House of Lords

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17/20
Nom du groupe House Of Lords
Nom de l'album House of Lords
Type Album
Date de parution 1988
Style MusicalHard FM
Membres possèdant cet album87

Tracklist

1. Pleasure Palace 06:21
2. I Wanna Be Loved 03:22
3. Edge of Your Life 05:20
4. Lookin' for Strange 04:04
5. Love Don't Lie 04:19
6. Slip of the Tongue 03:30
7. Hearts of the world 04:17
8. Under Blue Skies 04:37
9. Call My Name 05:00
10. Jealous Heart 03:43
Total playing time 44:33

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House Of Lords


Chronique @ chukbery

04 Septembre 2010
Quand Gene Simmons décide de jouer au producteur,il tape très fort d'entrée !En signant House of Lords il réalise un coup de maître.
House of Lords c'est la déclinaison de Giuffria ...ou plutôt le recadrage marketing d'un groupe un peu daté ,en un produit dans l'air du temps-1988 dans notre cas- ou comment Raider devint Twix !
Ce bon Gene reprochait à Giuffria,outre son nom, son style , trop emphatique et son chanteur David Glen Eisley...ce dernier s'est donc vu présenter la porte de sortie, le nom a été changé-moins personnel l'affaire !-et le style revu ...en moins grandiloquent...

le style parlons-en: défini par deux hommes : Gregg Giuffria,le synthé .Sorte de Keith Emerson de la scène hard US; membre d'Angel -groupe mythique autant par ses tenues (ha! les 70's!) que par ses envolées lyriques,croisement improbable d'Asia et de Journey pour les situer..
et Lanny Cordola,le six-cordiste , chainon manquant entre Vinnie Moore et Chris Impelliteri...
Pour compléter le tout un chanteur James Christian tout en charisme , qui n'est pas sans évoquer Joe Lynn Turner et une section rythmique de très très haut niveau:Chuck Wright ex Quiet Riot on bass et Ken ''Caféine'' Mary à l'artillerie lourde...
Si ce groupe avait été anglais on les aurait comparé à une version survitaminée de Deep Purple...mais ils sont 'yankee' on va donc parler de heavy FM...pas classe mais bon...

je vais d'abord me débarrasser du coté FM : une grosse balade -Love Don't Lie- qui ne tient la route que grâce à la voie puissante du père Christian, et des titres calibrés radio : I Wanna Be Love, Under Blue Sky et Jealous Heart qui lorgnent vers Foreigner ou Bon Jovi.Gros chorus , guitare présente sur les soli, le reste étant pris en charge par des nappes de claviers..
Pas le genre de titres qui font qu'on se jette sur un album, mais qu'on finit par apprécier à la longue ...
Viens ensuite le pointu, le dessus du panier,la crème de la crème...
L'album s'ouvre sur Pleasure Palace : brouillard de claviers caverneux,qui avancent , montent progressivement, se joignant à la batterie pour une intro percu/bontempi super efficace, genre 'Entrée du Roi Arthur à Camelot' : c'est là qu'on commence à se dire qu'ils ont pas l'air d'être manches les gaziers...ça monte, monte et paf la voix de James Christian se lance et on se dit qu'on a bien fait d'aller à la Fnac malgré la grève des bus ! Pas de temps mort sur ce morceau : le clavier et la guitare partent dans un duel et une démonstration mélodique de malade jusqu'au bout du bout....

Les duels justement c'est un peu la marque de fabrique de la baraque des seigneurs : sur Edge of Your Life, titre à la limite du rock progressif c'est la batterie qui vient marquer des gros breaks au milieu des ambiances cosy de Giuffria....
Sur Lookin' for Strange -la meilleure de l'album!!- c'est le chanteur et le guitariste qui rivalisent à la fin du solo -dans un question-réponse- pendant que le batteur maintient un rythme de boogie turbo-boosté !Si quelqu'un a une vidéo de ce titre joué Live je suis preneur !Quel morceau de Hard Rock !
On reste sur la même politique avec Slip of the Tongue : titre ultra speed , introduit par la batterie qui restera à fond les ballons du début à la fin: ce mec est branché directement sur du 10.000 volts!Le bassiste doit avoir les doigt en sang pour essayer de le suivre! Et Cordola en balance en veux-tu en voilà, ses soli ont ce qu'il faut de techniques et de mélodiques..un arpège par ci,un taping par là.

Hearts of the World revient sur un tempo plus raisonnable : ça groove sur les couplets avec une basse ronflante comme un moteur de Mustang au ralenti...le titre parle de la folie des hommes-vaste sujet- et des moyens d'y échapper...les couplets sont menaçants à souhait avec cette guitare et cette basse qui rôdent. Les refrains eux éclatent : gros chorus à la Styx /Stryper...le solo de guitare est placé en fin et rajoute au morceau du 'grandiose', du 'sublime'....

J'avais 15 ans quand j'ai acheté cette galette..je me souviens avoir converti grâce à cet album des fans de Marillion en vrai métalleux!..la lumière qui a éclairé la voie en somme...pas mal non?...Ce sacré Gene avait vu juste.

2 Commentaires

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samolice - 04 Juin 2014: Merci pour la chro de ce disque bien sympa.
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