Awaken the Dreamers

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18/20
Nom du groupe All Shall Perish
Nom de l'album Awaken the Dreamers
Type Album
Date de parution 05 Septembre 2008
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Castle Ultimate Studios
Style MusicalDeathcore
Membres possèdant cet album248

Tracklist

1.
 When Life Meant More...
 03:01
2.
 Black Gold Reign (ft. Cam Pipes of 3 Inches Of Blood)
 04:37
3.
 Never... Again
 03:13
4.
 The Ones We Left Behind
 01:09
5.
 Awaken the Dreamers
 04:38
6.
 Memories of a Glass Sanctuary
 02:45
7.
 Stabbing to Purge Dissimulation
 02:38
8.
 Gagged, Bound, Shelved and Forgotten
 03:45
9.
 Until the End
 02:58
10.
 From So Far Away
 02:40
11.
 Misery's Introduction
 01:01
12.
 Songs for the Damned
 03:38

Durée totale : 36:03

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All Shall Perish


Chronique @ Julien

23 Septembre 2008
On ne va pas y aller par quatre chemins ce disque tue et risque de faire beaucoup de bruit dans les chaumières. Avec a son actif deux missiles nucléaires Hate Malice Revenge et le nom moins excellent The Price of Existence, All Shall Perish revient avec un magistral Awaken the Dreamers. Vous y retrouverez tous les éléments qui font la force du groupe avec une dose d’inspiration et surtout une exécution toujours aussi métronomique. Amateur de violence et d’engagement ce disque est pour vous !!!!!!

D’emblé la machine de guerre est lancée avec « When Life Meant More ... ». Ultra puissant et brutal ce titre fera se frotter les mains de bons nombres de fans. C’est comme ils aiment avec des petits oignons et une bière. On ne se lassera pas de ce disque qui pouve que le groupe a évolué pour nous offrir ici le meilleur d’eux même. Que ce soit le fameux deathcoreux ou le death limite grind le groupe s’en sort admirablement bien en variant les plaisir et en équilibrant mieux ses titres. Nous avons même le droit a un titre venu de nulle part avec « Memories Of A Glass Sanctuary ». Chant tout mignon, jolie mélodie on aurait presque envie de dire que ce titre n’a rien a faire ici. Mais après tout si ça leur fait plaisir pourquoi pas, on zappe si ça ne nous plait pas, on laisse si l’on aime. Car de toute façon le groupe sait aérer son disque et c’est bien là sa grande force.
En effet outre les rythmiques de folies a briser le poignet d’un novice, les soli endiablés que seul un expert peu réaliser et les inspirations vraiment excellentes, All Shall Perish nous offre des plages planantes empruntés au Sludge. Ainsi nous avons tout le loisir de nous reposer durant une courte minute (« The Ones We Left Behind ») avant d’en reprendre plein la cage a miel. Même a l’intérieur de certains morceaux nous pouvons retrouver des passages breaks qui sont les bien venus (« Black Gold Reign » et son chant enivrant). Avoiner c’est bien, le faire avec bon goût c’est bien mieux. Ne croyez pas pour autant que ce disque est tout tranquille, bien au contraire. C’est juste que je souligne les passages calmes qui permettent de mieux profiter des passages brutaux a souhait. « Stabbing To Purge Dissimulation » n’a rien d’une jolie balade au claire de lune. C’est de la brutalité a l’état pure mais fait avec talent.
Mais All Shall Perish ne serait rien sans son hurleur Hernan Hemida. Sa prestation plus variée est d’une rare intensité. Le résultat es bluffant et même sur le titre venu d’ailleurs il excellent (que l’on aime ou pas).
Gros son, grosse production qui rend hommage a la hargne des musiciens. La claque bien au bon moment et il n’y a rien d’autre a dire.

Un excellent troisième album qui portera les couleurs du groupe très haut dans le ciel métallique 2008. Amateurs du groupes, vous allez adorer et pour les autres et bien vous allez adorez aussi si vous cherchez une bonne dose d’adrénaline !!!!!!!!

6 Commentaires

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Osmos - 23 Septembre 2008: Je suis totalement d'accord avec toi Julien cet album est énormissime, je ne m'en lasse jamais, il est tellement varié et tellement travaillé que c'est un régal de tout décrypter.
Mon coup de cœur de la rentré à n'en pas douter!!
juu666 - 24 Septembre 2008: un album aussi bon que the price of existence , peut etre meme encore plus travaillé . en deux mots : une bombe
Spirit_Of_Deathiny - 10 Octobre 2010: Très bonne chronique! Tu as le don de dire tout ce qui a à dire en un texte assez court. Par contre j'ai remarquer quelques fautes :"non moins excellent".



Ce disque est vraiment excellent! dejà que j'avais très apprécier le précédant mais là je suis sur le cul.

