Embodiment

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17/20
Nom du groupe Enterprise Earth
Nom de l'album Embodiment
Type Album
Date de parution 14 Avril 2017
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album26

Tracklist

1.
 Shroud of Flesh
 04:38
2.
 Mortem Incarnatum
 03:23
3.
 Temptress
 04:16
4.
 Never Forgive, Never Forget
 04:27
5.
 The Draconian Oculus
 03:20
6.
 Serpentiform
 03:08
7.
 Black Earth
 03:04
8.
 Embrace the Ashes
 03:16
9.
 Empty Sockets
 04:03
10.
 Deflesh to Unveil
 03:37
11.
 Father of Abortion
 03:08
12.
 Cruciform
 03:37
13.
 Deathwind
 05:04

Durée totale : 49:01

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Enterprise Earth


Chronique @ cm91

28 Avril 2017

Enterprise Earth a évité certains pièges... Pour tomber dans d'autres...

Il y en a eu du chemin pour Dan Watson depuis qu'il a quitté Infant Annihilator, avec la fondation de son groupe Enterprise Earth en 2014, puis la parution d'un premier album tout juste un an après l'année de formation, le fameux "Patient 0". Il s'est avéré en demi-teinte, sans doute dû au fait que son écriture ait été un peu précipité. Et c'est donc deux ans plus tard en 2017 que les Américains reviennent avec un deuxième album nommé "Embodiment" !

Il est à préciser qu'entre cet album et le précédent, le groupe est passé par de nombreux changements de formation. En effet, pour des raisons assez inconnues, les guitaristes, batteurs, et bassistes se sont succédés sans arrêt, et des membres originaux, il ne reste que le chanteur Dan Watson, et le guitariste soliste BJ Sampson. Avec tout ce remue-ménage, on est en droit de se demander si cela à eu un impact sur l'écriture. Ce qui est sûr, c'est qu'au niveau de l'artwork, on est dans un domaine bien plus démoniaque qu'autrefois avec ce démon qu'on croirait sorti des Enfers, là où l'ancien disque ne représentait qu'une silhouette assez floue. Assez tergiversé, passons à la musique.

Première piste "Shrouds of flesh", pas d'introduction, ça frappe fort d'entrée de jeu. Et quelle entrée ! Les envolées techniques de BJ nous propulsent manu militari dans cette avalanche de violence, puis vient le hurleur de service, et un breakdown brise-nuque qui arrive là où on ne s'y attend pas ! On sent que nos américains ont la rage au ventre, et comptent bien nous le prouver !!!

Au niveau instrumental, on ne ressent pas de gros changements, ça joue vite et fort, bref ça privilégie le rentre-dedans, les solos de BJ sont techniques, c'est pratiquement le même jeu que sur "Patient 0", comme si les changements de membres n'avaient jamais eu lieu, si ce n'est que les breakdowns sont plus courts comme sur "The draconian oculus". Le single "This Hell, My Home" était donc en quelque sorte un signe avant coureur de cette continuité. Pour le chant, Dan Watson a complètement abandonné les vomissements pig squeals, et met moins en avant les hurlements stridents à s'en déchirer les cordes vocales pour privilégier une voix plus rocailleuse et ne tombe pas dans la caricature du style.

On pourrait dire que c'est une réussite, oui mais une réussite en demi-teinte alors, parce qu'Enterprise Earth a évité certains pièges... Pour tomber dans d'autres... En effet, certains breakdowns restent malgré tout très clichés ("Black earth" ou "Never forgive, never forget") car arrivant comme un cheveu dans la soupe. De plus, cette fois-ci les solos techniques sont justement trop techniques : en effet, on part dans de la branlette de manche à la Rings of Saturn ("Temptress" ou "Cruciform") tellement exagérée qu'on peut se questionner sur l'authenticité de ces démonstrations... Enfin, comme toutes les chansons sont de véritables hymnes de destruction, il arrive un autre piège fréquent: la lassitude. On a parfois l'impression d'écouter le morceau introducteur en mode repeat.

Malgré tout, cet album n'est pas un mauvais album pour autant. Certes, il ne révolutionnera pas le style, chose malheureusement extrêmement difficile vu la saturation du genre par tous ces clones de Whitechapel et compagnie, mais force est de constater que cet opus en vaut la peine. Allez, vous reprendrez bien un peu de Breakdown dans la figure avec moi ?

13 Commentaires

1 J'aime

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Groaw - 02 Mai 2017: Merci beaucoup pour la chronique l'ami.

Cependant, il y a une phrase sur laquelle je suis totalement en désaccord. Je cite : "Certes, il ne révolutionnera pas le style, chose malheureusement extrêmement difficile vu la saturation du genre par tous ces clones de Whitechapel et compagnie".

Certains groupes ont carrément réussi justement à faire du Deathcore avec autre chose que du Deathcore.
Je m'explique en citant le premier groupe qui me vient à l'esprit : Shadow Of Intent. Peut-être ne connaissez-vous pas ce groupe, je peux le concevoir. Cependant, en gardant l'empreinte Deathcore, ils ont su incorporer du symphonique et, plus absurde même, du grind et du black.

Alors en effet, le groupe s'inspire pas mal de Rings Of Saturn sur les riffs que je qualifierai comme "interstellaire" mais en toute franchise, l'innovation est là.

Autre groupe que je pourrais citer dans la foulée : Within The Ruins notamment avec le chant clair et leur côté "metalcore".

Tout cela pour dire que difficile n'est pas impossible ^^
cm91 - 02 Mai 2017: "Shadow of Intent" tu dis ? Effectivement, je ne connais pas, je vais jeter un coup d’œil là-dessus. Sur le papier, ça a l'air bien trouvé, il ne reste plus qu'à écouter.
Juli1hard - 02 Mai 2017: C'est une merveille ce groupe.
Groaw - 02 Mai 2017: En effet, que dire que leur dernier album, tout simplement splendide.

Une chronique devrait arriver d'ici peu d'ailleurs ^^
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