Catastrophe industrielle, pour la première fois le Gardien de la nuit tire à blanc. Je n’ai jamais compris ce qui a poussé le groupe à aseptiser - synonyme poli de mou du derche - à ce point sa musique. D’accord c’était déjà devenu beaucoup moins hard rock et copieusement plus FM avec le précédent «
Seven Wishes ». Sauf que c’était aussi hyper catchy, une totale réussite dans le genre. Alors que là, le niveau des compos a baissé drastiquement à mes oreilles, laissant la place de ci de là à de purs fillers (« Carry on », « Better let it go »).
Autre raison de mon courroux (cou cou stach stach), les claviers, lesquels prennent désormais une place trop importante, évidemment au détriment des guitares (« Love is standing near » - beau solo néanmoins -, « Better let it go », «
The Secret of My Success »). Cette dernière citée est une horreur absolue, composée pour la BO du film/nanar du même nom avec Michael J.
Fox.
Ca démarrait pourtant pas mal avec un «
Big Life » au bon riff hard rock, l’un des rares de la galette. Cependant, outre la qualité des compos et la présence massive des claviers, oui ça fait déjà trop, y’a un autre truc qui cloche d’emblée pour moi avec cet opener : le chant. Il semble « forcé » là où généralement tout coule de source avec le groupe. Un sentiment qui ne m’a que rarement quitté tout au long de l’écoute (« Colour of your smile », «
Rain comes crashing down », ballade encore plus ratée que «
Hearts Away »). En gros, il se fait plus râpeux et moins cajoleur qu’auparavant.
Plus Simmons que Stanley quoi. Et ça le fait moyennement pour moi, j’aime être cajolé.
La fin d'un mythe resplendissant, la fin d'une Amérique invincible. (merci Jean-Jacques)
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