Choronzonic Force Domination

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Internal Suffering
Nom de l'album Choronzonic Force Domination
Type Album
Date de parution 28 Novembre 2004
Style MusicalDeath Brutal
Membres possèdant cet album46

Tracklist

1.
 Choronzonic Force Domination
 03:45
2.
 Summon the Gods of Chaos
 04:01
3.
 Across the Tenth Aethyr
 03:36
4.
 Baphomet Invocation
 03:37
5.
 Legion
 03:02
6.
 Dagon's Rising
 04:02
7.
 Dispersion and Darkness
 03:50
8.
 Orbiting Chaosphere
 03:23
9.
 Enter the Gate of Death
 03:57

Durée totale : 33:13

Acheter cet album

 $27.00  23,99 €  57,78 €  £48.94  $92.17  buy  39,99 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Internal Suffering


Chronique @ BEERGRINDER

17 Fevrier 2009
Pour leur second album chez Displeased Records, les colombiens de Internal Suffering ont eu l’opportunité d’enregistrer au studio Mana à Tampa dans l’antre d’Erik Rutan (ex Morbid Angel, Hate Eternal). Le seul changement notable depuis Chaotic Matrix est l’arrivée de Fabio Ramirez à la batterie, au jeu sensiblement identique à son prédécesseur, c’est à dire avec peu de temps mort et des blast-beat en veux tu en voilà.

Avec Choronzonic Force Domination (2004), Internal Suffering a gagné en clarté et précision, permettant d’apprécier pleinement les guitares acérées et précises de Leandro Quiza, à l’image du riff invincible entamant Choronzonic Force Domination ou d’un Across the Tenth Aethyr marchant sur les plates-bandes d’un Krisiun. L’occultisme est très présent au long de ce disque, à la manière dont le pratiquent les hollandais de Centurian et toujours avec ce côté old Kataklysm mêlant mysticisme et violence musicale très prononcée.

Si l’ensemble à gagné en cohérence, le côté débridé et ultime de Chaotic Matrix est atténué et le rendu est plus scolaire, comme sur un Summon the Gods of Chaos irréprochable mais un poil trop convenu. En contrepartie Internal Suffering joue davantage sur la lourdeur avec entre autres un Dagon’s Rising entêtant.
Malgré un tempo moins axé systématiquement sur la vitesse on est loin de tomber dans la mollesse ou la platitude, des morceaux comme Legion ou Dispersion & Darkness restent impressionnants, massifs et ne laissent que peu de répit. La filiation Krisiun (old) est évidente sur la première partie de Baphomet Invocation qui laisse également entrevoir des teintes Morbid Angel : les références sont flatteuses.

Même si les structures varient peu, l’album défile sans véritablement lasser l’auditeur, Enter the Gate of Death rappelle justement la furie de Chaotic Matrix, terminant judicieusement l’album sur l’un des titres les plus intenses avec notamment un départ assassin et des harmoniques centraux à mettre sur le cul.

Avec Choronzonic Force Domination les colombiens sortent un produit honnête mais moins intense que le monstrueux Chaotic Matrix et sans égaler le terrible Naxzul Rising des mexicains de Ravager sorti la même année. Le groupe d’Andrés Garcia confirme tout de même l’essor de cette scène Death sud-américaine très portée vers la brutalité.

BG

0 Commentaire

8 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire