Quatrième effort pour les petits gars de
Riger, et la pensée qui me vient à l’Esprit c’est que ceux-ci ont faits des progrès. Depuis
Der Wanderer et
Hamingja, évidemment, mais également depuis leur précédent album,
Des Blutes Stimme, plutôt décevant. Sans pour autant révolutionner leur genre ni même en repoussant leurs limites, les cinq membres du groupe ont effectués un travail tout à fait correct et qui met en avant cette fois-ci une qualité de composition qui n’était pas vraiment au menu les 3 fois précédentes.
Pour ce
Gjallar, le groupe reprend les ingrédients de base de justement
Des Blutes Stimme, mais perfectionne la manière de faire et donne plus de vivacité et de créativité à leurs compositions. Les premières minutes, concrètement les deux premiers titres, m’ont plutôt laissé perplexe. Je me suis alors dit ‘’encore un album dans le vent’’, puis, dès le morceau n°3,
Riger commence gentiment et timidement à déroulé.
Plus de créativité, plus de dynamisme tout en restant dans le même registre. Le groupe met alors en branle sa machine et on se prend assez facilement au jeu, on en taperait d’ailleurs presque du pied, ce qui en général, est plutôt de bonne augure pour d’éventuels
Live.
Quittant à pas mesurés l’univers du black
Metal traditionnel,
Riger se concentre alors vers une musique plus posée, s’orientant alors vers le
Metal Extrême plus traditionnel, composé de rythmiques, de quelques solis et d’un tempo moyennement rapide qui ne laisse pas la place aux brouillons. Les vocaux ne changent pas, eux, et j’ai par ailleurs, en dehors des vociférées black, retrouvé avec plus ou moins de déception les gutturaux propres au groupe que, je l’ai déjà dit, ne me plaisent pas beaucoup. Les deux guitaristes, quant à eux, se débrouillent comme des chefs, dans la mesure de leurs moyens, on s’entend. Aucun d’entre eux ne s’appelle Kerry
King ou Chuck Schuldiner, mais ils font de leur mieux. C’est de là que vient le progrès, l’effort. L’album est deux fois plus recherché que le précédent, et même si l’on à affaire à un disque plutôt terre à terre, on est plutôt agréablement surpris. Les rythmes et mélodies sont efficaces, le son est excellent et le contenu est plutôt correct.
Hormis ces gutturaux de mauvais goût et le fait que
Riger n’appartient plus vraiment à une étiquette précise, c’est globalement bon, tout simplement. Je n’ai pas grand-chose d’autre à déblatérer à propos de ce disque. Je ne le recommande pas vraiment, mais je ne le déconseille pas non plus. L’atwork n’est d’ailleurs pas mauvaise du tout, si ce n’est un livret, sous forme de poster, plutôt maigrichon.
A noter qu’il s’agit du dernier contrat entre
Riger et la boîte de production CCP records. Le groupe partira se mettre au soleil au sein de la nouvelle et fleurissante écurie Det Germanske Folket.
Paganwinter
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