Chimera

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17/20
Nom du groupe Andromeda (SWE)
Nom de l'album Chimera
Type Album
Date de parution 21 Janvier 2006
Style MusicalMetal Progressif
Membres possèdant cet album68

Tracklist

1.
 Periscope
 06:12
2.
 In the End
 04:58
3.
 The Hidden Riddle
 05:51
4.
 Going Under
 06:27
5.
 The Cage of Me
 07:08
6.
 No Guidelines
 06:23
7.
 Iskenderun
 07:03
8.
 Inner Circle
 05:31
9.
 Blink of an Eye
 09:30

Durée totale : 59:03

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Andromeda (SWE)


Chronique @ Kalissa

24 Juin 2006
Les origines d’Andromeda remontent en 1999, le siècle dernier pourrait on dire, quand Johan a soumit la demo « Welcome To Forever » au label WAR-Music chez qui ils ont été signés. Après plusieurs années de travail, ils ont sortit trois albums. Chimera a été produit par Martin Hedin et sera distribué par Massacre records et sortira prochainement, le 23 juin, soit l’époque idéal pour choisir un lieu de vacance, quoi de plus original au XXI° siècle de faire un petit tour dans l’espace. Vous y croiserez peut être l’un des chevaliers du Zodiaque, Shun qui brandit avec fierté sa chaîne d’andromède pour vous accueillir comme il se doit.
Humbles invités, prenez place pour ce voyage spatial.
La cover est plutôt sobre, fond blanc, le nom du groupe, nom de l’album illustré par un masque aux allures vénitiennes. Au verso, la photo du groupe avec tout autant de simplicité.
Dans la mythologie grecque, Chimère est un monstre à l'aspect mêlant des caractères physionomiques humains et animaux.; En héraldique, la chimère est une figure imaginaire ; Le mot chimère est passé dans le langage courant pour désigner une idée extravagante, un pur produit de l'imagination, avec une connotation négative.
Mais finalement quel est le véritable message transmit à travers cet album ………. Chimera.
Dès la première chanson, Pericape, on plonge dans un lieu où l’on est à l’abri, personne ne nous voit. Cette échappatoire nous bloque notre vision et nous empêche de voir la lumière du jour, de vivre tout simplement. On est dans un univers de metal progressif crée de mains de maîtres par ce groupe de Suédois. La musique dénote une impression spatiale, un état aérien, planant. Une voix claire quelque peu effrénée amorcée alors par une musique plus turbulente.
In the End, dès le début, je me suis dis « oh oh, cet air m’est familier ». J’ai effectivement l’impression que les premières notes sont similaires à l’une des chansons du groupe Français The Old Dead Tree. Une grande question est soulevée : « as-tu choisis ton destin ou as-tu suivis les circonstances ? » Je retiendrais essentiellement de cette chanson, qu’elle met à mal la religion. On regarde vers un Dieu mais on ne sait jamais. Ils disent qu’il est là, qu’il faut juste prier. Et nous sommes tous seuls …… Finalement à la fin, croire en un Dieu ou pas change peu de chose. Pour véhiculer ces idées au mieux, il y a de nombreuses dynamiques sur ce morceau. Certains passages sont quasiment parlés. Quoi de plus normal, il faut prendre le temps de s’exprimer clairement pour être comprit plus facilement lorsque le message est important.
The Hidden Riddle, un début nous laissant rêvant aux abords d’une hacienda, la guitare qui détache des notes mélancoliques. Cette chanson de bout en bout illustre cette impression d’énigme.
Going Under, l’un des meilleurs arpèges de l’album où l’on plonge dans la rythmique étiqueté comme du metal, largement délaissé dans le morceau précédent. L’attaque est sublime avec de violents coups de batteries succédées par un riff tranquille certes mais hypnotisant, …… et le chant commence. Cette voix est étouffée comme venu de très loin pour décrire cette fois ci un état de mort approchée que l’on finit par bien vite regretter. Le regret d’être ramené à la vie.
The Cage of Me, une intro longue, une voix calme, ……… trop calme jusqu’au débordement de cet état pour s’envoler sur un rythme beaucoup plus dynamique, même oppressant. Tout est très sombre.
No Guidelines, nos pas empruntent un chemin façonné par le rythme de la guitare.
A la suite de cet état sans destination préétablis, on plonge dans Inner Circles, l’ambiance est très aérienne. On pourrait se sentir en apesanteur. De très bons morceaux joué au synthé.
J’adore vraiment celle-ci, bien plus que toutes les autres, c’est quelque chose de tout à fait personnel.
Iskenderun, quel nom étrange !! Alexandre le Grand écrasa les armées de Darius, roi des Perses, de cette victoire découla la fondation d’Iskenderun (Alexandrette). C’est certainement par la tradition religieuse, que les Andromédiens ont choisit ce lieu pour faire l’éloge d’une tolérance universelle. L’intro de ce morceau rappelle les origines orientales de la ville dont il est question. Cet endroit par lequel les fidèles passent pour faire leur pèlerinage jusqu’à Jérusalem, ville sainte de tous les chrétiens. Un dilemme acquis depuis quelques années par divers évènements à échelle mondiale. Nous avançons parmi les terroristes, et nous sommes parmi eux, seigneurs de guerre, nazies, kamikazes. On recherche un abri qu’on ne peut avoir, ….. Hélas, ça n’existe pas.
Blink of an eye, quel titre évocateur et je ne le comprends que maintenant après plusieurs semaines d’écoute de cet album. On est conditionné dans une société où l’on nous pousse à nous surpasser, ceux qui n’y arrivent sont classés comme incapable. Cela permet aussi de parler plus largement des pays du tiers monde qui n’ont aucune « voix » pour les représenter dans le monde de confort que nous connaissons. De manière technique, c’est peut être la chanson la plus travaillé, elle dure tout de même 9 minutes !!! Un titre qui ponctue cet album en toute beauté ……. Une fin sublime qui s’achève en apothéose, riff de guitare, quasiment deux minutes de solo de piano.
Il est temps de conclure. Au fil de la découverte de cet album, cette chimère véhiculée par le groupe Andromeda montre les bassesses de la société actuelle. Ce monde contemporain que nous connaissons tant. Un monde de guerre, de pression pour briller de mille feux sur la plus haute marche du statut social. Un monde avec des idéologies corrompues. Et vous rappellez vous, ce masque dont j’ai fias référence sur la cover. Ce masque nous le portons tous.
Un conseil, achetez cet album, si je vous ai pas encore convaincus par mes belles paroles, le talent de ce groupe vous fera peut être son effet.


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