
Goatkraft, jeune trio Norvegien formé en 2017. Le groupe sort une démo promo chez Ironbonehead, et cette année son premier :Angel Slaughter.
Musicalement c'est du Black Witchery worship jusqu'au bout des ongles : production tronçonneuse, riffs primaires, batterie qui ne connait que le blast incessant et des vocaux putain de haineux. Même visuellement c'est port de bure (le chanteur arbore en plus le même crorpse paint qu'Impurath...)...et évidement quand le groupe fait une cover, c'est du Black Witchery.
Le groupe parfait pour les déçus des dernières (rare) sorties de BW.

Demonomancy est un trio italien qui a vu le jour il y a 10 ans. Poisoned Atonement sortit en février est un album de black/death mais pas que car il mélange les genres. Un chant caverneux et des passages furieux empreints au war black qui ne font pas usage d'une violence constante. Car en effet, ça enchaine souvent sur un break, des riffs plus lourds ou une lead guitare qui nous renvoie dans du black/thrash.
La formation ne se veut pas destructrice de façon totalitaire car tous les morceaux sont assez variés avec pas mal de moments accrocheurs. Si dans l'ensemble l'album se veut guerrier au rythme effréné, le côté primitif se retrouve donc plus atténué que chez certaines formation qui massacre l'auditeur sous un déluge de bestialité.
https://demonomancy.bandcamp.com/album/poisoned-atonement

Après 10 longues années d'abscence Nortt nous revient parmi les mort avec sa dejection Endeligt. Une sortie de fin d'année 2017, et l'une des plus attendues dans l'univers du Black dépressif et mortuaire. Un groupe incontournable dans le genre, une des figures emblematiques du Black, et un prestigieux one man band dannois. Ci-dessous , ma chronique pour cet album à ceux qui ne l'aurait pas lu :
Chronique publiée le 21 Janvier 2018
16/20
"Nortt a peaufiné son art, qui était déjà vraiment unique et a livré une tuerie avec ce Endeligt"
10 ans. C'est le temps qui sépare cette dernière oeuvre promptement nommée Endeligt du précédent full length Galgenfrist. Et croyez-moi, ces longues années d'absence du spectre Nortt n'ont pas été vaines, loin s'en faut. Bref, l'attente fut insoutenable mais méritée, ce dernier jet en valant réellement la peine. Toujours signé sous la bannière d'Avantgarde Music, Nortt nous revient donc en force et affirme avec ce Endeligt qu'il reste toujours le même, c'est-à-dire une âme troublée et perdue au fin fond des ténèbres...
Nortt a toujours puisé sa force dans son atmosphère si particulière, différenciable sur chaque album, définissant sur chaque nouvel opus un voyage différent et intense. La musique de Nortt a toujours été très noire et immersive, définie par un rythme extrêmement pâteux et typique du Black DoomFunéraire. On retrouve cette lenteur, comme celle d'un mort en état de décomposition cadavérique, un chant aussi grondant que l'orage et ayant délaissé les vivants à des millénaires, sublimé par une ambiance glauque et mortuaire aussi insalubre que la peste. Un style unique et téméraire qui diffère et évolue sans cesse, proposant toujours une épopée différente dans les abysses de la noirceur et au coeur d'endroits divers et abandonnés, dans laquelle Nortt vous transportera.
Cet Endeligt est un concentré de plusieurs albums. On y retrouve, en effet, certaines caractéristiques des précédentes réalisations du groupe. Ainsi, on décèle à la fois la mélancolie de Graven, la noirceur et le mystère qui planait sur Galgenfrist, mais aussi la pesanteur de Ligfærd. Toutefois, Nortt se renouvelle, proposant alors quelque chose de différent, et ce, tout en restant dans cette thématique mortuaire et en conservant l'essence d'un Black qui font sa force et sa singularité. Comme à l'accoutumée, l'ambiance est toujours aussi morne et intrigante, je dirais même étrange, vide de vie et morose. Sauf que, cette fois, on a affaire un album beaucoup plus noir et bien plus tragique.
Quant aux titres, ils sont d'une durée tout à fait honnête, et s'avèrent plus aisément différenciables que sur un Galgenfrist, ce dernier évoluant en continu et étant surtout plus compact que son cadet. Par ailleurs, on décèle très peu de paroles et on a même droit à deux instrumentaux, à l'image de "Gravrøst" ou encore "Kisteglad" , qui sont d'ailleurs les titres les plus courts de ce Endeligt. De plus, les samples sont toujours du plus bel effet, le chant toujours aussi caverneux, les accords de guitare très lourds et appuyés ; et c'est une belle aura de mort qui plane du début à la fin du disque. Enfin, au niveau du visuel, c'est toujours le top : cette cover reflète à 100% cet esprit morbide et mortuaire définissant l'essence de Nortt, qui à aucun moment ne s'estompe et subsiste au fil du temps.
La vie a cessé d'exister, tout est vide, il n'y a plus aucun espoir, c'est ce que vous fera ressentir ce dernier méfait taciturne et crasseux, qui vous fera inhaler un subtil parfum de mort. Les compos sont riches, chaque morceau recèle une parcelle d'obscurité qui se dévoilera à vous tel un spectre de la nuit venant vous hanter tout au long de cette oeuvre inspirée et transcendante.
Aussi, ces longues années d'attente n'auront pas été usurpées, Nortt ayant frappé un grand coup avec ce superbe album. Nortt a peaufiné son art, qui était déjà vraiment unique, et livre une belle tuerie à l'instar de ce nouveau full length. Et force est de constater que Nortt a su se renouveler et qu'il propose une ode musicale originale, tout en ayant peaufiné son art noir et léthargique, qui s'emparera de vos sens pour les engouffrer dans le chaos et la décrépitude. Une oeuvre majeure et incontournable dans la discographie de Nortt
https://avantgardemusic.bandcamp.com/album/endeligt


