Dark Angel, parmi les précurseurs de la scène thrashmetal nord américaine, fait forte impression lors de la sortie de
We Have Arrived en 1984, en lâchant des rythmiques particulièrement violentes pour l’époque et une férocité dans les riffs déjà notoire. Le gang des bagarreurs emmené par
Jim Durkin suscite alors l’intérêt de Combat Records, jeune label new-yorkais ayant notamment sorti le culte
Seven Churches de
Possessed une année auparavant, lui offrant un contrat pour son second album, le diabolique
Darkness Descends distribué en Europe via Under One Flag, nouvelle filiale de Music For
Nation plus distinctement dédiée au thrashmetal.
Dès sa sortie, le disque est acclamé par la presse et les thrashers, faisant l’effet d’une véritable bombe. En effet, si le 1er album posait les bases de la musique violente de
Dark Angel,
Darkness Descends affirme quant à lui carrément le style de la formation californienne, lâchant un thrashmetal agressif et sans compromis, d’une rage et d'une pureté à toute épreuve.
Darkness Descends débute sur une introduction tout en lourdeur, puis enchaîne sur des rythmes d’une rapidité affolante et assène des accélérations démentielles, à l’image de l'invincible morceau
Hunger of the Undead, contrecarrant le tout par des breaks parmi les plus meurtriers jamais entendus, notamment sur les terribles
The Burning Of Sodom & Death Is Certain. En 35 minutes, le thrashmetal de
Dark Angel ne donne aucun moment de répit, à la violence débridée et pourtant si contrôlée.
A l'image de l'impitoyable morceau
Merciless Death, déjà présent sur
We Have Arrived et prenant ici une sacrée dimension, il faut souligner sans détour combien l'apport de
Gene Hoglan derrière les fûts renforce cette puissance de feu phénoménale et cette précision tout aussi dévastatrice. A l’époque, le batteur est d’ailleurs considéré à juste titre comme la crème des tanneurs du milieu thrashmetal, aux côtés de son collègue Dave Lombardo. Ainsi, sur un tel martèlement rythmique,
Jim Durkin et Eric Meyer assomment l’auditeur avec une cascade de riffs tous aussi tranchants les uns que les autres, sans être ultra démonstratifs pour autant. Enfin, les cris possédés & indomptables de Don Dotty délivrent une sacrée férocité et apportent ainsi un surcroît de haine aux compositions déjà si diaboliques.
A l'instar de Reign in
Blood,
Seven Churches ou Pleasure to
Kill,
Darkness Descends compte parmi ces albums clés ayant poussé le style thrashmetal encore plus loin dans la violence. Ce joyau incandescent d’une qualité irréprochable et à l'atmosphère immensément sombre, servi par une capture très agressive de
Randy Burns (ayant su canalisé idéalement l'energie du groupe là où Bill Metoyer avait été plus hésitant deux années auparavant), rappelle à chacun la véritable signification des mots 'riff' & 'thrash'. Sa contribution sur la scène extrême de l'époque est énorme et son statut culte largement mérité. A conseiller à tous les thrashers et deathsters qui ne le posséderaient pas déjà.
FABIEN.
Faudrait que tu me files l'adresse du trou où tu t'es planqué, PhuckingPhiphi, que je puisse te rejoindre. Tout comme toi je n'ai jamais pu rentrer dans la disco de ce groupe, et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé au fil des années.
Je me.suis toujours demandé pourquoi ce groupe n avait ete plus soutenu par sa maison de disque....
En tout cas je suis arrivé tardivement à Dark Angel et mesure au combien il est regrettable que ce groupe n est pas eu la mediatisation necessaire à 1 envol commercial digne de ce nom.
La chronique de Fab fut 1 comme 1 declic et 1 evidence sur cet album...
Aujourd hui le cd tourne regulierement entre 2 ~3 oeuvres classiques du thrash...
On en sort k.o on peut considérer ce darkness descends comme un must have du trash qui frappe par sa violence et son intensité.
Depuis le temps que je le cherche à un prix abordable,je l'ai trouver à 10 euros sur lbc, il est en route !
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