Lucitherion (Temple of the Radiant Sun)

Liste des groupes Black Metal Naer Mataron Lucitherion (Temple of the Radiant Sun)
ajouter les paroles de l'album
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Naer Mataron
Nom de l'album Lucitherion (Temple of the Radiant Sun)
Type Album
Date de parution 31 Mai 2017
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1.
 Prometheus Satanas
 04:04
2.
 The Ram, the Goat, the Horn
 04:13
3.
 Dasha Maha Vidya
 02:24
4.
 Aghios O Drakontas
 02:59
5.
 Septem
 04:27
6.
 Akhenaten Made for Ra
 02:42
7.
 The Virgin of Serapis
 04:08
8.
 Carthago Delenda Est
 03:33
9.
 Uprooting of the Sheperd Kings Hyksos
 04:21
10.
 Ra-Horakhty-ATEN
 05:54

Durée totale : 38:45

Acheter cet album

 $16.57  12,89 €  13,49 €  £10.59  buy  17,23 €  16,74 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Naer Mataron


Chronique @ BEERGRINDER

29 Mai 2018

A l'Aube (Dorée) d'un nouveau Death Metal

Débarqué en 1994, soit quelques années après la sainte trilogie Rotting Christ / Varathron / Necromantia, Naer Mataron a longtemps souffert de la comparaison. Cantonné à la seconde division malgré une brève signature avec la section Undergrouns Activists de Season Of Mist, le combo d’Athènes se bonifie toutefois avec l’âge en peaufinant son style, passant au fur et à mesure d’un Black Metal relativement impersonnel à des sorties plus racées et notamment matinées de Death Metal. Pas illogique, les enfants Black Metal lorsqu’ils grandissent et apprennent à jouer ont souvent tendance à revenir vers la Death en tant que musiciens…

A l’aube (dorée) de la sortie de ce nouvel opus Lucitherion (Temple of the Radiant Sun) (2018), on pouvait se demander si les grecs allaient persévérer dans le Black Metal du dernier album ou revenir au côté beaucoup plus Death Metal de l’avant dernier, sans ambigüité Naer Mataron a choisi la seconde solution. La question est d’ailleurs réglée dès les premières notes du furieux Prometheus Satanas qui ravage tout sur son passage tel Infernal War / Hate Eternal, et plutôt éloigné de leur opus précédent And the Word Became Flesh qui lorgnait (avec talent) vers les sphères atmosphériques / occultes de Acherontas / Nightbringer et vers la trilogie grecque citée plus haut. En revanche tout reste complètement Black Metal au niveau des paroles, de l’imagerie et du concept en général.

The Ram, The Goat, The Horn et son riffing redoutable fait immanquablement penser à Behemoth époque Thelema 6 / Zos Kia Cultus auquel on aurait rajouté la voix profonde et guttural de Kaiadas, tandis que Dasha Maha Vidya pue Hate Eternal à des kilomètres avec ses notes dissonantes et ses guitares à la Erik Rutan qui aurait « blackmetalisé » son jeu. Cette impression d’entendre la bande à Nergal au sommet de sa forme revient de temps à autre, notamment sur le titre Septem, doté aussi de solos orientaux façon Nile.
Le jeu de batterie rappelle aussi la Pologne, même si le respectable Asmodevs Draco Dux ne va pas tout à fait aussi vite qu’Inferno, on va le pardonner car il n’est pas seul dans ce cas… A noter que malgré un mix et un mastering au Hertz Studio qui a parfois tendance à ultra booster et uniformiser ce qu’il touche, le côté organique n’a pas été rogné par le gain de puissance sur ce disque.

Akhenaten Made for Ra montre même une facette légèrement mélodique au travers de riffs entêtants, preuve que trio sait varier les plaisirs, mais c’est bien dans la violence que Naer Mataron donne ici le meilleur de lui-même, The Virgin of Serapis en remontrant à Infernal War dans le domaine. D’une manière générale, les compositions de Indra (non, il ne s’agit pas de la suédoise canon qui chantait de la Dance au début des années 90, c’est un homonyme) sont équilibrées, efficaces et suffisamment variées tout au long de la galette, même si peut-être certains morceaux sont légèrement redondants pour chipoter.

Les athéniens ont finalement repris la recette de Long Live Death (2012) et l’ont amélioré pour accoucher de Lucitherion et enfin imposer leur personnalité musicale. Pendant que Behemoth se perd dans ses délires en passant tout le budget dans les costumes, les clips et la pyrotechnie sur scène en oubliant juste de composer des riffs, Naer Mataron prend le relais et enterre les polonais sur leur propre terrain.
A classer donc parmi les albums qui se hissent au-dessus de la concurrence ce printemps 2018 avec notamment le nouvel opus de Cardiac Arrest et le fantastique deuxième album des hollandais de Temple.

BG

6 Commentaires

14 J'aime

Partager

BEERGRINDER - 29 Mai 2018:

Effectivement, le Death Metal a pris le pas le pas très clairement sur celui ci, encore plus que sur Long Live Death, toutefois il y a quelques relents Black dans le riffing. Ils ont fait un choix clair, j'aime autant ça plutôt qu'ils naviguent entre deux eaux.

Nodiva - 30 Mai 2018:

Les avis divergent quand aux débuts du groupe, ce n'était certes pas original mais j'aimais bien justement

BEERGRINDER - 30 Mai 2018:

Je ne trouve pas mauvais les premiers albums de Naer Mataron, mais ils souffrent tout de même de la comparaison à mon sens avec leurs compatriotes de Necromantia, Varathron, Kawir, Thou Art Lord et Rotting Christ.

nemesisirae - 05 Janvier 2023:

Ré-écouté ce matin....Une tuerie en bonne et due forme! Violent et malsain à souhait.

Je me retrouve dans la chro!

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire