Illusion's Play

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17/20
Nom du groupe Shape Of Despair
Nom de l'album Illusion's Play
Type Album
Date de parution 27 Septembre 2004
Enregistré à Hellhole Studios
Style MusicalDoom Funéraire
Membres possèdant cet album91

Tracklist

Re-Issue in 2014 by Aftermath Music
1.
 Sleep Mirrored
 06:09
2.
 Still-Motion
 16:28
3.
 Entwined in Misery
 08:03
4.
 Cursed Life
 09:17
5.
 Fragile Emptiness
 08:55
6.
 Illusion´s Play
 12:37

Durée totale : 01:01:29

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Shape Of Despair


Chronique @ Nattskog

27 Septembre 2004
Shape of Despair sort (enfin) son troisième album, après 3 ans d’attentes pour ses plus purs fans dont je fais bien entendu partie.
Et bien cette attente est loin d’avoir été vaine ! Fin de l’été 2004, ENFIN, l’album sort, pour notre ravissement à tous ! Shape of Despair revient flatter nos oreilles et les lobes dépressifs de notre cerveau.
Quel bonheur ! Rien que le premier titre, « Sleep Mirrored », entièrement instrumental, le plus court de tout l’album, est à frémire de mélancolie... La teinte mystique des premiers albums ne s’est pas perdue avec les années, le chant des claviers, très aériens se répercute au plus profond de nous, laissant un abyme de perplexité s’installer en l’auditeur : sont-ils du même monde que nous ???
Les guitares, toujours au son très typé death font rapidement leur entrée et soutiennent ces claviers éthérés comme l’artillerie soutient l’infanterie... arf, l’image n’est pas bonne : la musique de Shape of Despair est tout sauf belliqueuse ! Pas grave, je laisse.
Après cette longue introduction, le premier véritable titre fait son entrée, « Still-motion » guidé par des chants mixtes mêlés du meilleur effet. Le rythme est lent, inspirant calme et froideur... puis le chant très guttural comme à l’accoutumée fait à son tour son apparition.
Les guitares, toujours lentes, mi lourdes, mi aériennes, nous laissent dans un état semi léthargique, inspirant toujours cette tristesse sans échappatoire qui ne s’achève que quelques temps après la fin de l’album, tant les airs sont pénétrants.
Les breaks aux claviers ambiants n’ont pas été abandonnés et permettent de garnir aisément des titres longs comme des queues de dragon qui seraient franchement répétitifs sans eux. C’est d’ailleurs dans ces breaks que se trouve l’originalité première de Shape of Despair : en partageant les titres entre ces deux styles que sont le doom et l’ambiant, ils arrivent à donner une autre dimension à leur musique, à la rendre vraiment triste, voire même romantique.
Entre cet album et « Angels of Distress », les différences ne sont pas flagrantes. Le style a pris de l’âge, certes, et comme le bon vin, s’est bonifié. Mais on ne retrouve pas le changement qu’il y a eu entre « Shades Of... » et « Angels of Distress ». C’est dommage, mais bon, on ne change pas une équipe qui gagne, alors si les albums ne se répètent pas comme les jours se suivent... pourquoi pas ? Et ça serait bien hypocrite de ma part de le leur reprocher, moi qui aime le true black ;-)
Pour ce troisième volet, Shape of Despair reste le meneur incontestable de la scène doom suicidaire. Ceux qui ne connaissent pas les premiers peuvent sans complexes commencer par celui-ci, ceux qui les ont DOIVENT se procurer « Illusion’s Play » au plus vite. C’est sans ordonnances, chez tous les BONS disquaires.

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Chronique @ rafnagurr

16 Août 2008
Comment parler de Funeral Doom sans évoquer ce groupe culte finlandais ?
Shape of Despair, formé depuis 1998, n’est pas un groupe que l’on peut qualifier de "pressé", autant dans ses compositions (tournant souvent aux alentours de 40 bpm à la noire) que dans la sortie d’album (puisque 3 ans séparent Angel of distress de Illusion’s Play).

Shape of Despair jouit d’un combo plutôt célèbre de la scène finlandaise dans cet album puisqu’on y retrouve Sami Uusitalo à la basse et Samu Ruotsalainen à la batterie de Finntroll, Pasi Koskinen au chant (Ajattara) et Tomi Ullgren à la guitare que l’on peut aussi retrouver dans Thy Serpent et surtout Impaled Nazarene. Nous pouvons remarquer que Natalie Koskinen (au chant) porte le même nom que Pasi, si ce n’est pas romantique de partager aussi la musique…

Grande première pour ce troisième opus de Shape of Despair, une pochette aux couleurs chaudes (rouge et jaune), l’album n’en est pas pour autant joyeux. Autre nouveauté, une photo du groupe, les visages se dévoilent enfin.

