Trois ans depuis le précédent
Guitar Gangsters & Cadillac Blood que pour ma part j'avais trouvé décevant, je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il soit aussi bon que Rock the Rebel
Metal the
Devil mais, je l'espérais quand même.
Guitar gangsters... sentait l'album fait trop tôt et bien que contenant quelques titres sortant du lot, je m'étais dit qu'ils auraient du se reposer avant de rentrer en studio du coup là, après trois ans je guettais ce
Beyond Hell Above
Heaven comme un lion nourrit à la feuille de salade depuis une semaine, qui voit passer une gazelle.
Volbeat c'est un son, grattes sèches comme un coup de batte sur le front, la voix de Michael Poulsen des cœurs le tout sur des riffs oscillant entre Rock basique et
Metal léger enrobés dans une mélodie à faire Hedbanger un troupeau d'opossums accrochés à leur branche.
Bah là c'est clair, on est servis, tout ceux qui aiment le
Volbeat dynamique, percutant, mélodique vont se régaler en plus, ils auraient pu mettre au dos du disque le célèbre "Play it loud motherfuckers" de MotörHead.
L'orientation de ce brûlot est plus métallique que sur le précédent, allant même jusqu'à inviter
Barney des
Napalm Death sur le titre
Evelyn d'une furie superbe. Le talent de ces mecs pour composer des mélodies est terrible, des titres comme
Fallen, 7 Shots (à l'intro coutrysante) ou
16 Dollars vont redonner la banane à ceux qui n'en avaient plus que la peau et la pêche aux autres. Ces titres sont propagateurs d'une maladie assez terrible: la joie de vivre.
Comme toujours, on sent que Michael a envie de se lâcher plus qu'il ne le fait, sur cet album ses influences remontent plus que d'habitude, le 7 Shots pré cité en est un bon exemple sur A new day c'est le versant 60's qui ressort, on va aussi retrouver des influences Keupon, il semble que le break ait été salutaire car au delà de la musique, les textes composés ont pour certains titres une filiation avec l'album d'avant mais aussi, dans les thèmes, le bien et le mal ressort souvent, des références aux "deux côtés" du miroir et autres métaphores sur l'antagonisme de ce bien et ce mal émaillent cet album le rendant plus personnel.
On sent aussi que les garçons prennent de l'âge, des hommages apparaiesent tout au long de ce disque, que ce soit A
Warrior's Call titre 100%
Volbeatien avec ses "fight, fight" hurlés dédié à Mikkel Kessler champion de boxe Danois ou encore un titre dédié au père du chanteur, le plus chaleureux reste cependant le Thanks dédié aux fans.
La production est juste parfaite, pas d'effets superflus, un son direct pour des mecs dont l'essence même est d'aller droit au but.
Je n'ai pas de reproches à émettre sur ce disque, je le reconnais, il émane de cette galette un parfum d'insouciance si fort que s'en est presque indécent, ce truc est une vraie bouffée de bonne humeur, on trouve même normal d'entendre
Barney s'époumoner sur une rythmique Keupon de la mort avec un refrain que pourrait chanter sa grand mère...
Les
Volbeat vont certainement encore diviser le landernau du
Metal mettant d'un côté ceux pour qui Motörhead ou encore eux, les
Volbeat, ne sont pas
Metal et de l'autre, tous ceux qui s'en contrefoutent parce que quand il y a la pêche, que les grattes saturent grave, que le batteur cogne comme uns sourd et que le tout ferait danser un troupeau d'éléphants qu'elle importance cela peut il avoir l'appartenance à un genre ?
Si vous êtes dans cette seconde catégorie, jetez vous sur cet album.
Head "AwhommBBBaaBeauarrrgggllll"Crush
Que l'on apprécie ou non Volbeat, reconnaissons qu'il s'agit d'un groupe qui a apporté un petit quelque chose de neuf sur la scène métal. C'est déjà beaucoup.
Perso, j'adore et je suis tout à fait en phase avec Headcrush : un premier album surprenant mais sans véritable tuerie, un second énormissime, un 3eme un peu raté, et ce nouveau skeud qui est trés bon.
Quoi? Ah oui, pardon, cela a déjà été dit.
Si ru n'aimes, cela te regarde, évite simplement ce type de commentaire tellement générique qu'il en devient vide de sens.
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