Un groupe de chez nous formé en 2008 par Pat connu aussi sous le pseudonyme d'Obsèques, qui a créé Totale Angoisse pour poser un mot sur ses tourments. Plus précisément avec ce disque du même titre paru courant 2017. Mine de rien, le projet existe tout de même depuis 2008 et n'a pas sorti grand chose à part cet album et un split en 2009 avec Plaine Lugubre, groupe de nos terres francophonnes également. J'écris des chroniques, donc autant qu'elles puissent servir également ici, pour éviter de radoter, et que certains ne les ayant pas lu puissent en savoir d'avantage sur les albums en question.
25 Janvier 2018
"Totale Angoisse fait preuve d'originalité dans sa musique et révèle une oeuvre inspirée"
Tolale Angoisse nous vient de France, une formation active depuis pas mal d'années déjà, et nous octroie, avec ce disque au titre éponyme, son premier full-length. Oeuvre auto-produite par le groupe dévoilant les tourments de Pat, son leader, et ayant pour sujet une tumeur cérébrale dont il a écopée, suite à son alcoolémie et à sa dépression ; elle serait donc le reflet de ses malheurs. Une oeuvre mélancolique et prenante qui se révèlera tout au long de la durée de cette ode musicale inspirée et "tourmentielle".
ARG)">Plus précisément, suite à une maladie cérébrale, Pat, du pseudonyme d'Obsèques, dévoile qu'il a composé cet album pour exprimer ses maux suite à une tumeur cérébrale qui s'était révélée comme un véritable enfer : pétage de plombs, rupture amoureuse, alcoolémie et pour aboutir finalement à cette dépression.. Bref, la composition de ce full-length aurait apparemment duré 3 ans, dans le but précis d'y poser un mot sur sa souffrance, cet opus étant la résultante cristallisant un dur labeur.
La première chose m'ayant interpellé concerne tout d'abord les paroles, écrites et chantées en français ; jeu d'écriture d'ailleurs aisément compréhensible, à l'instar d'une minorité de groupes de ce genre, narrant en somme une histoire personnelle, s'écartant alors des clichés habituels dont peut s'abreuver le Black Metal et ne manquant nullement d'originalité. Ces paroles s'avèrent donc assez simples, mais bien écrites et surtout sincères. Et justement, pour moi, le Black le plus pur est celui qui vient du coeur, joué avec les tripes et la passion. Et cet album est loin d'en manquer.
En outre, on n'a pas affaire aux poncifs du DSBM, en dépit de certaines images que l'on peut retrouver dans le livret, mais plutôt à un Black aérien, mélancolique, relevé, très inspiré dans le jeu, riche en émotions et en mélodies imparables. Des mélodies prenantes fredonnées par des grattes me rappelant fortement des groupes comme Mortifera ou encore Celestia à leurs plus belles heures. On y retrouve même des parties acoustiques sur la majeure partie des titres, inspirant la mélodicité et sublimant les compos par un jeu atmosphérique et éthéré.
Un album inspiré et riche en émotions transparaît à la lumière de ces 6 titres, révélant homogénéité et une dimension concrète au propos. En effet, cet effort évoque sur le titre " Les Larmes de Lame" la tentative de suicide d'un camarade (Dunkel du groupe de Black Sale Freux); la fin d'une relation amoureuse sur le morceau "D'Une Fin" ; mais plus globalement, l'album a pour sujet sa dépression, et un séjour en psychiatrie enduré par Dunkel, tels qu'évoqués sur le morceau "Immersion Ethylique".
Hormis ces sujets, qui pourront être jugés aux yeux de certains comme du Black à l'eau de rose ou une musique douce comme la soie qui plairait sûrement à ces dames, Totale Angoisse fait preuve d'originalité dans sa musique et dans son jeu et révèle une musique concordante, sincère, authentique, profonde et inspirée. Et ce, aussi bien dans ce riffing planant, que dans une production au top, ou encore en ce qui touche à ce chant fluide et compréhensible. Sans omettre un jeu condensé ainsi que des parties instrumentales très fouillées et bien foutues.
Un peu d'originalité n'était certainement pas malvenu eu égard à tous ces groupes génériques, ce dont le combo nous sensibilise sur sa galette. Aussi, Totale Angoisse nous livre un disque de très bon aloi avec ce jet. D'ailleurs, cet album a connu un certain succès et j'en suis plutôt content car, à mon sens, Pat et sa bande le méritent. En espérant que le groupe continue sur cette lancée, et il est vraiment bien parti pour. La suite nous le dira. Cela dit, je ne pense pas que Totale Angoisse puisse faire un mauvais disque tant la recette est éprouvée. Un groupe prometteur à suivre de très près.
https://youtu.be/s4PtzyFmFpA

