Death or Sandwich

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12/20
Nom du groupe Lords Of The Trident
Nom de l'album Death or Sandwich
Type Album
Date de parution 13 Fevrier 2009
Labels pas de label connu
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. The Robot's Revenge
2. The Virgin Vault
3. Heart in the Fire
4. Cliffs of Desolation
5. Alone in Cole Hall
6. The Road
7. The Barbarian Horde
8. Terminated
9. Rapeshore
10. Evil Heights
11. Heart of the Lion
12. Street Lights

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Lords Of The Trident


Chronique @ dark_omens

18 Juin 2016

Un naufrage complet...

Le genre parodique dans la chanson aura, assez souvent, montré ses faiblesses et ses limites, dès lors qu'il faudra être, un minimum, objectif sur l'essence même de ce qui nous intéressent, à savoir la musique. Trop souvent, ces comiques, ou ces saltimbanques dont l'objectif est de nous offrir un reflet de ce monde qui nous entoure en en accentuant les traits les plus caricaturaux, oublient, en effet, de donner du corps et de la matière se contentant de soigner l'apparence au détriment du reste. Ainsi, rares seront les exceptions qui au-delà d'un sourire amusé pourront se targuer d'avoir réussi à inscrire leurs noms, et leurs disques; aux côtés de ceux, et de ce, qu'il plagie avec humour. Et ce qui est vrai pour d'autres mouvances l'est encore davantage pour le Metal. Non pas que l'adepte hirsute qui aime à se détruire les oreilles à coup de riffs aiguisés soit moins ouvert au second degré de ceux pointant du doigt les faiblesses de ces artistes qu'il adule (quoique) ou même plus perspicace (quoique), mais lui, contrairement à ceux qui se contentent de chose tiède et fade, il écoute avant de voir. Il entend avant de regarder. Il se nourrit de fond avant de se nourrir de forme. Du moins j'aime à le penser.

Lords of the Trident, groupe originaire de Madison dans le Wisconsin, fait donc parti de la longue lignée de ces formations pleines de dérisions qui se sont créées une image et une histoire aussi farfelue que caricaturale. J'invite d'ailleurs quiconque ayant une heure à perdre (faut quand même être sacrément motivé et en possession de tout ces moyens mentaux et physiques pour ça. Que voulez-vous, se dérider les zygomatiques ça se mérite) à aller lire la biographie de ces américains sur leur site officiel. Ou plus simplement à aller visionner quelques images de ces joyeux olibrius pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts.

Au-delà de ces éléments d'apparats, et d'aspects, un peu comme la plupart de ces petits camarades et un peu comme je l'avais déjà évoqué plus haut, ce collectif oublie, juste, de soigner cet élément principal, et crucial, pour lequel l'auditeur viendra: sa musique.

On a d'ailleurs du mal à définir clairement les intentions de ces seigneurs du trident. Tantôt Heavy Metal britanniques, tantôt Hard Rock étatsuniens, tantôt NWOBHM, il affirme surtout, en fait, sa personnalité au travers d'une certaine médiocrité.

Sans entrer dans l'ensemble des détails (faut quand même être sacrément motivé et en possession de tout ces moyens mentaux et physiques pour ça. Que voulez vous...Tiens...N'aurait on pas, vous et moi, déjà vécu cette scène?...) parlons au moins des chants de ce manifeste. Des chants dont on sait que penser de bien puisque dans les médiums ils seront très limités et quasi inintéressants alors que dans les aigus les plus extrêmes ils seront très mal maitrisés et agaçants. Le dilemme est donc cornélien.

Tout comme le sera ce choix dès lors qu'il nous faudra évoquer les pires titres de cet opus. Car, en effet, presque tout ici sera assez pathétique mais un Heart In The Fire au hard Rock typique de ces années 80, heureusement, révolues pour le genre, remportera peut-être la palme. On jurerait d'ailleurs avoir entendu cette piste illustrant in navet romantique de cette époque. Dans le même genre, à savoir candide, sucré et risible, parlons aussi d'Alone In Cole Hall qui, outre certains passages un poil plus enlevé, est quand même d'une incroyable banalité.

Pour finir sur une note plutôt positive, disons, tout de même que l'ensemble des parties guitares de ce disque seront assez propres et bonnes. Evidemment le travail sérieux d'Asian Metal et de Socrates of Shred (ça ne s'invente pas) ne suffira pas à sauver ce Death or Sandwich, premier album de Lords of the Trident, du naufrage complet.

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