Trepalium

interview Trepalium

Pour commencer, l\'inévitable question : Pourriez vous nous présenter le groupe à travers un historique et une présentation de ses membres ?
Donc Trepalium c’est né en 2001 quand on a rencontré Sylvain et Nicolas, donc notre guitariste et notre batteur qui jouaient dans un autre groupe et qu’on a rencontré lors de justement leurs derniers concert. On a répété quelque fois ensemble avant de décider de prendre une baraque pour vivre tous ensemble et pouvoir répéter plus régulièrement. Mais il nous manquait toujours un chanteur, on avait essayé deux trois potes mais ça marchait pas terrible. Alors lors d’un concert, on a fait un buff grind, et kéké est monté sur scène pour gueuler dans le micro et Sylvain et Ludo ont bien kiffé sa voix, alors on lui a proposé de venir répéter avec nous, et comme ça a bien marché, il est devenu le premier vrai chanteur du groupe.
A partir de là on a sortit notre deuxième démo : Pain Thresshold qui nous a permis de commencer à nous faire connaître au sein de la scène underground, de faire pas mal de concerts dans la région, une bonne trentaine de date en 1 an et demi.
Et puis un beau jour on nous a proposé de faire la première partie de Misanthrope, évidement on a sauté sur l’occase, et comme bien sur les responsable du label Holy étaient dans la salle, ils ont bien accroché et nous ont proposé de nous signer.
Bon, ça a pris quelque mois de négocier le contrat, puis de sortir notre nouvel album « Through the absurd »…

La signature Holy Records a du changer pas mal de choses non ?
Oui évidement, ça apporte des meilleurs concerts, ça a apporté l’album qu’on avait prévu de faire, plus vite que prévu, ça nous a permis d’avoir pas mal de pub, une grosse promotion a été faite sur ce « Through the absurd » et puis on a surtout gagné de la crédibilité.
Bon, en même temps on a pas encore de manager attitré et on doit se débrouiller pour se trouver des concerts, mais pour ça on est aussi pas mal aidé par la Klonosphère, qui est un collectif donc montée par les gars de Klone et qui vise à promouvoir la scène metal local.


Peut-être pourriez vous nous en parler....

Donc dedans y’a des groupes tel que Klone, Trepalium, mais aussi Hacride, Scarr et récemment GTI qui nous a rejoint. C’est essentiellement géré par les gars de Klone qui au début avait pour but de réunir un maximum de groupe mais de styles très variés.
Et puis ça marche plutôt bien, en gros c’est eux qui nous trouvent la moitié des dates et récemment ils ont sorti une compile qui permet d

interview Trepaliume découvrir tous les très bon groupes de ce collectif.


Alors, pour en revenir à votre album « through the absurd », pourrais-tu nous le présenter ?
Quelque chose de très brute, c’est un album qui contient notre propre personnalité, on y trouve aussi bien des tous premiers morceaux de notre démo, mais retravaillés que des nouveaux titres. Disons que à partir du morceau qui porte le nom de l’album « through the absurd », on a trouvé un bon mélange de rythmes bien lourdes syncopées avec beaucoup de mélodies et des techniques death assez traditionnelles, qu’on va équilibrer ça avec des partis saccadées à la Kessler et des grosses parties blastées… Voilà, c’est un peu un mélange de tout ça, on ne c’est jamais fixé de limite. Et le prochain album sera encore plus poussé dans ce sens, tout en restant très death metal. Si tu veux, ce premier album c’est un peu le résultat du metal qu’on écoute et qu’on aime, alors que le deuxième sera quelque chose de plus personnel, un metal qu’on sent plus notre.


Comment se passe la composition des titres ?
Disons qu’on s’est fixé plusieurs règles, tout le monde peut apporter ses plans du moment que ça rentre dans le concept du groupe. Au début j’en avais une idée assez vague, mais c’est devenu quelque chose de plus concret avec Nico et Sylvain et de Kéké qui est arrivé après avec des textes personnels.
Donc c’est avant tout un travail de groupe où chacun apporte quelque chose, on regarde souvent en répète si on arrive à faire quelque chose avec ça ou ça et puis quand sa tourne on fait un gros travail d’harmonisation. Et pour les textes c’est Kéké qui s’en charge, mais on lui a imposé une ligne de conduite étant donné qu’il est arrivé plus tard, mais comme il aime bien le côté un peu négativiste et des auteurs comme HP Lovecratf, il correspondait pas mal au profil qu’on avait du groupe

Y a t- il un quelconque concept derrière ce « Through The absurd » ?
Oui, il y en a un, on voulait un truc qui parle de schizophrénie, et en fait c’est toutes les névroses, toutes les peurs, sans pour autant se limiter à un truc fermé… C’est kéké qui se charge des textes et on lui a dit qu’on voulait abordé un côté un peu schizophrénique, avec des textes tirés de faits réels, comme Necropolis, qui est une chanson de notre premier album et qui est l’histoire d’un de ses potes qui a pété un plomb et qui a été schizophrène, et il s’en est donc inspiré pour écrire cette chanson., ou alors «

interview Trepalium Coalesce to Suffer » qui est l’histoire d’un homme très amoureux de sa femme, et cette dernière meurt pendant qu’ils font l’amour, il rentre alors dans un délire nécrophile et la mange… Donc c’est assez gore sombre, mais sans sombrer dans l’obscène… gore metal…

Quel est votre regard sur la scène métal française d\'aujourd\'hui ?
Nico : Moi j’ai l’impression qu’il y a quand même une sorte de déclin, on a plus le même regard sur le metal qu’on avait il y à 14 ans… A l’époque c’était un peu la magie du truc, le côté rebelle, le côté Pantera… Maintenant il y un côté un peu moins crédible quand même, y’a des groupes qui sont de plus en plus balaises mais y’a plus cette magie, un peu comme si tout avait déjà été fait…Y’a toujours des bon groupes qui font de la bonne musique, mais y’a plus ce côté nouveau, c’est un peu du revu…
Harun : Mais en France, le problème c’est aussi la production, tout le monde en est victime et nous les premiers, on est content de nos prod, mais c’est relatif. Aux Etats-Unis, en 94, tu as eu une vague monstrueuse de metal, puis y’a eu cette vague Suédois tout aussi bonne… Mais en France je trouve qu’il y a pas mal de groupe qui commence à aller un peu dans cette voix là, mais c’est peut-être une scène encore trop jeune. Le meilleur est sans doute à venir…

Alors, quel aura été pour vous l’album de l’année 2004 ?
Le Necrophagist et le Meshugga, le morceau de 20 minutes sortit sur un label indépendant.
Et puis sinon le dernier de Klone, bon c’est des potes, mais j’ai vraiment aimé ce qu’ils ont fait !

Vos veux pour cette année 2005 ?
Réussir… euh... réussir voilà (rire).
Bon ça a bien commencé cette année, on a eu une ascension assez rapide, mais il nous reste encore beaucoup de boulot… Voilà, donc cette année on espère aller encore plus loin, personnellement et pour le groupe !


Quels sont vos projets maintenant ?
Tout d’abord cette tournée promo… On a une dizaine de dates sur 3 mois, c’est pas énorme, mais c’est aux quatre coins de la France et ça devrait nous permettre de faire parler de nous.


Alors pour finir cette interview ; la question traditionnelle, quel est pour toi « L’esprit du metal » ?

C’est « pas de prise de tête », le metal ça fait parti de ta vie, quand tu tombes dedans c’est jusqu’à la fin de tes jours… C’est vraiment un état d’esprit !

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interview réalisée par Spirit of Metal - Kivan

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