Sur la photo : Pat le chanteur et Charlène, batteur pour Totale Angoisse et autrefois pour Sale Freux.

La date de formation de ce projet n'est précisé nulle part, et la composition du line-up recèle de mystère quant à ce groupe allemand du nom de Regentvm. Un album marquant de 2018, dans la veine de Watain période Sworn to the Dark, quoique en plus noir, et au son aussi caverneux que 13th Moon pour les amateurs. C'est du Black très sale, mais qui puise sa force aussi bien dans sa mélodicité, que dans son atmosphère vraiment irrespirable et suffocante. En outre, celle d'une cave, laissée à l'abandon depuis des millénaires avec des tas d'ossements et de crânes, fleurant bon l'odeur de moisissure...Les vocaux nous éloignent bien loin du monde des vivants, et on aura l'étrange impression d'être en Enfer à l'écoute de ce full-lenght...
https://www.youtube.com/watch?v=SjoQPMnt-mY&t=833s

Le projet de mon camarade Aldric de Kaldt Helvete, un one man band formé par lui-même en 2016, et ayant livré une démo et deux full-lenght en l'espace de deux ans. Son dernier album ci-dessus "l'Exode" est paru en fin 2017, soit la même année que son full-lenght précédent "Dans les Brumes de la Mélancolie". Encore une chronique, celle-ci concernant ce disque, mais une autre est également disponible pour le précédent pour ceux avides de découverte. Toujours objectif bien sûr, même si c'est un pote.
06 Novembre 2017
"Aldric exploite au mieux ses textures musicales avec L'Exode, fleurant bon la mélancolie..."
Windhelm avait sorti un premier album full-length fort convaincant peu de temps après la formation du groupe en 2016, toujours ancré dans le pur underground et cherchant notamment à percer une brèche dans ce vaste univers qu'est le Black Metal. Aldric s'imprègne du Black Norvégien des nineties qui demeure pour lui sa principale source d'inspiration au niveau sonore ainsi que des thèmes arborés tels que la nature, l'ancien temps, et la nostalgie d'une époque révolue. Autrement dit, Windhelmdonne suite à son autre projet Kaldt Helvete, où il s'exprime plus amplement et créée une musique plus mélancolique, dense, où il retranscrit ses émotions personnelles et la plénitude de ses tourments. Une poésie "tourmentielle" et plus morose que sur l'opus précédent, qui se révèle sur son nouvel album intitulé L'Exode, effort réalisé avec les tripes et la passion, définissant un voyage musical plus doux et serein qu'auparavant.
"L'Exode, c'est comme faire un long voyage, une traversée, partir quelque part... Il y a ces moments où tu as besoin d'être seul, dans la nature de préférence. Te retrouver seul face à toi-même, penser, t'évader et laisser ton esprit vagabonder. Marcher dans la forêt, revoir des scènes du passé et se gaver d'inspiration." Tels sont les dires d'Aldric qui reflètent son état d'esprit lorsqu'il a composé l'album, c'est-à-dire un état infiniment mélancolique, noir et rêveur, tel un voyage contemplatif et évasif au sein des bois, confiné dans l'antre de ses tourments. D'ailleurs, des samples comme la brise du vent, des cours d'eau ou des hululements de chouettes bien choisis vous immergeront directement dans un lieu paisible, magique, et révéleront une noirceur empreinte de poésie qui habite son coeur et son âme.
Windhelm puise la force de ses compos dans un jeu d'arpèges très fluide et concis, d'une douceur infinie et enivrante, qui se dévoileront dès le premier titre "Poésie de l'Etang" ; piste où le chant inspire le calme par ses vers poétiques et empreints de nostalgie, plus volumineux que sur le full-length précédent, avec des effets et davantage de réverbération, le rendant donc plus pénétrant et profond que par le passé. Par ailleurs, le son des guitares y est très agréable et paisible, à l'instar de celles de l'opus précédent où elle se voulaient très saturées, agressives et grésillantes. Elles évoluent tantôt en mode "clean" sur la première partie du titre, pour compenser l'absence de guitares acoustiques, tantôt en son distordu mais plus lissé sur la seconde partie, qui se veut plus incisive et directe que l'entame du titre, plus posée et contemplative. C'est dire qu'Aldric exploite au mieux ses textures musicales sur L'Exode, qui, rien qu'avec ce premier titre, révèle une bonne progression musicale ; évolution que l'on observe déjà au niveau de la boîte à rythmes, trop robotique à la base, alors qu'ici on est livré à un jeu plus humain et naturel.
On retrouve sur L'Exode l'esprit du premier full-length, telle une évasion au sein de montagnes sinueuses, d'étangs marécageux ou de crêtes de sapins, comme l'illustrent la cover (une peinture de Theodor Kittelsen) ou bien la photo d'un étang imprimé sur le CD, qui retranscrivent cet esprit forestier et contemplatif qui se dévoileront à l'écoute de cet opus. Toutefois, la production s'avère plus soignée qu'auparavant, le groupe délaissant le jeu saturé des guitares du premier pour laisser place à un son plus agréable à l'oreille, en totale cohérence avec la douceur d'une musique sensitive qui embaumera les sens de l'auditeur, dessinant un voyage dans les tréfonds de la mélancolie. On décèle toutefois plus de puissance au niveau du chant et du jeu de guitare sur le second titre "Une Nuit sans Lune", plus pêchu et rythmé, évoquant fortement la virulence du titre "Dans les Bois Noirs" issu du full-length précédent "Dans les Brumes de la Mélancolie" ; ou encore "La Forêt des Regrets", infiniment maladif et saturé vis-à-vis des grattes, inspirées par un Burzum de la première période dans le jeu.
Le titre éponyme de l'album, quant à lui, révèle la facette essentielle de l'album par ces guitares pachydermiques et enivrantes, ne craignant toutefois pas la redondance par un riffing accrocheur et percutant. En outre, des mélodies imparables surgissent tout le long de ce titre empreint de nostalgie, fredonnées par ces guitares roulantes qui vous transporteront au loin, dans un univers imaginaire où s'émousse totalement votre esprit, se voyant alors porté par la brise du vent. D'ailleurs, si ce titre est assez long, Aldric ne laisse aucunement place à la répétition, rebondissant d'un riff à un autre, sublimant la magie et évitant les coupures nettes que l'on retrouvait autrefois chez Windhelm par un jeu plus fluide et atmosphérique.
A la base composé pour être un EP, un titre ambient a été rajouté à la tracklist (Automne), venant ainsi clôturer l'album dans la douceur et l'extase des sens, à l'effigie du titre "Le Royaume d'Ysgramor", déjà présent sur le full-length précédent ; sauf que, cette fois-ci, il n'y a pas de piste cachée ("Stemmen Fra Tarnet", une cover de Burzum). Et effectivement, l'album se termine bel et bien et le skeud nous incite à le repasser dans la platine, la magie qui s'en dégage ne demandant qu'à refaire surface à l'écoute de cette oeuvre brumeuse et charismatique. Un album envoûtant et planant qui s'inscrit dans les tout bons du genre du Black français. Superbe et à découvrir impérativement.
https://www.youtube.com/watch?v=g1TvKoB3en0&t=723s

