Big Money

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15/20
Nom du groupe House Of Lords
Nom de l'album Big Money
Type Album
Date de parution 23 Septembre 2011
Style MusicalHard FM
Membres possèdant cet album35

Tracklist

1. Big Money
2. One Man Down
3. First to Cry
4. Searchin'
5. Someday When
6. Livin" in a Dream World
7. The Next Time I Hold You
8. Run for Your Life
9. Hologram
10. Seven
11. Once Twice
12. Blood
13. Someday When

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House Of Lords


Chronique @ Eternalis

12 Septembre 2011

Difficile de creuser plus profondément un album qui ne mérite pas que l’on s’y attarde beaucoup plus...

Les cheveux crépus, les pantalons en cuirs, les groopies aux premières loges, les refrains accrocheurs et les mélodies tout ce qu’il y a de plus sucrées…pourrait-on décrire le hard FM selon ces termes ? Sans doute…

Pourtant, force est d’admettre que la différence entre un Bon Jovi, un Mr Big, d’un Foreigner, Europe ou encore ces House of Lords prend bien souvent la forme d’un immense ravin plutôt que de légères collines. Riches de fortunes différentes et surtout d’optiques multiples, le genre, s’il se base sur des éléments musicaux similaires, aura tôt fait de se focaliser sur les ballades pour certains, la technicité et la beauté chez d’autres ou encore la multiplicité des claviers et des atmosphères éthérés et très grand public pour les derniers ("The Final Countdown" n’est-il pas l’un des hits les plus reconnus de la planète au même titre que "Highway to Hell" ?).

Reste que si certains sont devenus des vendeurs de disques distillant leurs albums par palette, d’autres n’ont pas connu cette chance, et House of Lords en fait plus ou moins parti. Malgré plus de vingt ans d’existence, et un neuvième album sortant ces derniers jours, on ne peut pas dire que la côte de popularité des américains soit comparable à celle des autres combos susnommés. La faute probablement à un avortement précoce de leur carrière et un retour alors que le genre n’intéressait plus grand monde. House of Lords est aujourd’hui réservé aux petits labels (Frontiers en l’occurrence) et aux tournées des clubs…

Mais parlons-en justement, de ce nouvel opus, paradoxalement placé sous le patronyme de "Big Money", pour un pactole qui se fera probablement longtemps attendre tant la qualité ne risque pas de déclenché un cataclysme majeur sur la scène musicale actuelle.
Car autant être sincère et clair rapidement, l’écoute totale de ce disque s’est révélé une épreuve relativement compliquée pour de nombreuses raisons. Commençons par une production étouffée ne sciant à aucun moment au groupe, méritant un son bien plus clair et limpide, et rendant l’écoute parfois proprement désagréable. Musicalement, la pauvreté parfois affligeante des compositions ne sauvent en aucun cas un album que l’on attendant de toute façon que bien peu. On flirte aveuglément dans un hard FM banal et sans réelle conviction, aux riffs laissant la plupart du temps la place à des claviers omniprésents, parfois plus jazzy ("Someday When") mais très souvent inspiré par le Europe des grands jours ("First to Cry", "Living In A Dream World") et manquant singulièrement de mordant et d’émotion.

La musique de House of Lords sent bon le stéréotype des années 80, mais ne parvient jamais à réveiller quelconques fibres nostalgiques de ces années dorées ou le kitsch était roi et le ridicule glamour. James Christian, totalement acceptable derrière son micro, ne semble pourtant pas y croire et ne délivre qu’une performance passable, sans passion ni âme, à rapprocher parfois d’Eric Martin sur les aspects les plus soft ("The Next Time I Hold You") mais sans en attendre la grâce et la beauté.

Difficile de creuser plus profondément un album qui ne mérite pas que l’on s’y attarde beaucoup plus, tant la rentrée musicale est riche et regorge de surprises en tout genre. Ce House of Lords est simplement très moyen, et ravira peut-être certains fans nostalgiques ou les fans complètement acharnés du genre, mais ne saura faire basculer le cœur de nouveaux fans encore inconnus au son si mélodique, surement trop, des américains de Los Angeles. Peu de choses à ajouter donc…mais il est probable que la frange la plus metallique des lecteurs passent allègrement leur chemin face à un tel déluge de douceur (pour ne pas dire mièvrerie)…et on ne pourra pas complètement leur reprocher…

14 Commentaires

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AlonewithL - 16 Septembre 2011: Le dernier Whitesnake?! Je suis de ceux à avoir noté le plus bas dans les notations données sur SOM ^^. C'est vrai que ce n'est pas une splendeur, mais on ne peut pas dire qu'il soit franchement nul.
darkstef - 24 Septembre 2011:
Bon ben t'avais raison Eternalis : c'est vraiment pas terrible du tout, grosse déception à tous les niveaux surtout, encore une fois, par rapport à "cartesian..."
Et surtout on est à des années lumières du dernier Whitesnake qui fait figure de chef-d'oeuvre à coté de çà !!
ELECTRICMAN - 13 Mai 2013: les compos sont vraiment faiblardes comparées à "Cartesian dreams", album plutôt punchy, et la mise en avant des synthés n'arrange rien.
ELECTRICMAN - 03 Avril 2016: Opération "repêchage" quelques années après la sortie de cet album et mon appréciation ci-dessus ; si le son est toujours indigne de House Of Lords, les compos sont moins ratées que décrites dans mon précédent commentaire. Le handicap majeur de ce disque est d'être sorti après "Cartesian Dreams", stylé heavy pour le groupe. "Big Money" lorgne davantage vers les débuts du groupe, plus soft.
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