Darkroom

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17/20
Nom du groupe Angel City
Nom de l'album Darkroom
Type Album
Date de parution 1980
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album75

Tracklist

AUSTRALIAN RELEASE
1. No Secrets 04:17
2. Poor Baby 04:03
3. Wasted Sleepless Nights / Darkroom 06:08
4. Face the Day 06:07
5. Night Comes Early 04:13
6. Alexander 03:28
7. The Moment 04:17
8. I'm Scared 03:49
9. Devil's Gate 05:49
Bonustracks
10. Back on You 03:10
11. Alexander (Early Take) 03:45
12. Hot Shit 03:21
13. Hard Sell 03:45
14. Staring Voices 02:41
15. I'm Scared (Live) 04:28
16. Face the Day (Single Edit) 04:06
17. Public Enemy 02:57
18. Into the Heat 08:11
Total playing time 41:41
AMERICAN RELEASE
1. No Secrets 04:17
2. Ivory Stairs [Re-Recorded] 03:58
3. Wasted Sleepless Night / Darkroom 06:05
4. Face the Day 06:06
5. Night Comes Early 04:13
6. Straightjacket 04:33
7. The Moment 04:17
8. Poor Baby 04:01
9. Devil's Gate 05:31
Total playing time 43:01

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Angel City


Chronique @ Loloceltic

23 Avril 2013

The Angels imposent un style et une énergie qui vont marquer le rock australien pour longtemps.

"Dark Room" peut être considéré comme le quatrième album de The Angels, ou bien comme le deuxième, le groupe ayant sorti ses premiers opus sous le nom de Angel City. Quelle que soit la version retenue, le fait est que le combo Australien a déjà trouvé ses marques et son propre style qui influencera de nombreux groupes de l’île continent (Midnight Oil, INXS ou Crowded House, pour ne citer que les plus connus). Du coup, "Dark Room" nous offre 9 titres inédits, contrairement à ses prédécesseurs dont les tracklists avaient souvent quelques titres en commun.

Le gang des frères Brewster et du Doc Neeson officie toujours dans un rock 'stonien' aux frontières du Hard-Rock, mariant énergie brut et production bien léchée. Le chant de Doc reste la principale marque de fabrique de The Angels, le frontman étant la plupart du temps habité par ses textes et offrant des performances frôlant l’internement psychiatrique. Attention, ce que nous entendons par cette formule se traduit par des passages irrésistiblement hystériques, mais toujours en rapport avec la musique, ce qui les rend criant de vérité et va jusqu’à nous emmener dans les délires de Neeson. La section rythmique reste impeccable alors que Rick Brewster vient rajouter quelques nappes de claviers ou d’orgue Hammond aux performances guitaristiques qu’il nous offre habituellement avec son frère.

Dans l’ensemble, "Dark Room" pourrait être considéré comme un bon album, composé de titres sympathiques comme un "Wasted Sleepless Night / Dark Room" à la structure en tiroirs finissant par mélanger 2 refrains, un "Night Comes Early" à l’énergie punkisante, un "The Moment", mid-tempo mélancolique, ou un "I’mScarred" au refrain catchy mélangeant habilement un riff bien rock et une basse presque disco. Il pourrait, mais il ne le sera pas car il possède en son sein 3 titres incontournables et irrésistibles qui le propulsent vers un niveau supérieur, d’autant que ces morceaux sont placés avec une stratégie des plus efficaces. "No Secrets" ouvre l’album avec son rock 'stonien' entraînant et son refrain immédiat et inoubliable. Le tube incontournable qu’est "Face The Day" trône en quatrième plage avec sa montée en puissance sur un riff hypnotique. Le refrain est obsédant, le solo tranchant, et Doc Neeson déchaîne sa folie angoissante. Si vous ne devez écouter qu’un titre de The Angels (mais vous auriez bien tort de vous limiter à si peu), il s’agit de celui qu’il ne faut pas rater ! Enfin, le riff 'AC/DCien' de "Devil’s Gate" vient vous cueillir en final sur un tempo à faire 'tachycardiser' les cœurs les plus solides. Doc nous entraîne à nouveau dans son délire, alors que l’alternance de breaks angoissants et de déchaînements guitaristiques ou d’harmonica finissent de nous achever.

Ces 3 titres laissent donc un goût mitigé car s’ils hissent "Dark Room" vers des sommets, ils écrasent également leurs camarades de jeux et font regretter que l’ensemble ne soit pas plus homogène. Il n’empêche que The Angels frappent tout de même un grand coup et imposent un style et une énergie qui vont marquer le rock australien pour longtemps.

1 Commentaire

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melpo - 03 Novembre 2017:

Album à la tonalité plus enjouée avec des mélodies plus pop ou rock'n'roll années 50 pour taper du pied. L'utilisation de l'orgue sur plusieurs titres ajoute ce coté "vintage". Au final c'est un bon album, mais avec une pointe d'énergie en dessous du précédent. Merci encore pour ces chroniques sur ce super groupe.

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