Direction le Mexique. Projet parallèle des membres de Luciferian Rites (du Mexique également), dont le batteur et le chanteur/guitariste. Perpetua Tenebrae s'est formé 8 plus tard après Luciferian Rites, soit en 2014 et a sorti un premier EP "Blessed by Darkness" en 2015 avant de dévoiler ce full-lenght en 2017. Pour ceux qui connaissent Luciferian Rites, on ressent pleinement l'influence du combo dans le riffing qui se veut très mélodique, un chant plaintif qui hante les esprits, et une rythmique véloce et effrénée. Toutefois, c'est beaucoup moins noir et beaucoup plus aérien, bien que ça reste tout de même assez maladif. En tout cas, ça reste malsain, inspiré, mélodieux, et toujours à l'intention du malin....
https://perpetuatenebrae.bandcamp.com/album/at-the-gates-of-hell

Sørgelig est une jeune formation grecq qui a vu le jour en 2017. Leur premier album "Apostate" prévu pour le début du mois prochain nous livre un black old school aux relents brutal. Le batteur s'acharne vraiment sur son instrument, les vocaux hurlés sont criards et remplis de désespoir, ce qui dans l'ensemble mais surtout sur les moceaux plus axés mid tempo et riffs mélancoliques donnent au groupe un gros côté DSBM.
C'est froid et haineux, une production sincère de true black assez classique mais qui est clairement conseillée pour les amateurs du genre.
L'album entier est déjà dsiponible sur: https://sorgelig.bandcamp.com/

Une sortie de ce mois-ci en matière de Black/Death, voici Summon du Portugal avec son nouveau méfait Parazv Il Zilittv. Groupe formé en 2016 et ayant déjà livré un EP composé de 5 titres en 2017, il pond cette année sa première dejection pleine durée. Pour définir le Black de Summon, c'est très caverneux, lourd, et on ne pourra classifier de "Death" concrètement la lourdeur des riffs, voire le chant, mais il s'agit à proprement dit de Raw Black. Du Raw Black très pesant, lourd, écrasant, avec une atmosphère sale et putride. Des vocaux très gras et une ambiance de mort à faire pourrir la couche d'ozone.
Un titre du nouvel album est actuellement disponible à l'écoute : https://summon666.bandcamp.com/track/parazv-il-zilittv

Un groupe qui n'est pas tout frais mais une démo qui l'est tout autant. Gristårar s'est formé en 2007 mais a pondu cette démo et une autre la même année en 2017, soit 10 ans plus tard après la création du projet. Gristårar signifie "larmes de porc" en suédois, mais dans ce projet n'est que poésie contrairement à l'image que l'on se fait de l'usage du l'usage du cochon dans le Black (empalement sur scène , photos, etc...) En tout cas, si vous aimez le Black à la sauce Nefandus (de Suède également), vous allez être servi. Déjà le titre de la démo se rapproche fortement de leur album "Reality Cleaver" de 2014 dans le nom, mais musicalement, au niveau du chant, de l'ambiance et de l'atmosphère, ça collerait plus avec leur album cultissime "The Nightwinds Carried our Names" de 1996. En outre une ambiance mystique et mystèrieuse nous empoigne, le chant est très froid, sec, et les mélodies se font très présentes. Sauf que la démo "Dissecting Your Reality" de Gristårar se veut bien plus noire et courte, même si on peut faire effectivement faire un rapprochement. Sinon, quant au line-up il en demeure inconnu, mais on sent l'influence de Nefandus qui plane et qui ombrage le Metal Noir de Gristårar...
https://www.youtube.com/watch?v=McclU1CagmY