Dystopia

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17/20
Nom du groupe Beneath The Massacre
Nom de l'album Dystopia
Type Album
Date de parution 28 Octobre 2008
Produit par Yannick
Enregistré à Northern Studio
Style MusicalDeath Technique
Membres possèdant cet album117

Tracklist

1. Condemned 04:20
2. Reign of Terror 03:33
3. Our Common Grave 03:43
4. Skit 1 00:10
5. Harvest of Hate 03:15
6. The Wasteland 03:38
7. Bitter 02:45
8. No Future 00:52
9. Lithium Overdose 03:41
10. Never More 03:43
11. Procreating the Infection 02:44
Total playing time 32:24

Chronique @ Fabien

27 Novembre 2008
Après un Mechanics of Dysfunction désarmant par sa technique, mais parallèlement trop synthétique, Beneath The Massacre revient en ce mois d’octobre 2008 avec son redoutable successeur Dystopia, bénéficiant d’un trio explosif à l’enregistrement, au mixage et au mastering, respectivement signés par Yannick St Amand, Jason Suecof & Alan Douches. Sans aucun changement de line up, le groupe canadien emmené par les frères Bradley se consacre ainsi à 100% sur son nouvel effort, bien décidé à confirmer sa place parmi les nouvelles locomotives de la scène brutal death actuelle.

D’entrée, Condemned & Reign of Terror déboitent tout sur leur passage, juxtaposant vicieusement palm muting écrasants (lignes de guitares jouées avec la paume de la main), rythmiques saccadées, et envolées techniques que Necrophagist n’aurait pas reniées sur son monumental Epitaph, apportant ainsi une dynamique phénoménale, renforcée par le guttural très brutal d’Elliot Desgagnes. Jouant sur la stéréophonie, Chris Bradley impressionne, le guitariste superposant ses plans de guitares, sur la basse ronflante de son frère, avec une dextérité et une rapidité déconcertantes, apportant une multitude de lectures aux compositions.

Toutefois, à vouloir trop en faire, Beneath The Massacre perd par moment l’auditeur dans ses plans architecturaux, assénant parallèlement des titres trop compacts, qui peinent alors à se détacher les uns des autres. A l’exception de Wasteland ou de l’incontournable No Future, l’ensemble manque également de soli, qui auraient permis l’apport de repères au deathster, déboussolé par cette avalanche de notes et cette polyrythmie omniprésentes. L’équilibre du redoutable morceau final Procreating the Infection montre toutefois la capacité de Beneath the Massacre à canaliser son incroyable potentiel, possédant cette puissance et cette maîtrise pouvant les hisser à tout moment au sommet du brutal death actuel.

Véritable cauchemar pour les guitaristes, à l’image des derniers missiles d'Origin, Brain Drill, Arsis et Necrophagist, Dystopia effraye par sa technique, son côté novateur et l’excellence de ses interprètes, mais offre également une écoute plus fluide que son prédécesseur, bénéficiant parallèlement d’une production plus ronde, quoiqu’encore un peu trop lisse, lui ôtant en partie le côté mécanique de ses compositions. Toutefois, malgré un gain en personnalité, une maîtrise instrumentale sans faille et une brutalité manifeste, Beneath The Massacre manque encore du zeste nécessaire, qui lui permettrait de donner tout le corps exigé à chacun de ses morceaux, pour dégager un côté plus organique, plus vivant, à l’image de la dernière ogive d’Hate Eternal, et de se hisser enfin et définitivement aux côtés de l'élite du brutaldeath ... Purée, quel potentiel !

Fabien.

21 Commentaires

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MCGRE - 11 Novembre 2010: Tiens ?
Fabien - 11 Novembre 2010: Haha ! Je crois que tu es tombé dans le même panneau que moi, McGre. J'ai reçu simultanément un commentaire ou remerciement sur Beneath the Remains (Sepultura) d'où nos fâcheuses méprises et surprises avec Beneath the Massacre en première lecture, lol !

Fabien.
BEERGRINDER - 11 Novembre 2010: C'est un peu comme Despised Icon, sur CD c'est pas si mal même si quelques partie Hardcore sont bien moisis, mais en live c'est le sketch : riff sautillants à la Waking The Cadaver, tous avec leur casquette, jeu de scène à la zarma / ziva / tavu mon frère, ridicule c'est le mot.
kiki2000 - 11 Juin 2011: du brutal correct et facile d'accès.
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Chronique @ Vellasthass

01 Août 2009
Que dire de ce groupe si ce n'est que le premier mot qui peut vous venir à l'esprit lors de l'écoute de ce Dystopia est "inégal" ... je m'explique.

Beneath The Massacre est un groupe technique, très technique et peut-être même trop technique, surtout au niveau de la guitare, certes très bien maîtrisée, mais qui malheureusement ne sait pas faire grand chose d'autre que des soli interminables et bien souvent indigestes. Le chant n'est pas là pour remonter le niveau avec une voix bien trop linéaire, aucune variation, pas de montée dans les aigus ou de descente dans de gros graves, pas de réel cri ou hurlement, et je défie quiconque de discerner les paroles sans le livret sous les yeux. La basse quant à elle est décevante, dans le sens où elle se contente bien trop souvent de suivre et d'appuyer la guitare sans jamais vraiment se détacher d'elle.

Pourtant ce groupe possède un potentiel énorme. Première raison à cela, le batteur : Justin Rousselle est tout simplement hallucinant de vitesse, de précision et de technique. Je n'ai pas encore trouvé un seul batteur capable de l'égaler au niveau du blast ou de la double-pédale. Deuxième raison pour laquelle Beneath The Massacre est un groupe à surveiller de près, les breaks : lorsque la guitare sait se calmer pour se mettre en accord avec la batterie et que le chanteur y met un peu plus de voix, ce groupe est capable de nous sortir les breaks les plus mémorables que j'ai pu entendre jusque-là (comme sur les titres "Reign of Terror" et "Nevermore"). Dernière raison qui me pousse à aimer ce groupe (et ne plus pouvoir me passer de lui) : "Nevermore" et "Procreating the Infection", énorme lueur d'espoir dans cet album pas toujours évident à suivre, ces deux titres nous montrent pendant respectivement 3'43 et 2'44 toute la puissance du groupe parfaitement maîtrisée et canalisée pour offrir à Dystopia une fin en apothéose !!

Tout n'est donc pas joué pour ce groupe, qui avec un peu moins de technique mais plus d'harmonie - tout particulièrement pour la guitare qui je l'espère se calmera au niveau des soli, tapping, etc ... pour nous donner plus de brutalité et de simplicité, ainsi qu'un chant plus travaillé et plus varié - serait capable de détrôner les plus grands du genre.

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