Et nous voici parti pour 61 minutes d’atmosphère aérienne et mélancolique avec un premier morceau instrumental où l’on reconnaît très vite l’identité si particulière de Shape of Despair.
Le chant nous accueille sur Still-Motion, à savoir la deuxième de l’album, avec des chœurs clairs masculin et féminin, avant d’arriver enfin à la bonne grosse voix. Je remarque tout de même que c’est la première fois que j’entends la chanteuse de Shape chanter des paroles plutôt que de faire des vocalises, mais ce n’est pas du tout désagréable, les voix de nos Koskinen se marient très bien…
Shape of Despair joue beaucoup avec les nappes de claviers en solo dans cet album, ce qui a l’avantage de nous transporter assez rapidement… On se sent comme dans un rêve. Et lorsque les instruments jouent à l’unisson, ceci nous plonge alors dans une sorte de spleen assez doux.
Les morceaux coulent les uns avec les autres, se liant parfaitement, cet album ressemble à une lente composition d’une heure.
Mon coup de cœur va sur Curse Life. Cette chanson débute lentement avec une intro guitare-clavier avant que, soudainement, un violon dominant - mêlé aux saturations - semble pleurer une mélodie triste et sombre, sur un rythme lancinant… Elle se termine avec une guitare lead à la sauce doom… 9 minutes de pure mélancolie…

Ajoutons à cela que cet album à été enregistré au Finnvox Studio, la qualité de production est bien ficelée, le son bien gros, les arrangements très naturels… bref, cet album confirme que Shape of Despair est un pilier du Doom. On en sort reposé, méditatif, parfait pour une introspection…

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Commentaire @ Stench

08 Décembre 2008
L’hiver approche, on va de nouveau se taper un temps de merde pour les cinq prochains mois, alors voila l’album idéal pour déprimer chez soi, les couilles bien au chaud, en regardant tomber la neige par la fenêtre… Ce nouveau disque des finlandais de Shape of Despair n’est pas à conseiller aux dépressifs de tous poils, parce que ce doom glauque et triste serait sans doute le dernier album qu’ils écouteraient avant de se balancer une balle dans la tête. Sombre, sans aucun doute, mais loin de la noirceur crade habituelle, plutôt une volonté d’élever la tristesse à un niveau poétique, d’où ce sentiment de quasi sérénité enveloppant ces odes, qui, s’il peut surprendre, colle parfaitement avec ces mélodies glacées. Toute la palette classique de ce style musical est présente, le chant féminin aérien, la voix gutturale (ici mise en place par Koskinen de Amorphis), les passages au clavier, vraiment magnifiques, les tempos suuupeeeerrrr leeeeennnntttttts, étouffants, claustrophobiques. Jetez un coup d’œil aux durées, vous comprendrez qu’on n’entreprend pas un tel voyage à la légère : l’intro fait 6 minutes, « Still motion » dépasse les 16 minutes, « Illusion’s play » les 12 minutes, etc. Il faut donc être capable de se mettre dans l’état d’esprit adéquat pour se laisser bercer par ce disque. Les plans se répètent inlassablement, dans un douce monotonie qui nous plonge dans une parfaite torpeur, et on se surprend à être bien, plongés dans la rêverie, dans cette douce mélancolie qui fait d’autant plus plaisir qu’elle fait souffrir… Bref, les non initiés auront sans doute besoin d’un temps d’adaptation, mais le jeu en vaut la chandelle, voilà de la musique avec un M majuscule, celle qui projette en vous des images inoubliables… Bon voyage !

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Commentaire @ Kivan

08 Décembre 2008
Les finlandais de Shape of Despair sont de retour, en cette année 2004, avec un nouvel album. Après « Shade of… » et « Angel of Distress », c’est avec « Illusion’s Play » que le groupe continue à perpétuer leur doom lourd et inquiétant.
Leur musique est bien évidement très lente avec des riffs très lourds assenés de façon méthodique, par-dessus quoi se rajoute un synthé qui développe lui la mélodie de fond, toujours très triste.
Le chant de Pasi Koskinen quand à lui est vraiment terrible, d’une lenteur s’accordant parfaitement avec le rythme des titres, mais d’une profondeur gutturale sans pareil, des fois plus proche du grognement bestial que d’une voix humaine…
Et tous les éléments se réunissent parfaitement ensemble pour créer une ambiance pesante, lourde et malsaine, à travers laquelle nous invite à voyager Shape of Despair, durant les 61 minutes que compose leur album.
J’aurai tout de même apprécié un peu plus de chants féminins, doux et lyrique qui auraient accentués le contraste, mais bon, il n’en reste pas moins un très bon album de doom, puissant et redoutable.

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