiller : cet album est un must, il le faut ! Pour les autres, voici l'occasion rêvée de faire connaissance avec la nouvelle bande à Ville. Tout est dit dans ce «
A Dead Heavy Day » qui présente un combo en grande forme. Vous doutez encore ? Rendez-vous sur leur mySpace ou leur site web pour un pass découverte !
500 personnes, à part si tu fais venir Gojira ou Judas Priest c'est suffisant, sachant qu'il arrive que des groupes comme Hate Eternal jouent sur Paris devant 100 personnes. La grande coopé a une capacité de 1500 personnes, mais à part pour des trucs bien connus comme Napalm Death, Dream Theater ou Slayer, la petite salle suffit.
C'est Trust il me semble qui passe au Zénith, non aucune chance que j'y sois, à part deux trois vieux classiques je n'ai jamais aimé ce groupe.
Bon je vais quand même aller écouter le myspace de PoisonBlack, je suis un grand amateur des deux premiers Sentenced donc on ne sait jamais.
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