Yorblind

Yorblind signe aujourd'hui son troisième album avec “Blind...but Alive” qui entame une collaboration avec Klonosphere et espère ainsi toucher non seulement un plus large public mais répandre de manière plus étendu le nom du groupe.
Place au groupe pour des réponses collégiales à mes quelques questions.

[Par Eternalis]

interview Yorblind1 – Peux-tu présenter Yorblind à ceux qui ne vous connaîtraient pas ?
Yorblind est né fin 2002 et a quatre enregistrements à son actif. Un premier E.P. éponyme en 2003, l'album « Melancholy Souls » a suivi en 2005 et « Reflexions », notre second album est paru en 2010. Notre dernier opus est sorti en Mars dernier et c'est la raison pour laquelle nous nous entretenons aujourd'hui. Le style du groupe est apparenté à du « modern thrash/death » même si les influences du groupe vont sans doute au delà à l'heure actuelle...

2 – « Blind…but Alive » est votre troisième album en dix ans. Qu’est-ce qui vous retarde autant dans la sortie d’album ?

Plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Le premier étant celui de la vie quotidienne. Le fait d'avoir un travail à temps plein, une famille, un éloignement géographique dû à des mutations ou aux envies de chaque personne dans un groupe fait qu'il n'est pas toujours aisé de prendre le temps de composer, répéter, etc... Ensuite, arrive les sempiternelles galères de line up ou de labels que tous groupes peuvent connaître. On peut perdre très facilement 6 mois à un an dans certains cas ! Et le temps passe très vite comme chacun le sait...

3 – D’un death mélancolique typiquement suédois, vous avez évolué vers une musique plus ouverte et moderne, plus directe également. Est-ce que c’est le temps qui a dicté ces choix ? Vos nouvelles écoutes ?

Logiquement, les influences évoluent au fil des découvertes musicales. Il était donc naturel pour moi de composer une musique moins « typée » mais plus personnelle. Je n'ai pas du tout l'impression que Yorblind soit si différent des débuts. Je vois le groupe un peu comme un bébé qui aurait apprit, ce serait enrichit et qui est maintenant assez « mature » pour avoir son identité propre.

4 – L’album est très court, trente six minutes avec une intro et une outro. Pourquoi si court ?
Il y a deux raisons à cela. La première étant tout simplement que l'album ne devait être au départ qu'un E.P. 4 titres. Nous avons développé le concept et avons composé 5 nouveaux morceaux afin d'en faire un véritable album. La seconde a un r
interview Yorblindapport direct avec ta deuxième question. En proposant un album plus court nous gagnons du temps et pensons donc sortir de nouveaux enregistrements plus régulièrement. En tous cas en espaçant beaucoup moins chaque sortie. C'est une nécessité à l'heure actuelle étant donné le nombre incroyable de parutions chaque année.



5 – L’album puise dans beaucoup d’influences, du death au thrash en passant par le metalcore. Est-ce un besoin aujourd’hui de toucher un peu à tout ?
Absolument. Mais ce n'est pas du tout dans une logique « commerciale ». Je n'ai malheureusement que peu de temps à consacrer à mes autres projets musicaux et j'ai le besoin de m'exprimer pleinement avec Yorblind. Comme j'aime de nombreux styles de Metal (et de musique en règle générale) il est tout à fait normal d'avoir ce rendu si ouvert et diversifié. Comme je te le disais tout à l'heure, le groupe est affilié à la scène « thrash/death » mais si l'on écoute l'album d'une oreille attentive, on peut facilement y déceler quelques influences provenant de Devin Towsend ou de Textures par exemple.



6 – La production est très moderne dans le rendu, même lisse diront certains. Comment avez-vous bossé sur le son de l’album et est-ce que le rendu est exactement celui que vous souhaitiez ?
Tout à fait ! La production colle parfaitement aux titres et à l'ambiance sonore que nous souhaitions avoir sur « Blind... But Alive ». Nous avons enregistré toutes les guitares et les basses en amont, dans mon home studio. Tout le reste (des prises de son au mastering) a été confié à Edgard Chevalier du Lower Tones Place Studio. Nous avons chez lui testé différentes configurations d'amplis et de baffles, peaufiner les arrangements samples et claviers, etc... Quant au travail sur les voix et le son de batterie, on peut dire que nous avons vraiment pris le temps de bien faire les choses ! Ed a pour le coup eu un vrai rôle de producteur car nous lui avons fait une confiance aveugle dès le départ sur le type de son qui serait le plus adapté à notre style... Un choix, encore une fois, que nous ne regrettons pas du tout !

7 – Vous êtes maintenant soutenu par Klonosphere. Comment s’est passé le contact avec Guillaume et qu’attends-t
interview Yorblindu de cette collaboration ?

Nous avions déjà joué avec Klone il y a quelques années et le contact avec Guillaume et le reste du groupe fût très bon. Je me rappelle que nous avions passé une excellente soirée ce soir là. Guillaume s'est concrètement rapproché de Yorblind au moment nous préparions la sortie de « Blind... But Alive ». C'est une personne passionnée et investie, le contact avec lui a donc été très facile et plaisant. Le fait est qu'à l'heure actuelle la Klonosphère est reconnue par tous comme une structure sérieuse et qui possède dans son écurie quelques belles locomotives ! On espère donc grâce à elle propager un maximum le nom et l'image du groupe, que ce soit en France ou à l'étranger.

8 – Je suppose que des concerts sont prévus ?
Beaucoup de choses sont prévues courant du deuxième semestre dont une belle date à Paris qui devrait en intéresser plus d'un. On devrait également visiter certaines villes où nous ne nous sommes encore jamais produits et nous avons vraiment hâte. Je pourrais t'en dire plus très bientôt...

9 – Il est évident que vous ne devez pas vivre de Yorblind. Comment gérez-vous votre vie personnelle en y incorporant le metal et le mode de vie qui s’y apparente ?
Comme toute personne ayant une activité par laquelle elle est vraiment passionnée je suppose ! Cela ne demande pas d'effort mais beaucoup d'organisation et surtout de la compréhension des personnes qui vous sont proches. Je n'ai pas trop à me plaindre pour ma part puisque j'ai fait de la musique mon métier et c'est donc beaucoup plus facile et agréable à vivre... Le retour à la « réalité » après chaque concert n'est pas aussi brusque que ce que certaines personnes peuvent vivre.

10 – Je te laisse finir comme tu le souhaites …
Merci à toi pour cette interview et salutations à tous les lecteurs de Spirit of Metal ! J'en profite pour vous inviter à découvrir et/ou suivre le groupe via notre page Facebook : www.facebook.com/yorblind

Vous pourrez également vous procurer nos albums et notre merch via notre page www.yorblind.bandcamp.com C'est grâce à votre soutien que nous pourrons encore développer Yorblind ces prochaines années, merci !



interview réalisée par Eternalis

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LeLoupArctique - 12 Mai 2015: Merci à toi pour cette interview très complète :)
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