Dear Desolation

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17/20
Nom du groupe Thy Art Is Murder
Nom de l'album Dear Desolation
Type Album
Date de parution 18 Août 2017
Labels Nuclear Blast
Produit par Will Putney
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album76

Tracklist

1.
 Slaves Beyond Death
 03:44
2.
 The Son of Misery
 04:18
3.
 Puppet Master
 03:15
4.
 Dear Desolation
 03:21
5.
 Death Dealer
 04:08
6.
 Man Is the Enemy
 03:28
7.
 The Skin of the Serpent
 03:58
8.
 Fire in the Sky
 04:10
9.
 Into Chaos We Climb
 04:05
10.
 The Final Curtain
 03:50

Durée totale : 38:17

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Thy Art Is Murder


Chronique @ cm91

14 Août 2017

Aucune originalité, aucune nouveauté… Mais quelle efficacité !!!

Sur la planète Deathcore, le trône semble vacant, Suicide Silence nous a sorti un album éponyme tout juste… Non je ne pense pas qu’il y ait d’adjectif pour décrire une telle daube… Whitechapel s’enfonce lentement dans la facilité, Carnifex malgré des albums de qualité ne parvient pas à trouver cette touche qui le poussera au sommet, et qu’en est-t-il des titans de Thy Art Is Murder ?

Rappelez-vous décembre 2015 lorsque C.J le meneur charismatique du groupe annonçait qu’il tirait sa révérence, fatigué par le rythme des tournés, invoquant aussi des problèmes d’argent au point qu’il ait dû revendre une partie de son matériel pour financer son mariage. Et au lendemain d’une tournée mondiale où le chant fut assuré par Nick Arthur de Molotov Solution, se posait la question de savoir qui aura la tâche difficile de remplacer C.J au micro ? Tout simplement lui-même. En effet, sans rentrer dans le détail, notre homme a expliqué avoir passé tout ce temps à se remettre profondément en question, pour en arriver à la conclusion que la scène lui manquait, et qu’il était prêt pour repartir.

Voilà pour la petite histoire, à présent passons à l’album. A la vue de la pochette, on peut dire que les australiens semblent être adeptes d’une stratégie de polémique « d’une fois sur deux ». La preuve, le premier méfait « The Adversary » avait polémiqué pour ses paroles d’une misogynie extrême, « Hate » était resté discret niveau provocation, puis « Holy War » avec sa pochette représentant un enfant vêtu d’un hijab avec une ceinture d’explosifs avait de quoi choquer car sorti dans un contexte marqué par des attentats islamistes. Avec ce « Dear Desolation », les australiens nous offrent avec cet agneau tétant une louve très menaçante, quelque chose de plus « posé » bien que l’idée reste très marquée malgré tout. N’attendons plus, et décortiquons cet album.

Du coup après plusieurs écoute, j’en déduis que ce disque ne propose aucune nouveauté par rapport à « Holy War » tant on retrouve les mêmes éléments qui en ont fait sa force. A savoir une prise de risque inexistante : c’est du pur Deathcore sans concessions qui ne fera pas de quartiers et mettra tout le monde à terre. On retrouve toujours ce groove que ne renierait pas Lamb Of God sur des morceaux comme « Puppet Master » où l’on a vraiment envie de taper du pied, mais bon, soyons honnêtes, cela a déjà été fait maintes et maintes fois que ça ne surprendra plus personne. Il y a aussi cette batterie qui s’avère vraiment être le point fort du groupe tant le bûcheron de service a la rage au ventre et ne faiblit pas une seconde comme sur « Slaves Beyond Death », mais là-aussi celle-ci a parfois tendance à étouffer un peu les autres instruments.

Du coup, aucune originalité, aucune nouveauté… Mais quelle efficacité !!! Malgré les défauts cités ci-dessus, « Dear Desolation » ne laissera personne indifférent, les éléments Blackened Death à la Behemoth dont les australiens semblent de plus en plus prendre en modèle se chargeront de vous happer dans un monde de cauchemar tant par les arpèges glaciales de « Death Dealer » ou par l’impression de rouleau compresseur de « Son Of Misery ».

Quant aux éléments Deathcore, ils sont réduits au strict minimum, que ce soit les riffs très « rentre-dedans » qui nous chopent à la gorge, ou les breakdowns qui ne tombent jamais dans les poncifs associés au style, à l’exception éventuelle de « The Skin Of The Serpent » ou ceux-ci semblent plus être dans le remplissage, sans pour autant être désagréable. Le chan lui, continu de s’aventurer sur une voie plus Death Metal que Deathcore de par le fait qu’il n’y a absolument aucun hurlement strident. C.J a vraiment un coffre impressionnant et ses paroles pleines de haine et de colère ne feront qu’accentuer ce sentiment.

En conclusion, un disque qui n’apporte pas de nouveautés au style, mais qui de par sa technicité irréprochable est idéal pour passer un très bon moment, c’est puissant, c’est colossal, c’est massif, une vraie symphonie de destruction massive.

7 Commentaires

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HeadCrush - 18 Août 2017: @cm91: J'aime beaucoup lire tes chroniques leur qualité est sans reproche, ton analyse se veut souvent contextuelle à l'égard du groupe et tu pousses le détail jusqu'au descriptif de la pochette. Pour autant, il manque souvent la note reflétant ton appréciation et de mon point de vue, c'est dommage. Que ce soit clair, je n'entame pas ici ou ailleurs un débat sur la "valeur" d'une note, pour autant je pense que le reflet de l'appréciation du chroniqueur a son importance. Merci pour cette chronique, je vais écouter cet album.
cm91 - 18 Août 2017: Headcrush, je te remercie pour tes commentaires, ça me touche vraiment. En ce qui concerne la note, c'est vrai que j'ai un peu tendance à être oublieux à ce sujet, sachant que parfois il faut attendre la date de sortie pour pouvoir la publiée. Dans le cas de cet album, ce sera pour ma part un 13/20.
HeadCrush - 18 Août 2017: Je suis content que ne te soies pas senti offensé, ce n'était vraiment pas mon propos, lorsque l'on met autant de choses que toi dans l'écoute, la compréhension d'un groupe et qu'en plus, on se donne autant de mal pour partager le tout, ce point de repère est je pense important quand bien même il ne reflète que ton sentiment ou point de vue. Merci pour ta réponse.
Goneo - 28 Août 2017: Holy War m"avait déçus, mais a l'écoute de "Slaves Beyond Death" je découvre que des riffs plus death metal son revenu. Un album bien mieux que le précédent. Après comme tu dis CM91, ya rien de ouf non plus, juste du bon deathcore, cela suffit pour rentrée dans le top deathcore 2017.
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