Deadlands

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18/20
Nom du groupe Madder Mortem
Nom de l'album Deadlands
Type Album
Date de parution 21 Octobre 2002
Labels Century Media
Enregistré à Studio Underground
Style MusicalDark Metal
Membres possèdant cet album33

Tracklist

Re-Issue in 2009 by Century Media with 2 bonustracks.
1. Intro / Enter 01:07
2. Necropol Lit 04:04
3. Omnivore 04:44
4. Rust Cleansing 07:20
5. Faceless 05:41
6. Distance Will Save Us 05:06
7. Silverspine 08:12
8. Jigsaw (the Pattern and the Puzzle) 04:53
9. Deadlands 06:05
10. Resonantine 09:57
Bonustracks (Re-Issue 2009)
11. The Exile
12. Deadlands Revisited (ft. Ingvild "Sareeta" Johannsen)
Total playing time 57:09

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Madder Mortem


Chronique @ Molick

06 Mars 2017

Un chant envoûtant, beaucoup de lourdeur dans les riffs de guitares, et un groove omniprésent

Il est toujours plus difficile de chroniquer un groupe dont le style ne rentre dans aucun case ou sous-case. Avec Madder Mortem, on se retrouve bien évidemment dans ce cas là (sinon mon introduction n'aurait strictement aucun intérêt).

On peut bien évidemment entamer une description globale (plus ou moins valable pour tous les albums). Un groupe de metal (jusque là tout va bien), avec un chant féminin assez particulier (plus grave que la moyenne, aux variations assez atypiques, presque dissonantes), des guitares lourdes, accordées bien bas, une basse très présente, et beaucoup de variations rythmiques et mélodiques que l'on n´attend pas forcément. A mi-chemin donc entre le prog et le gothique.

Cet album (troisième full-length), fait suite à All Flesh Is Grass. Il en suit la ligne directrice, mais affine son propos. Une influence néo se fait plus sentir, au travers de riffs lourds et graves assez simples ("Necropol Lit"), ainsi qu'une sensible simplification des structures.

Nous y trouverons pêle-mêle du metal aux influences néo bien palpables, possédant un sens du groove très appréciable ("Rust Cleansing", "Jigsaw"), des morceaux plus calmes, à l'ambiance bien pesante ("Faceless", "Deadlands"), des passages plus prog ("Distance Will Save Us"), des ambiances gothiques loin de toute mièvrerie ("Silverspine", au pont sentant bon le doom), ou plus feutrées ("Resonatine"). Le groupe annonce qui plus est son évolution future sur le bonus track "The Exile", aux colorations plus jazzy. Tout ça un peu comme si The Old Dead Tree, Korn et The Gathering décidaient de faire une grosse orgie.

Bref, le groupe aime brouiller les pistes, mais garde tout de même une parfaite cohérence, notamment grâce à ce chant envoûtant et assez unique d'Agnete (j'en veux pour témoin ce "Faceless" dont les lignes de chant me hantent la tête), cette lourdeur dans les riffs de guitares (et de basse, qui se retrouve parfois seule maître à bord) et ce groove omniprésent.

Amateurs de groupe avant-gardistes, uniques, n'hésitez pas une seule seconde. Et les autres... n'hésitez pas non plus.

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