Les rêves. Les rêves sont des choses magnifiques. Vous vous endormez, vous partez loin de la réalité. Vous voyagez dans les tréfonds de votre être, vous voyez des choses belles et des choses angoissantes. Le rêve est une aventure extraordinaire. Un voyage sans bouger, vous restez dans le monde réel, mais en vous, vous êtes dans un univers différent et magnifique. Une quête dans laquelle ce que vous n'avez jamais vu se dévoile. Vous fermez la porte entrant vers votre esprit, pour que personne ne s'y aventure. Vous restez seul dans votre univers, au-delà de la réalité. Vous traversez ce miroir, pour vous échapper et partir loin de ce monde industriel, pour arriver dans un monde naturel, simple et beau...
Dreamtale est un groupe de
Power Metal finlandais (pour changer) racontant dans ce premier album,
Beyond Reality, l'aventure des rêves, le fait de s'échapper dans les bras de Morphée et de vivre dans un monde meilleur. L'idée de la création du groupe vient de Rami Keränen en 1999, guitariste et également le chanteur à cette époque. Après avoir écrit plusieurs chansons, il enregistre cet album, un album simple et beau, pour laisser l'auditeur se reposer dans ses rêves...
Des notes magnifiques de piano, une émotion déjà transmise.
The Dawn. Voici le nom de cette longue introduction, composée par Hans Zimmer. Une mélodie simple, mais tout à fait extraordinaire, un défilé de plaisir, une maîtrise parfaite des musiciens et avant tout, une production de très bonne facture. La guitare s'arrête parfois, pour laisser le piano faire une symphonie splendide. Une voix continue le chemin et les instruments reprennent leur magnifique course. On pourra se surprendre à être au bord des larmes, face à une si belle mise en marche. L'aigle s'envole avec son ami le loup dans ce début de course. Alors, enchaîne et arrive le speed Memories of Time, là où on se doit vraiment d'applaudir la qualité musicale. Le morceau reprend la mélodie de l'introduction. La voix de Keränen rajoute une couche à l'ensemble. Le refrain très beau et guerrier pourra sans doute emmener l'auditeur dans des souvenirs lointains qu'il ne voit que dans ses rêves les plus profonds. Un magnifique solo de guitare très bien ajouté donnera le sourire à ceux en quête de musique digne de ce nom. Un très bon morceau, idéal à la discographie du groupe.
Les morceaux du même genre prennent une grande place dans
Beyond Reality. Le très accrocheur
Dreamland commence par une introduction guerrière, là encore, les musiciens ne peuvent qu'être acclamés. Le refrain et son chant féminin est d'une relative beauté. Simple, court et joyeux, tel semble être la règle d'or de
Dreamtale. Il y a également le solo de guitare speed et soutenu qui semble être idéal pour le groupe, autant sur le point technique que sur le point mélodique. Le charme de ce morceau pourra en faire succomber plus d'un. Une jolie perle de l'album, à consommer sans modération. Superbe morceau. On pourra nommer l'excellent Where the
Rainbow Ends et son introduction très vidéoludique, avec également la participation du grand Marco Hietala, de
Nightwish. Un refrain gai et entraînant, dans la grande veine du
Power Metal finlandais. La très belle ballade
Silent Path et son magnifique chant féminin est d'une beauté divine, laissant bouche bée l'auditeur. De magnifiques petites notes de piano dans le fond, la batterie et la guitare qui arrivent, pour donner un sentiment de tristesse à l'ensemble et vient le bouleversant refrain, poignant comme une dague s'enfonçant dans le coeur. Un solo tranchant, splendide, magique, culte... tant de mots pour le décrire, mais n'importe quel mot ne pourrait pas faire ressortir l'émotion que l'on ressent en écoutant ce morceau simplement beau, divin... Encore beaucoup de mots pour ne trouver que l'ombre de la meilleure chose à dire. Magnifique.
Farewell donne fin à l'album de façon épique. Le chant féminin reprend donc sa route, dans une bouffée d'air frais vraiment indispensable. L'introduction très guerrière, la mélodie imparable, une grande montée en puissance jusqu'au pré-refrain beau, long, divin, où la musique laisse entrevoir sa profondeur, pour parvenir au refrain mélancolique, très beau, mélodique, d'une qualité rarement atteinte pour un début de formation. Le solo vient mettre son poids sur toute la surface du morceau. Un passage symphonique orchestral très beau donne fin à ce morceau gargantuesque. Une fin épique. Dans ce bain de bonheur, il y a également des défauts. Aucunement techniques, les musiciens sont très bons, mais sur certains morceaux. Donc... certains morceaux sont assez dispensables. Le long et assez banal Hearts
Desire, avec la présence de Marco Hietala, est assez lourd. Le morceau aurait été plus digestif s'il avait duré au moins trois minutes de moins que la version originale.
Fallen Star et son refrain entêtant ne parviendra pas à séduire, du manque d'originalité et de profondeur, mais également du fait que ce morceau soit assez mou dans son ensemble. Les premières écoutes de ce morceau seront réjouissantes, mais la lassitude gagnera sur la patience. Un autre défaut également, qui pourra sans doute être ridicule, c'est le manque de fraicheur sur l'ensemble de l'album. Bien que la fraicheur soit présente, avec la grande présence de bonnes idées, on pourra dire qu'après plusieurs écoutes, quelque chose manque à l'album. Un sentiment précis. Quand l'album se termine, on a l'impression qu'il manque quelque chose, que l'album est trop court (bien que sa durée de plus d'une heure soit suffisante). Voici les seuls reproches que l'on pourra faire à l'album.
15/20
Following the path to a silent vale
Whispers of wind call me to stay
Nightfall is weaving its spell
Darkness hides the land within its shell
Twilight lights my way as I flow
Realms beyond imagination I go
"Mon rêve, c'est de toucher les étoiles !"
EndiMistery, six ans, avait dit cette phrase. Avec cet album de
Dreamtale, on voyage et on se souvient...
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