Ancient God of Evil

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16/20
Nom du groupe Unanimated
Nom de l'album Ancient God of Evil
Type Album
Date de parution 01 Mars 1995
Enregistré à Unisound Studio
Membres possèdant cet album77

Tracklist

Re-Issue in 2008 by Regain Records.
1. Life Demise 04:01
2. Eye of the Greyhound 04:31
3. Oceans of Time 05:55
4. Dead Calm 04:01
5. Mireille 02:39
6. The Depths of a Black Sea 03:55
7. Ruins 03:57
8. Dying Emotions Domain 04:47
9. Die Alone 05:23
Bonustracks (Japanese Release)
10. Storms from the Skies of Grief (Demo Version)
11. Outro
Total playing time 39:09

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Unanimated


Chronique @ BEERGRINDER

10 Mai 2010

légèrement moins occulte que In the Forest…, Ancient God of Evil n’en est pas moins redoutable

Fort d’un excellent premier album ayant littéralement posé les bases du si typique Black / Death mélodique suédois, Unanimated se met rapidement à composer pour le second. Dès l’été 1994 les suédois investissent donc le pas encore fameux Unisound Studio de Dan Swäno pour y enregistrer le successeur de In the Forest of the Dreaming Dead, nommé Ancient God of Evil (1995).

A noter que le combo entérine le retour du chanteur originel Richard Cabeza (Dismember), pas à la place du performant vocaliste Micke Jansson, mais bien au poste de bassiste. La musique n’a pas fondamentalement changé, on reste dans un style hésitant toujours entre efficacité Death et ambiances Black, avec cette facette mélodique sous-jacente, mais n’occultant en rien le côté sombre des compositions. Cela dit, dès Life Demise on perçoit quelques riffs ressemblants à la scène encore naissante de Göteborg, ce qui n’est pas un reproche vu que celle-ci n’a encore pas sombré dans les mièvreries qui feront tant de mal à la réputation du « Death » suédois par la suite.

Peut-être légèrement moins occulte que In the Forest…, Ancient God of Evil n’en est pas moins redoutable, proposant des riffs incisifs comme à l’attaque de Oceans of Time, aidé par la production simultanément claire et agressive de Dan Swäno. Dead Calm et ses fines nappes de claviers lorgne vers le Black atmosphérique mais sans jamais empiéter sur les guitares. On ignore si l’instrumentale Mireille est dédiée à la célèbre chanteuse d’Avignon à la coupe au bol (où mieux : un titre où elle devait à l’origine chanter en guest), mais c’est une belle balade mélancolique bien placée au milieu de l’opus.

Tout comme leur légendaire voisin Dissection, la force du quintet est bien ce mariage (et parfois cette alternance) entre agressivité, occultisme et mélodie, sublimé notamment sur Ruins, percutant mais aux leads guitares harmonieuses et très Heavy Metal. Unanimated sait aussi accélérer le mouvement quand c’est nécessaire, c’est le cas sur le début très agressif de Dying Emotions Domain, titre fabuleux enchaînant refrain hypnotisant, double pédalage efficace de Peter Stjärnvind et passages atmosphériques. Judicieusement, Die Alone et ses riffs mémorables est placée à la fin tel un ultime hymne déchirant, à l’image de son inoubliable refrain.

Homogène de bout en bout, Ancient God of Evil représente ce qui se fait quasiment de mieux en Black / Death (ou Death / Black ? Difficile à dire pour ce combo) suédois, à noter aussi la nouvelle bonne prestation du chanteur Micke, au timbre sombre et imprécateur. C’est à peine si je note un côté un peu trop « ordonné » par rapport à l’occulte In the Forest of the Dreaming Dead. Hélas peu de temps après, Unanimated disparaîtra en 1996, avant une inattendue résurrection symbolisée par le magnifique In the Light of Darkness de 2009.

Thirsty for pain, my hunger is cold
Dark and misty, I die alone.

BG

4 Commentaires

11 J'aime

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dinotronik - 15 Novembre 2010: Merci très bonne chronique et vrai !!
Reste pour moi, l'un de mes meilleurs albums Black/death
dinotronik - 15 Novembre 2010: petite histoire : J'ai connu ce groupe grâce à un pote qui avait acheté le cd et détesté(lui était fan de brutal death grind bourrin et encore maintenant ^^ )

tellement déçu de son achat qui le frotta violemment sur un mur en crépi, de notre résidence. Je passais à ce moment là, le voir, vite fait bien fait je lui récupéra le cd et en rentrant je m'aperçus que le cd s'écoutait de bout en bout malgré les rayures.Je l'ai encore, il tourne très bien ^^ .

et là, je me suis dis stéphane merci!! tu m'a fais découvrir une pépite et grâce à cette album j'ai réussi à influencer un autre pote lui aussi fan de death et qui maintenant a un groupe de death/black sympho (Maleficentia !!)

Quelle aventure musicale !! merci steph ;)
Miskatonic - 08 Décembre 2010: Je partage ton sentiment sur cet album Beergrinder. On se rapproche davantage d'un death mélodique type In Flames ou Dark Tranquility de la meilleure époque, ce qui de mon point de vue, et même si je n'apprécie que modérément The Jester Race mais davantage The Gallery, n'est pas forcément une bonne chose. On a en effet perdu le côté black, l'agressivité, le côté fougueux et parfois malsain du 1er album au profit d'un son plus heavy, de morceaux plus carrés et donc d'un album moins intéressant.
Miskatonic - 28 Juin 2020:

J'avais la dent dure en 2010. Il est très chouette cet album. A l'heure de sa récente réédition chez Century Media, ça fait du bien de se le remettre en tête. Dissectionnien en diable dans le riffing, à moins que ce ne soit l'inverse étant donné que Unanimated a toujours précédé de plusieurs mois chaque sortie de Dissection. Bon, ma préférence va toujours au premier album quand même.

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