Casting the Die

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14/20
Nom du groupe Solstice (USA)
Nom de l'album Casting the Die
Type Album
Date de parution 07 Mai 2021
Style MusicalDeath Thrash
Membres possèdant cet album21

Tracklist

1.
 The Altruist
 03:36
2.
 Transparent
 03:26
3.
 Who Bleeds Whom
 04:35
4.
 Lifeline
 03:53
5.
 Ignite
 03:31
6.
 Outlast
 03:04
7.
 Seven
 .03:09
8.
 Embellishment Exposed
 03:43
9.
 Cast the Die
 04:02
10.
 Eyes Sewn Shut
 04:03
11.
 Scratch
 04:41

Durée totale : 41:43

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Solstice (USA)


Chronique @ Goneo

04 Juin 2021

Un retour plein de rage

12 ans! Et seul Dennis Munoz, guitariste, est celui à avoir participé à tous les albums.
On a le retour d' Alex Marquez à la batterie, qui officiait déjà sur les deux premiers opus, un nouveau bassiste, Marcel Salas (Cyst, ex-Faethom), et l'arrivée au poste de chanteur/guitariste de Ryan Taylor (ex-Thrash Or Die, ex-Condition Critical et actuellement au même poste chez Malevolent Creation). Pas d'inquiétude, la voix colle parfaitement à Solstice.

On pourrait se demander où Solstice va bien nous emmener ? au vu de leur discographie, seulement 3 albums en 29 ans, mais tous différents, l'interrogation se pose. Et je dirais que c'est un retour aux sources, vers un thrash death qu'on lui connaît. Fini donc cette tournure death technique prise sur "To Dust". Je dirais même que nous sommes plus sur un terrain thrash metal bien velu (aux accents hardcore) que sur du death metal dont il ne reste que quelques relents. Un son puissant, en prime, pour valoriser le groupe, tout en étant éloigné des productions modernes, et ce, afin de garder ce sentiment old school. Aucun souci de ce côté-là.

Les premières chansons sont très rentre-dedans, cela envoie le pâté, les rillettes et les grillons, sans pour cela aller plus loin ; on se rend très vite compte où l'on met les pieds. En tout cas, elles sont intenses et efficaces. Cela me fait penser que fut une époque (les années 80 surtout) où les morceaux d'ouverture étaient très souvent parmi les meilleurs, il y avait-là une attention particulière à plonger l'auditeur dans un monde créé par le groupe. Ici, ce n'est pas le cas, il me manque ces fabuleux morceaux, comme "Battery" de Metallica, "Hell Awaits" de Slayer ou "Be All, End All" d'Anthrax..... je vous raconte cela car je trouve que beaucoup d'artistes aujourd'hui tapent dans le dur d'entrée de jeu. Mais, trêve de nostalgie, retournons dans le vif du sujet.

"Who Bleeds Whom", le 3ème titre de la liste, surprend de prime abord, avec son intro "deftonnienne", mais très vite un thrash hargneux reprend son droit. A noter un solo de basse sur la fin, parfaitement exécuté et assez rare dans ce style, qui amène un vrai plus.
Le rythme global est soutenu, on est presque dans du crossover thrash (sur "Ignite" cela ressort bien). La tension ne redescend jamais ; que ce soit "Outlast" et ses riffs hardcore ou la très thrashysante "Seven", Solstice reste pied au plancher.
Sur "Scratch", un invité de marque vient hurler au côté de Ryan Taylor, c'est Sir Rob Barrett (guitariste de Cannibal Corpse depuis 1994, guitare (1992, 1998-2005) de Malevolent Creation et bien sûr chanteur sur le premier Solstice). Si le clin d'oeil est très sympa, le résultat en est tout juste anecdotique. Par contre, son groove poussant encore plus que précédemment dans l'univers hardcore conclue bien l'album.

Au final, on détient un album concis, homogène, avec une ligne directrice dont Soltice ne dévie pas. Lors de mes premières écoutes, ce qui en ressort, c'est une grande efficacité, cela s'écoute sans discontinuité, tous les morceaux sont bons. C'est sûr, ce n'est pas original, rien de neuf, il n'y a pas de moments vraiment marquants. Après l'avoir fait tourner maintes et maintes fois, étonnamment, l'opus demeure toujours aussi percutant, et certaines compositions qui, autrefois, me semblaient manquer de mordant me sont désormais plus lisibles, comme "The Altruist" que je trouve très puissante maintenant.

Puissance et énergie sont les maîtres mots de ce "Casting the Die" ; par contre, peut-être que, tout comme moi, il va falloir aller le chercher. Il prend son ampleur une fois s'y être plongé. Aussi, je conseille de l'écouter au moins une fois à un volume sonore puissant. Étant donné qu'il n'y a pas de riffs qui sortent du lot ou de passages qui font mouche à la première écoute, il ne se dévoile pas facilement. Surtout que ce côté crossover lui donne un aspect assez brut, un peu simpliste, j'avais peur qu'il ne tienne pas sur la durée. Le savoir-faire et l'expérience du groupe m'ont démontré le contraire! Un album réussi, certes pas mémorable, mais, comme on dit, "ça fait l'café"!

4 Commentaires

11 J'aime

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Goneo - 07 Juin 2021:

Merci bien

adrien86fr - 07 Juin 2021:

Merci pour ton papier qui appâte le chaland que je suis, après avoir été convaincu par le combo sur scène en 2016, non pas dans un festival à la con, mais dans une cave souterraine en compagnie d'une vingtaine d'autres pequins. La production de l'album que tu decris comme éloignées des standards modernes actuels, voilà un argument qui acheve de me convaincre d'acheter le disque au même titre que l'apparition de Rob Barrett.

krakoukass56 - 09 Juin 2021:

Ils avaient annulé leur date nantaise en 2016 (et j'étais d'la baise, avec la rime pour la frime haha), bref. "Fini donc cette tournure death technique", euh, certes par rapport à To Dust on revient à une formule bien plus proche des 2 premiers (je dirais à cheval entre les 2), mais y'a une touche technique très pregnante quand même. Notamment de par la basse (à voir sur cd mais bien présente dans le mix de ce que j'entends en stream), mais aussi pas mal de cassures rythmiques, et globalement une éxécution hyper-carrée, y'a pas un bout de persil qui dépasse du cabas. Et pas mal de mélodies aussi, plus que sur les 2 premiers (les soli sont toujours au top pour moi), le 3è morcif a effectivement un côté mélodique / aérien rappelant Deftones. Pour ma part ça passe très bien jusque là, mais si on est allergique à la technique et aux mélodies, mieux vaut y jeter une oreille avant un achat à l'aveugle ;)

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