Il y a de ça deux ans un cataclysme s’est abattu sur
Mercenary. Henrik « Kral » Andersen décide de quitter le groupe ce qui implique forcément des interrogation. Etant le compositeur principal, le chant death et bien d’autre chose, Kral ne pouvait que laisser un vide. Vous me direz qu’il n’était pas présent sur
The Hours That Remains, erreur bon nombre de titres lui sont crédités donc même si son remplaçant n’a pas vraiment eu le temps de poser ses lignes de chant, ses riffs étaient toujours bien présent.
Architect of Lies est donc le vrai grand test pour
Mercenary, espérons qu’il sera passé avec brio.
La première constatation est plutôt encourageante, l’identité sonore du groupe est toujours là. Le son très reconnaissable des danois est de la partie donc nous voilà déjà un peu rassurer. Mais ce qui a le plus changer c’est le coté progressif du groupe. La patte de Kral a plus ou moins disparu laissant le champ libre a une musique plus directe et plus percussive. Ici les longs titres de 10 minutes ne sont pas de la partie. C’est la bonne grosse avoine power métal comme le groupe sait si bien le faire. Les mélodies pourraient paraître plus simple et les refrains plus faciles (et ce n’est pas forcement faux sur certains titres comme « Embrace The
Nothing »), mais j’ai envie de poser la question « et alors ? ». C’est vrai pourquoi ne pas simplifier sa musique au profit d’un coté plus direct et catchy. D’autant que le coté extrême est de retour avec René Pedersen (le remplaçant de Kral). L’échange entre chant heavy et chant appuyé fait de nouveau des ravages. J’avoue que j’aurais peut être aimer un peu plus de titres péchus, les titres plus tendre ayant un place non négligeable sur ce
Architect of Lies. Mais bon c’est un équilibre a trouver et c’est sure que mon avis ne sera pas partager sur ce point car si je préfère l’avoine, les titres plus calmes sont tout de même bien fichu et « New
Desire » (encore lui) a de quoi séduire.
Certes
Mercenary était marqué par l’empreinte musicale de Kral mais ce qui fait l’identité d’un groupe c’est également son chanteur. Et dans le cas d’aujourd’hui Mikkel Sandager répond plus jamais présent. Son chant très caractéristique est toujours aussi ravageur que se soit dans parties calmes et très mélodiques ou dans les parties plus power. Un vrai prestation comme on les aime, engagée et puissante.
Même si le style a évolué,
Mercenary reste
Mercenary. Il faut s’y faire
11 Dreams est bien loin maintenant et il faut faire place au « style
Architect of Lies ».
Plus direct ce disque trouvera assurément preneur aussi bien auprès des fans que d’un nouvel auditoire qui trouvait le coté progressif « too much ».
Plus accessible mais tout aussi convaincant
( j'adore :D) ou de la prod'! u excellent album de power death melodique que je ne me lasse pas d'écouter!
Un grand groupe !! 18/20 :D
"Architects of lies" est sorti en édition limitée avec un DVD (lives et studio report)
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