Curse of Autumn

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16/20
Nom du groupe Witherfall
Nom de l'album Curse of Autumn
Type Album
Date de parution 05 Mars 2021
Style MusicalPower Progressif
Membres possèdant cet album16

Tracklist

1.
 Deliver Us into the Arms of Eternal Silence
 00:52
2.
 The Last Scar
 05:07
3.
 As I Lie Awake
 07:09
4.
 Another Face
 05:36
5.
 Tempest
 08:21
6.
 Curse of Autumn
 01:30
7.
 The Unyielding Grip of Each Passing Day
 02:55
8.
 The Other Side of Fear
 04:44
9.
 The River
 03:14
10.
 ...And They All Blew Away
 15:28
11.
 Long Time (Acoustic Version)
 03:35

Durée totale : 58:31

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Witherfall


Chronique @ frozenheart

22 Mars 2021

Le juste équilibre entre noirceur, mélancolie et technique...

Depuis sa création en 2007, le groupe californien Witherfall, fort de deux albums studios, Nocturnes and Requiems et A Prelude Of Sorrow et, d'un EP 6 titres (Vintage), parus entre l'année 2017 et 2019, n'a visiblement pas eu le temps de se reposer sur ses lauriers.

En effet, le groupe aujourd'hui composé de Jack Dreyer (Iced Earth), guitare, Joseph Michael (Sanctuary, ex- White Wizzard), chant, Anthony Crawford, basse, ainsi que deux nouvelles recrues Marco Minnemann (Paul Gilbert, Wacken Eyes, ex-Steven Wilson,) à la batterie et Alex Nasla aux claviers, nous revient avec un nouvel album intitulé Curse of Autumn. Un nouvel opus qui une fois encore s’illustre à travers un Heavy Progressif, très technique au chant lyrique renforcé de touches thrashisantes prononcées.

Au menu donc, des morceaux prenants, aux ambiances sombres et mélancoliques. À commencer par le très technique "As I Lies Awake" bâti autour d'un riff de guitare thrashy, le tout sublimé par un solo véloce hyper-travaillé signé Jack Dreyer. Mais aussi et surtout, plus progressif tel que le magistral et ténébreux "Tempest " (mon morceau préféré), coupé en son centre par un break de guitare électro-acoustique, renforcé d'un solo particulièrement brillant et mélodique, le tout mis en valeur par un chant lyrique et prenant de Joseph Michael.

Un extraordinaire vocaliste auteur d’une sacrée performance, que ce soit sur le très progressif "Another Face", ou la longue pièce épique "And They All Blew Await" au riff et leads de guitares monumentales, très thrashy et assez dans l’esprit d'Iced Earth, voire de Nevermore, dans ses déclinaisons les plus mélodieuses et progressives. Mais aussi la courte power ballade "The Rivers" qui elle se distinguera par un chant mélancolique et abyssal.

Une prestation vocale irréprochable et maitrisée signée Joseph Michael, qui donnera de la voix, sur les morceaux les plus Heavy et dynamiques de l'opus, à commencer par les très rugueux " The Last Scar" et "The Other Side of Fear" au chant plus âpre (caverneux). Le court instrumental "The Unyielding Grip of Each Passing Day" est bâti sur une rythmique puissante du genre rouleau compresseur et leads de guitare extrêmement affûtés.
Trois titres plutôt réussis certes, mais qui selon votre serviteur manquent singulièrement d'ampleur, la faute sans doute au niveau du mix de la batterie, trop triggée et clinique. C'est dommage, surtout lorsque l'on connaît l'extraordinaire jeu de batterie du bûcheron Marco Minnemann.

On notera l'attention apportée à la magnifique pochette aux couleurs d'automne, à la fois sombre et funèbre réalisée une fois de plus par l'illustrateur Kristian Whalin, alias Necrolord, auteur des magnifiques pochettes des précédents albums du groupe, mais aussi et surtout celles des albums de Dissection, Emperor, Amorphis, Grand Magus, etc.

Fier de compositions aux atmosphères sombres et mélancoliques, d'une instrumentation sans failles, le tout mené par son chanteur (Joseph Michael) au registre vocal puissant et varié digne d'un Rob Halford au meilleur de sa forme, voire des regrettés Warrel Dane de Nevermore, Sanctuary et Midnight du groupe Heavy Progressif, Crimson Glory, le groupe Witherfall nous livre ici un album d'une maturité artistique assez impressionnante.

Alors bien sûr, il reste encore quelques points faibles à revoir, notamment au niveau de la production signée Jon Schaffer, Jim et Tom Morris (Iced Earth) que je qualifierais de trop lisse et manquant cruellement d'ampleur (surtout sur les titres les plus dynamiques). N'aurait-il pas été plus judicieux de faire de nouveau appel à Chris Zeuss (Sanctuary, Iced Earth, Soulfly) qui avait réussi à donner un son plus qu'honorable aux deux premières réalisations du groupe.

Curse Of Autums, même s'il n'est pas le chef-d'oeuvre tant espéré, reste un excellent opus de Heavy Thrash Progressif, authentique varié et parfaitement interprété, qui nécessite plusieurs écoutes afin d'en saisir toutes ses nuances et subtilités

4 Commentaires

11 J'aime

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Op467 - 22 Mars 2021:

Quel album thrash, power, on dirait le meilleur de Nevermore, technique, mélodique, lourd....avec un guitariste et un batteur impressionnant....

Fonghuet - 23 Mars 2021:

déjà sorti!? Oh chouette!! Merci pour ta chro!

workflame90 - 23 Mars 2021:

Merci Frozenheart pour ta chronique, Tu m'as mis l'eau aux "oreilles" J'ai vue cet album à l'espace culturel Belfort, vue la pochette, j'ai crus à du Death. mais j'ai compris, que c'était du "Power" "Prog"! Alors j'ai foncé! Mais maleureusement... Vendu!!... Mais merci à toi! Ma prochaine acquisition!

 
Madness77 - 09 Avril 2021:

Le fait qu'on compare un peu witherfall au regretté Nervermore m'intéresse fortement je vais découvrir ça.

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