Les solis du guitariste et la voix du chanteur me font encore trembler. Aucun morceaux n'est à jeter. Alors certes les fans des précédants albums ressentiront une différence mais une différence positive! Ce groupe ricain est en train de mettre la barre très haut!J'ai peur que le prochain ne soit pas à la hauteur =/
Merci pour la chro =)
shadowsarepowerless95 - 18 Fevrier 2012: Bonne chronique, cet album m'avait tout de même un poil déçu car les précédents étaient beaucoup plus violents et moins mélodiques mais avec le temps on finit par l'apprécier à sa juste valeur!
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Chronique @ Arachnid

15 Juillet 2011

Ce troisième effort nous emmène dans un autre univers, moins brutal, moins glauque, au contraire plus mélodique...

Troisième opus des Californiens d’All Shall Perish sorti tout juste deux ans après leur très remarqué The Price of Existence qui les poussait à la reconnaissance mondiale, le nouveau bébé nommé Awaken the Dreamers marque un nouveau tournant pour le groupe. En effet, loin de la brutalité sans concession de leur premier album, le groupe continue d’explorer la mélodie abordée dans le précédent disque, la poussant plus loin tout en ne négligeant pas la technicité toujours aussi avancée et une certaine violence cependant ici bien atténuée.

Rien ne laissait supposer que le groupe allait autant changer de direction… Même line-up, même producteur (Zack Ohren, fidèle au poste depuis Hate.Malice.Revenge), même label : on ne change pas une équipe qui gagne. Et pourtant, ce troisième effort nous emmène dans un autre univers, moins brutal, moins glauque, au contraire plus mélodique, plus maitrisé mais également moins étiqueté, la formation optant pour une multitude d’influences qui nous font oublier que le groupe officie en premier lieu dans du deathcore virulent.

Les parties résolument hardcore sont ici mises de côté, au même titre que les beatdowns mémoriaux et les chœurs, bien présents dans les disques précédents. Pareillement pour le chant de Eddie Hernada, celui-ci délaissant clairement ses monstrueux pig squeals pour se concentrer sur son doublet grave-suraigu désarmant. De plus, la production lui accorde moins d’effets grandiloquents pour un chant moins surfait, malgré le charme que cela donnait sur The Price of Existence.

Et si cet album regorge de morceaux monstrueusement fascinants de violence comme les excellents "When Life Meant More... ", "Gagged, Bound, Shelved and Forgotten" ou tout simplement "Stabbing to Purge Dissimulation", titre All Shall Perishien par excellence, la galette est nettement plus mélodique que prévue. En effet, agrémentée de quatre interludes (dont trois entièrement instrumentaux), Awaken the Dreamers déroute, interroge et peut autant passionner qu’aisément déplaire.

Car si "The Ones We Left Behind" est une courte suite quasi-logique du titre précédent, amorçant agréablement bien le suivant, les autres s’avèrent finalement quelque peu de trop, en particulier "From So Far Away" et "Misery’s Introduction", originalement placés en diptyque côte à côte en fin d’album avant l’ultime piste. Ce diptyque instrumental aurait selon moi du s’en tenir à "Misery’s Introduction" qui précède à merveille le morceau final, qui est quant à lui de toute beauté, terminant efficacement l’album grâce à son rythme posé, diablement atmosphérique et apaisant.

Malgré sa beauté évidente (quels sweeps terrassants !), "From So Far Away" est donc sans aucun doute le titre résolument de trop dans l’album, le groupe n’ayant pas eu le courage soit de le supprimer soit de le remplacer. Dommage. De plus, le morceau acoustique "Memories of a Glass Sanctuary" presque situé en plein milieu de la galette aurait aussi nettement bénéficié d’un meilleur endroit, en intro première par exemple. Le titre, magnifique et original pour le groupe, n’a cependant pas vraiment sa place entre deux pistes terriblement violentes. Ainsi, une meilleure juxtaposition des pistes aurait moins alourdi l’écoute et aurait pu proposer une progression plus agréable. Ceci dit, l’écoute n’est pas non plus déplaisante et reste tout de même plaisante, bien entendu.

Au final, dire que ce troisième album est le moins réussi d’All Shall Perish serait réducteur, le disque possédant autant de qualités que les précédents mais n’est pas aussi rentre-dedans et pousse au contraire le côté mélodique jusque dans ses retranchements, proposant ainsi un album plus posé et moins typé ‘deathcore’. Conservant néanmoins toute sa puissance, Awaken the Dreamers risque d’en dérouter quelques-uns sans toutefois déplaire son auditeur. A la fois technique et plus aérien, cet album demeure autant à part que bien ancré dans la discographie du groupe, dévoilant par conséquent une nouvelle facette de cette formation finalement plein de (bonnes) surprises.

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